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Quelques secondes avant de mourir
  • Titre original Purge - Seconds to Die
  • Genre Comic-Book
  • Série La Purge des Jedi (Vol. 2)
  • Univers Legends
  • Année et période -19 (Emergence de l'Empire)
  • Scénariste(s) John Ostrander
  • Dessins Jim Hall
  • Encrage Alex Lei
  • Couverture Travis Charest
  • Synopsis :

    A la suite de l'Ordre 66, la Purge Jedi est menée par le sombre et redoutable Seigneur Sith Dark Vador en personne, ce qui oblige la plupart des Jedi encore en vie à se cacher pour survivre. Mais tous ne le font pas : Sha Koon, nièce de l'estimé Plo Koon, a échappé à l'attaque du Temple Jedi. Pleine de question sur le Côté Obscur de la Force, elle entend bien ne pas se cacher et trouver un moyen afin de continuer à être un Jedi, un moyen qui la placera directement sur le chemin de Dark Vador et de l'Empereur.

  • Note du staff SWU
     (18 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 1 commentaire)
     (16 %)

    Purge premier du nom était un one-shot qui avait particulièrement plu, au regard de la période traitée et de la vision simple et diablement efficace qui en avait été donnée. La comparaison est donc inévitable, et quand arrive alors un « #2 », on ne peut qu’espérer au moins aussi bien.

    Scénario

    Et ce Seconds to die part plutôt bien, puisqu’il se voit attribué comme pour le précédent opus monsieur Ostrander au scénario. Nous avons donc une histoire qui semble prometteuse, Vador va une fois de plus purger du Jedi à coup de sabre laser. Sur le devant de la scène cette fois-ci, Sha Koon, la nièce de Plo Koon. Chouette, un personnage peu employé qu’on va exploiter.

    purge plo koon



    Mais on déchante, très vite. Ostrander s’amuse à construire son récit à coups d’analepses et de prolepses. On vogue ainsi du passée de Sha à son affrontement futur avec Vador, que l’on va donc attendre jusqu’au bout. Sans dévoiler la fin – qu’on imagine, forcément – ni même son déroulement, on constate à la lecture que le peu de soin et de pertinence apporté à l’enchaînement des événements donne une narration plus embrouillée qu’intéressante ; la structure est maladroite et ne permet pas une montée dramatique comme dans Purge premier du nom. Pire, l’histoire développée en elle-même est effroyablement creuse, tant et si bien qu’elle finit par déteindre sur les personnages. On se retrouve avec un Vador sans saveur, à mille lieues du Purge original où sa haine pour les Jedi transparaissait dans chaque phrase. Seul Palpatine semble tirer son épingle du jeu en donnant un peu de relief à l’affrontement Vador/Sha Koon, mais rien de bien transcendant. Pour l’originalité côté intrigue, on repassera. Restent alors les dessins. Et très vite, dès la première planche à vrai dire mais ça empire, on réalise que de toute manière ils ne seront capable de sauver aucun scénario.

    Dessins

    purge anakin



    Ici, on va de mauvais à très mauvais. Oubliez le style travaillé de Doug Weathley, Jim Hall semble avoir décidé de faire tout l’inverse. L’absence de détails et la grossièreté du trait sont risibles. Pour se faire une idée, on croit se retrouver dans les pages des histoires pour les magasins Toys’r’us. C’est vide, les décors sont inexistants, la colorisation semble avoir été faite dans l’urgence, le découpage des cases défie toute logique, les cadres sont mal choisis ou plagient honteusement certains instantanés bien connus dans l’univers SW (Jocasta Nu embrochée par Anakin comme dans le jeux vidéo consacré à l’épisode III ; Le gros plan sur Plo Koon avant l’explosion de son chasseur sur Cato Neimoidia), voire se dupliquent, certains plans apparaissant trois fois… Ceci étant dû au choix narratif, certes. Mais les dessins ne rehaussent à aucun instant la trame temporelle alambiquée, et finissent par rendre caricaturaux ces encadrés au texte minimaliste, qui auraient pu être bien plus percutants avec des illustrations davantage ambitieuses.

    purge vador



    Conclusion

    La critique peut sembler véhémente, mais elle reflète avant tout la frustration que donne Purge#2 à la lecture. On aurait pu avoir encore une fois un one-shot bien ficelé, mais on se retrouve avec le pire contenu qui soit. La déception est d’autant plus grande au regard de son prédécesseur qui reste encore considéré comme un des meilleurs one-shot de la licence. On ne peut que vous dire de passer votre chemin sur ce comic tant l’histoire est insipide et mal fichue. Reste à espérer qu’un Purge#3 viendra nous faire oublier ce regrettable raté.

  • 05/03/2015
     (20 %)  •  Langue : VF
    Sha Koon, la nièce du Maître Plo Koon déjà aperçue dans La Guerre de Stark, a survécu à l'Ordre 66 et à la Purge mené par Dark Vador au sein du Temple Jedi. Elle décide alors de contacter Dark Sidious et lui annonce son intention d'éliminer son apprenti. Palpatine la prend au mot et envoie son disciple à la rencontre de Koon, pour un duel dont un seul sortira vivant...

    Ce one-shot porte bien son nom : c'est en effet une véritable purge. John Ostrander – pourtant auteur reconnu de l'UE, capable de créer des personnages poignants aux destins imprévisibles – se prend les pieds dans le tapis et nous livre un personnage fade, sans saveur, détaillant son passé dans des pages et des pages qui réduisent l'affrontement avec Vador en quelques misérables coups de sabre-laser. Tout ça manque de finesse, de subtilité, et même de tête d'affiche : Sha Koon, honnêtement ? Passer de la horde de Jedi du premier one-shot à ça ? :pfff:

    Les dessins de Jim Hall sont à la hauteur du scénario d'Ostrander : ils ne volent donc pas bien haut... Le trait est grossier, les angles de vue centrés pour éviter d'avoir à trop dessiner, les décors ridiculement vides, et les silhouettes grossières (on a parfois l'impression que Vador porte un poncho ou une jupe!)... Rien à sauver donc là aussi. :non:

    Ce one-shot est donc un véritable naufrage, un accident industriel, un ratage en règle. Un scénariste sans inspiration, un personnage principal inintéressant, des dessins affreux, voilà le sommaire de ce numéro qui est largement dispensable. La vision finale de Sha Koon sauve les meubles... ou du moins, le peu qui peut l'être. A oublier très vite !

    Note : 20 %