Après avoir fui la planète natale et les geôles de Ventress, le périple d’Obi-Wan et Alpha se poursuit. Le vaisseau qu’ils ont volé est poursuivi par des chasseurs de primes et ils s’écrasent sur une planète, leur situation va donc de mal en pis. Côté Jedi, tout le monde le croit mort à l’exception de son ancien padawan, Anakin, désormais sous la tutelle de Ki-Adi Mundi. Anakin a des flashs récurrents d’Obi-Wan en vie et comme à son habitude, il n’en fait qu’à sa tête. En plein milieu d’un combat spatial, il sent son maître vivant et tout proche et se lance à sa rescousse. La course contre la montre est lancée !
Scénario.
Enfin, l’intrigue d’Obi-Wan, qui a commencé sur Jabiim, prend fin ici. Mon premier regret est très terre à terre. Avec les numéros 59 et 60, celui-ci est le troisième qui est consacré aux conséquences de Jabiim. On peut facilement y ajouter le 61, qui traite le sujet d’un point de vue différent, et on se retrouve avec un arc complet plutôt que des épisodes isolés. C’est d’ailleurs sous ce format qu’ils seront certainement publiés en TPB. Tout ça sent donc un peu l’improvisation du côté de l’éditeur. Dommage, car en planifiant sur un story-arc complet, l’histoire aurait gagné en lisibilité et en liaison entre les intrigues, permettant peut-être d’autres développements. Mais ça reste du domaine de l’hypothétique alors n’insistons pas trop.
L’histoire de ce numéro est tout ce qu’il y a de plus classique. Celle du numéro 60 avait eu son lot de combats au sabre, ici ils sont remplacés par les affrontements spatiaux. Bref, ça vole pas très haut mais au moins les compteurs sont remis à zéro : Anakin et Obi-Wan peuvent repartir de plein pied dans la Guerre des Clones. Un aspect intéressant est tout de même développé ici. En temps normal, on insiste sur les difficultés de la relation entre Anakin et son maître. Alors qu’une fois séparés, on se rend compte que malgré leurs divergences leur lien est extraordinairement fort. Autant que pouvait l’être celui qui liait Obi-Wan à Qui-Gon.
Dessins.
Giorello vient finir le travail commencer dans le numéro 60. Autant le dire tout de suite, ça ne progresse pas. Pourtant je suis indulgent, je cherche des signes d’amélioration, comme ses couvertures sympas pour Battle of Jabiim. Au moins la couverture de Brian Ching est excellente. C’est l’artiste à la mode et vraisemblablement on le laisse s’exprimer. En effet, sur cette couverture, on ne voit aucun des personnages biens connus présents dans le numéro. Les retrouvailles d’Anakin et Obi-Wan sont juste suggérées par leurs mains et leurs sabres que l’on voit brandit au premier plan. C’est le genre de risque que Dark Horse prend rarement. Ca rend la chose d’autant plus appréciable.
Conclusion.
Un numéro sur lequel on passera rapidement. Je conseille d’attendre patiemment la version en TPB. Votre argent peut être mieux dépensé^^