StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Jours de haine
  • Titre original Daze of Hate : Knights of The Old Republic #19 à 21
  • Genre Comic-Book
  • Série Chevaliers de l'Ancienne République (Vol. 7)
  • Univers Legends
  • Année et période -3963 (Ancienne République)
  • Scénariste(s) John Jackson Miller
  • Dessins Bong Dazo
  • Couleurs Michael Atiyeh
  • Couverture Chris Warner
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    A bord du Arkanian Legacy, navire amiral de la société Adascorp, le vieux Camper, qui garde un terrible secret caché au plus profond de son âme tourmentée depuis des décennies, et sa jeune protectrice Jarael, sont séparés par des portes closes, chacun s’inquiétant du destin de l’autre. Jarael a peur qu’aucun traitement ne puisse être trouvé pour la grave maladie qui a amené Camper sur ce vaisseau. L’inquiétude de Camper reste cependant la réalisation du terrible plan secret de leur bienfaiteur Lord Adasca, qui mettra Jarael, lui-même et la galaxie entière en grand danger.

  • Note du staff SWU
     (63 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (60 % - 1 commentaire)
     (65 %)

    Scénario

    Kiss



    « Daze » est la seconde histoire d’une saga en trois parties qui nous amènera au numéro 24 de KOTOR et devrait avoir, au moins partiellement, réglé certains aspects de la fuite de Zayne. Désormais que l’on a connaissance de la super arme d’Adasca (les vers géants de l’espace), il est temps de découvrir de quelle manière il va la mettre à profit. Le plan est simple : réunir les représentants des forces en présence pour qu’ils enchérissent. Le mieux disant emporte l’arme qui devrait quasiment lui assurer la victoire. C’est donc une rencontre au sommet qui nous permet de revoir la plupart des personnages apparus depuis le début de la série. Sans rien dévoiler du casting vraiment très complet, ce genre de situation ne manque pas d’offrir son lot de frictions entre les protagonistes. Les passages très tendus ne manquent pas, certains voulant supprimer Adasca et les vers, d’autres remporter les enchères. Tout le monde essaye d’avoir un atout dans sa manche ou de faire tomber ses adversaires pour parvenir à ses fins. C’est le b-a-ba et Miller s’en sort globalement bien. A la fin du premier numéro, une fois qu’on a connaissance des forces en présence, les rebondissements sont relativement téléguidés, de même que la conclusion d’ailleurs. Le plan d’Adasca est fou et il n’a pas l’ombre d’une chance de réussir, il semble être le seul à croire qu’il garde les choses sous contrôle jusqu’au bout, et c’est ce qui en fait plus un bouffon qu’un génie au final. Sur ces points là, Miller aurait pu faire beaucoup mieux, mais l’humour toujours très présent sauve l’ensemble et me fait dire qu’il s’en sort bien. KOTOR demeure une série très agréable à lire. Elle ne se prend pas trop au sérieux, arrive à décompresser des moments dramatiques sans pour autant les tourner en ridicule. A ce niveau là, Miller maîtrise son écriture et parvient à nous livrer un nouveau lot de bons moments entre les personnages très funs et les rebondissements qui le sont tout autant. A ce titre, l’ultime retournement de situation est vraiment un plaisir.

    Dessins

    Old Friends



    Le scénario a beau avoir ses faiblesses, c’est finalement la partie graphique qui plombe réellement cette histoire. Après Ching, Weaver et Tolibao, nous avons le droit à un quatrième dessinateur en vingt numéros. Jusqu’à l’arrivée de Tolibao, l’alternance était tout à fait acceptable, Ching et Weaver se complétant bien et assurant des numéros de qualités. Tolibao fut une entorse tolérable à ce régime, la qualité ne chutant pas massivement (pour plus de références, voir son travail sur l’Annual d’Iron Man sorti à la toute fin 2007). Malheureusement, Bong Dazo n’a pas du tout la même finesse et, cette fois, les dessins sont réellement moins agréables. Commençons par l’évidence : les personnages. A sa décharge, le dessinateur tente réellement de les individualiser, toutefois il s’avère incapable de le faire avec régularité sous différents angles et durant 22 pages. Cela nous donne des différences de morphologie d’un panel à l’autre, des rendus d’expressions qui changent (et chutent) drastiquement d’une page à l’autre. Bref, une irrégularité gonflante pour le lecteur. Par ailleurs, ces défauts sont accentués par un usage intensif des plans rapprochés, ce qui ne permet pas non plus à Dazo de se rattraper sur les décors inexistants ou, à l’occasion, tout juste communs. Reste quelques plans larges, en intérieur ou dans l’espace, sur lesquels l’artiste est extrêmement limité. Cette limite étant d’autant plus dure à digérer que ses prédécesseurs assuraient bien sur ce point. Dommage également de se passer d’un encreur qui aurait été en mesure d’embellir les planches. Côté couleurs, Atiyeh travaille bien dans l’ensemble. Et on conclut sur les couvertures « à l’ancienne » de Chris Warner avec bulles et déclarations des personnages. Cela donne une certaine identité à la série même si c’est un jeu qui peut être lassant si mal maîtrisé. Chacun se fera son opinion.

    Conclusion

    New Friends



    En conclusion, vivement le retour de Dustin Weaver pour le prochain story-arc. On peut au moins révéler que la conclusion nous promet un retour sur Taris assez excitant puisque la planète est désormais en pleine zone de guerre. Après deux aventures qui devraient laisser les lecteurs (à l’exception des mordus) assez partagés, la prochaine histoire a selon moi la lourde responsabilité de relancer la série avant le crossover Vector. Puisqu’on parle des mordus, il faut souligner une fois de plus que les « Chevaliers de l’Ancienne République » (KOTOR en anglais, c’est plus rapide quand même !) a le mérité de parfaitement s’intégrer à la période en distillant un max de clins d’œil aux fans des jeux vidéos. Et plus on avancera dans la série, plus cette tendance devrait logiquement s’accentuer, en somme un « must-read » pour les fans du jeu malgré ses faiblesses.

  • 23/02/2008
     (60 %)
    Là on tombe de haut et on est loin du bon "days of fear". Autant la guerre mandalorienne sauve la série, autant là c'est sa mort. Une histoire totalement ahurissante dont la fin laisse présager le pire pour la suite et nottament au niveau crédibilité....

    ...Cependant la fin s'avère plutôt délectable et la peur fait place à la surprise de voir un scénario qui se retourne contre Adasca et se termine en gros lynchage général où tout le monde se tape dessus. C'est appréciable et rigolo, ça aurait été encore mieux si les dessins venaient de Dustin Weaver comme l'arc précédent. Les dessins restent le gros point négatif, puisqu'il faut bien avouer que c'est parfois très moche.