Près de Raxus Prime, un Han Solo encore très affecté par la récente mort de Chewbacca croise la route de Boba Fett, qui lui annonce avoir recruté de nouveaux protecteurs Mandaloriens.
L’histoire se déroule 25 ans après la bataille de Yavin.
Voici une aventure qui ne s’embarrasse pas de subtilité, ici c’est de la rancune et de la vengeance à l’état brut et l’action qui va avec. Si Blackman ne s’embarrasse pas trop avec la continuité, son histoire prend néanmoins beaucoup de valeur par rapport à la fin du NJO. Enfin, il est aussi agréable qu’il est rare de trouver un comics se déroulant à cette période.
Le dessinateur évolue lui aussi dans un style assez différent du reste du numéro. Son style est épuré, avec peu de détails et une influence manga certaine. Dommage que le dessinateur et l’encreur (qui semble français) n’aient pas insisté plus sur les jeux d’ombre. Par contre les décors sont du meilleur effet. La mise en couleur, tout en restant un peu « flashy », conforte l’ambiance décharge avec la dominante de violet.