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Purge
  • Titre original Purge
  • Genre Comic-Book
  • Série La Purge des Jedi (Vol. 1)
  • Univers Legends
  • Année et période -19 (Emergence de l'Empire)
  • Scénariste(s) John Ostrander
  • Dessins Doug Wheatley
  • Couleurs Chris Chuckry
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    Après l’Ordre 66, peu de Jedi osent s’aventurer hors de leurs cachettes, les rumeurs du sombre Dark Vador hantant chacun de leurs instants. Néanmoins, certains choisissent une autre voie. Un petit nombre d’entre eux se rencontre afin de déterminer ce qu’il est possible de faire contre les Seigneurs Sith. Cependant, l’Empire est partout et Vador lui-même est impatient de se confronter à n’importe quel Jedi pouvant le conduire à l’homme qui l’a trahi : Obi-Wan Kenobi.

  • Note du staff SWU
     (94 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (93 % - 8 commentaires)
     (95 %)

    Scénario

    RésistanceCette histoire est le meilleur one-shot Star Wars depuis bien longtemps. Les 22 pages sont exploitées à fond, que ce soit au niveau de la narration ou des thèmes abordés. Concernant la narration, la recette est relativement simple : une mise en place des personnages et du cadre bien menée, des rebondissements inattendus, une chorégraphie et un déroulement du combat parfaitement menés, et un épilogue savoureux. Bref, une histoire bien maîtrisée, mais c’est surtout au niveau des thèmes de réflexions abordés, et du comportement des personnages qu’ils apportent, qu’Ostrander excelle. Ce numéro condense les différentes positions des Jedi par rapport à la prise de pouvoir des Sith, il résume les travers qui les ont amenés là, mais aussi les qualités inaliénables qui les font d’eux des Jedi et expliquent pourquoi l’Ordre est voué à renaître. A ce titre, la caractérisation de Tsui Choi en fait un personnage remarquable. Le lecteur peut alors balancer tout au long de l’histoire entre les positions pragmatiques des uns et plus philosophiques des autres.
    Et impossible de passer sous silence les Sith et Vader. Ostrander prend tout le monde à contre-pied et plutôt que de nous montrer la brute attendue, le combat amène une succession de scènes plus subtiles qui dresse un portrait pathétique de Vader. Certes, il se bat dans le style brutal qu’on lui connaît, mais son orgueil (et le doigté d’Ostrander) le fait passer à deux doigts de la chute et montre à quel point Palpatine ne se positionne pas du tout dans la même logique de démonstration de force, y compris alors qu’il est maintenant seul (sans les Jedi) au pouvoir. Il gagne au contraire sur tous les tableaux : son poulain est toujours rongé par ses erreurs, il progresse mais pas trop vite, et la réputation des Sith est amplifiée contre toute attente.








    Dessins

    Vador



    Impossible pour Wheatley d’être aussi brillant qu’Ostrander. Néanmoins, pas un seul instant on ne regrette Duursema, ce qui est une première performance. En comparaison, il est bien au-dessus du niveau affiché dans l’adaptation de l’Episode III. Il est également plus percutant que sur ces derniers Republic, soignant à la fois l’expression des visages (ce à quoi il est habitué) tout en livrant des scènes de combats bien musclées. Rien à dire sur la couverture de Hughes, un véritable délice.

    Conclusion

    Tsui Choi



    Un one-shot terrible, peut-être la meilleure histoire « individuelle » produite en comic Star Wars. Dès son annonce, elle est apparue comme le pont entre les époques Republic et Dark Times et l’on pouvait regretter que Dark Horse en réserve pas un support plus conséquent à une histoire de cette ampleur. Et pourtant, Ostrander laisse un tel sentiment de maîtrise que le lecteur en perd tous ses regrets. Un seul espoir désormais : que Dark Horse ne déserte pas totalement la période Dark Times face aux embûches éditoriales. Si des histoires au long cours semblent exclues, il reste toujours de la place pour des one-shots ou mini-séries du niveau de Purge.

  • 10/07/2006
     (80 %)
    Qu'est ce que c'est beau, tout y est, Vader, les derniers Jedi et nos bon vieux clones plus redoutables que jamais. Cependant je regrette que l'histoire ne soit pas plus complexe que cela.
  • 12/07/2006
     (100 %)
    J'ai voté "parfait", mais c'est vrai que le scénario aurait pu être un peu plus étoffé... mais l'histoire reste excellente, certains héros ont déjà été vu dans d'autres comics, on en découvre d'autres... j'ai trouvé les dessins excellents : que du bon donc !
  • 16/06/2015
     (100 %)  •  Langue : VO
    Un mois après les événements de l'Episode III et la purge sanglante opérée par les Sith, les rares Jedi survivants sont en exil, même si l'Empire ne les a pas oubliés. Dark Vador tout particulièrement ne pense qu'à une chose : retrouver Obi-Wan Kenobi pour le faire payer. Et quelques Jedi décident d'exploiter cette faiblesse pour attirer le Seigneur Noir dans un piège : après tout, que peut-il espérer, seul, face à 8 Jedi parfaitement entraînés... mais aussi sous pression ?

    Voilà un one-shot absolument exceptionnel : les 22 pages sont incroyablement denses (pas une case n'est inutile, pas une!), le scénario et les dessins sont au sommet... C'est d'ailleurs la première chose qui saute aux yeux : le talent de Doug Wheatley saute aux yeux à chaque page, et notamment sa représentation de Vador, sublime, comme la case où le Sith fait son entrée sur le lieu de la réunion clandestine : superbe ! :love:

    Vador est d'ailleurs tout aussi bien caractérisé par John Ostrander qui nous montre un Seigneur Sith obsédé par l'idée de retrouver son ancien Maître, Obi-Wan Kenobi. Pourtant, au final, celui qui tirera le plus profit de l'intrigue est bien Dark Sidious, lui aussi superbement mis en scène ; c'est LE Sidious des films, on a presque l'impression d'entendre Ian McDiarmid s'exprimer lorsque le personnage parle... quel talent ! :oui:

    Purge est aussi l'occasion de retrouver quelques têtes connues : outre Dama Montalvo (déjà aperçu dans Jedi : Mace Windu), c'est bien Tsui Choi qui a la vedette ici. Déjà apparu dans des comics comme Actes de guerre ou Republic #50, Choi est un Maître Jedi sage et qui va permettre au lecteur de comprendre les enjeux de l'intrigue et qui découvrira avec lui ses compagnons d'infortune. Mais il n'est pas le seul : on a également droit à Bultar Swan (une des Jedi de l'Episode II qui a survécu à Géonosis) et à une tripotée de nouveaux Jedi spécialement conçus pour l'occasion !

    C'est peut-être d'ailleurs le point faible du numéro : à vouloir nous offrir 8 Jedi face à Vador, certains ne font malheureusement que de la figuration et servent surtout de chair à canon permettant de mettre en valeur Vador et les quelques Jedi que le scénariste a choisi de développer. Je m'attendais notamment à ce que le rôle de Shadday soit un peu plus développé. En tout cas, si on peut considérer que c'est un point faible, c'est clairement le seul.

    En bref : Purge est une tuerie, le genre de one-shot qu'on ne peut qu'espérer revoir, une pépite telle que les comics Star Wars n'en ont que trop rarement fournie. Sans doute l'un des meilleurs comics qu'il m'ait été donné de lire car, en 22 pages, il y a tout. En un mot : parfait !

    Note : 100%

    Quel dommage que les autres volets de Purge n'aient pas su reproduire leur modèle...