- Titre original Hope Dies - Star Wars #50 à 55
- Genre Comic-Book
- Série Star Wars (2015) (Vol. 11)
- Univers Officiel
- Année et période +2 (Empire)
- Scénariste(s) Kieron Gillen
- Dessins Salvador Larroca
- Couverture Travis Charest
- Note du staff SWU
- Note des internautes
L'espoir meurt.
- La Flotte Rebelle est complète. Elle est magnifique. Elle est somptueuse. Elle est secrète.
- Mais aucun secret n'échappe longtemps à Dark Vador.
- L'histoire la plus épique jamais racontée dans un comics Star Wars commence ici. Préparez-vous à voir l'Empire réellement contre-attaquer.
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Déjà trois arcs que Gillen officie sur la série Star Wars ! C’est donc sans surprise qu’on découvre que les deux premiers ne servaient qu’à une seule chose, introduire et mettre en place celui-ci. Comme quoi ce n’est pas compliquer de créer un fil rouge, hein Jason Aaron !
Nous voilà donc avec Hope Dies (L’Espoir meurt), un arc entièrement composé d’une bataille spatiale ! Du jamais vu dans le nouveau canon (me sortez pas l’arc sur le Harbinger sinon je vais m’énerver), il est donc temps de revenir dessus !
Scénario : Hope Dies ? Hope is reborn !
Ô Gillen, ô joie qui emplit mon Cœur, lorsque je lis cet auteur.
Ca y est, on atteint l’apogée initié dans l’arc Jedha, mis en place dans l’arc Mon Calamari et qui se conclut dans celui-là. Voilà ce qu’est une bataille spatiale, voilà ce qu’est une histoire avec enjeux même si les héros sont Leia, Luke et Han, voilà une véritable histoire qui a pris son temps sur trois arcs pour un final explosif.
Finalement il s’agit d’une histoire facile à résumer où il ne se passe pas grand-chose. Mais l’action, les rebondissements et les péripéties s’enchainent à une vitesse folle, on n'a pas le temps de s’ennuyer.
A noter que oui, Gillen va enfin exposer totalement l’état-major de la Rébellion, utiliser tous les chefs connus, et surtout rebattre toutes les cartes. On a vu dans le premier roman Battlefront que l’Alliance avait réussi plein de conquêtes et de batailles après Yavin, mais que quelques temps avant Hoth ils avaient perdu du terrain et dû se replier… je pense que l’on sait enfin pourquoi.
Un petit défaut courant dans le format BD cependant, les incursions à bord des vaisseaux ennemis qui se font en deux minutes sans croiser de méchants, pour voler des codes en deu secondes c’est un peu trop gros. Un numéro de plus pour compter ça aurait été top. Mais c’est à contrebalancer avec un autre problème « simple » en début d’arc qui mettra lui deux numéros à être réglé, ce n’est pas plus mal finalement !
Cette histoire aurait pu être la pierre angulaire de cette série, si le dessinateur, qui a beau s’en sortir un peu sur les vaisseaux, n’avait pas rendu toute cette bataille spatiale aussi plats, sans relief, sans dimension et sans dynamisme.
49/50
Dessins : Nous sommes libres !
La toute dernière BD de Larroca, j’en pleure !!!! Ca méritait bien une dernière critique de dessins décalée ! (N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir, ou à l'ouvrir dans un nouvel onglet.)
5/50
+ Les plus
- Larroca c’est fini
- FINI
- FINIIIIIIIIIIIIIII
- Gillen ce maestro, un scénario comme on en voulait depuis longtemps- Les moins
- L’ultime Larro-cata
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Troisième arc de Kieron Gillen, qui arrive au milieu de son run, et qui coïncide avec le cinquantième numéro de la série, traditionnellement un numéro anniversaire pour les comics. L'occasion était trop belle pour ne pas livrer un arc dramatique, qui pour le coup porte bien son nom ! Dark Vador est de retour dans le titre principal de la licence, et comme le dit la chanson, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir... L'arc est tendu, prenant, passionnant à lire, et on a beau savoir que nos héros vont s'en sortir, on est crispé à la lecture, on angoisse avec eux, d'autant plus qu'il y aura des pertes, et des pertes de poids. Il est cependant dommage que ces chers disparus n'aient eu droit qu'à un temps d'antenne dans cet arc... Leur sacrifice, s'il est héroïque, n'en est pas moins amoindri par cette dimension particulière, cet aspect « on vous le remontre pour mieux le tuer ». Si seulement les personnages concernés étaient apparus plus régulièrement dans le titre, là ce serait particulièrement réussi !
Kieron Gillen poursuit donc son intrigue débutée dans le premier titre consacré à Dark Vador, et c'est avec un plaisir certain que l'on retrouve le Sith dans le rôle de croque-mitaine. Redoutable, invincible, on sent à certains passages que Rogue One est passé par là (ah, les couloirs sombres, des Rebelles prêts à tout et un seul sabre-laser rouge face à eux !) et surtout, il a cet aspect taiseux et presque machiavélique, celui qui laisse les Rebelles se terroriser lorsqu'ils comprennent qu'ils sont perdus avant de se lancer au combat. Vador est le grand patron de l'Empire, et cela se ressent à chacune de ses apparitions. Et ça fait du bien de voir un Empire conquérant !
D'autant plus qu'il est soutenu par Trios. Celle qui n'était qu'un personnage secondaire dans le titre Darth Vader devient l'un des personnalités les plus intéressantes du nouveau canon, et ce n'est pas pour me déplaire ! Elle trahit la Rébellion, oui, mais avec de véritables raisons derrière, des raisons que l'on pourrait presque comprendre, pas « simplement » pour plaire à Vador ou parce qu'elle est méchante. Nos héros ont désormais un compte à régler avec elle, et on a hâte de voir ça ! D'autant plus que la fin de l'arc va les laisser dans une posture pour le moins délicate. Et c'est parfois dans ces moments-là qu'on peut creuser comme il faut les personnalités... Ou pas, l'avenir le dira !
Aux dessins, dernière prestation de Salvador Larroca sur le titre... et il faut bien dire qu'il a décidé de sortir par la grande porte ! Finies les horribles photo-montages avec des têtes décalquées sur des décors ou des tenues dessinées, le dessinateur espagnol retrouve le style de ses premiers mois sur le titre Darth Vader et nous livre une prestation plus qu'honorable. Forcément, si vous n'aimez pas Larroca, vous n'apprécierez pas, c'est évident, et vous serez soulagés de le voir quitter le titre. Mais on ne peut pas nier qu'on est loin du désastre de certains arcs précédents, à une exception près : les explosions, ratées, presque pixelisées. Et pourtant, il y en a dans ces six épisodes !
Arc charnière, La mort de l'espoir vaut la lecture de par le dynamisme de son scénario et la claque qu'il inflige à des Rebelles qui réussissaient un peu trop à damner le pion à l'Empire. Celui-ci a décidé que la fête était finie, et s'il n'y avait pas l'Empire contre-attaque qui attend nos héros, on ne donnerait pas cher de leur peau !
Note : 80 %