Peu de temps après l'avènement de l'Empire, Dark Vador, maître combattant, terreur de ses ennemis, poursuit sa purge des Chevaliers Jedi sur une planète ou sa proie est vénérée. Au milieu d'une insurrection planétaire, le Seigneur Noir doit traquer sans relâche le Jedi survivant, tout en anéantissant les prémices d'une rébellion au sein de la population autochtone. Tous devront s'incliner devant la puissance de Vador et de l'Empire Galactique !
Quatrième tome de la série Purge, The Tyrant’s Fist nous narre une fois de plus un épisode de la vie de Dark Vador qui part casser du Jedi sur un monde isolé.
Scénario :
Bon, le scénario, signé Alexander Freed (à qui l’on doit les comics TOR Le Sang de l’Empire et Soleils Perdus), pourrait se résumer à ce que j’ai dit dans ma ligne d’introduction. Mais même si l’histoire va s’avérer au final banale et sans grande ambition, il y a quand même une volonté de recherche et de faire quelque chose d’assez nouveau, ce dont on ne va pas se plaindre.
Car en se rendant sur la planète Vaklin, Vador va découvrir qu’éliminer « simplement » les Jedi présents ne suffira pas à éradiquer l’insurrection anti-Impériale, car les autochtones vénèrent ces derniers, qui leur ont apporté tant de choses lors des derniers siècles. Vador va donc solliciter l’aide du major Namada, une femme qui, en plus de connaître ses devoirs vis-à-vis de l’Empire, comprend également le ressentiment général de la population.
L’idée des Jedi vénérés et du major est assez bonne en soi, et nous évite une castagne de la première à la dernière case de la BD. Seulement, en raison du format court de l’histoire (deux numéros de vingt-et-une pages chacun, faites le calcul…), le tout va un peu vite, et aurait sûrement mérité d’être un peu plus approfondi.
Au final, force est de constater que ce tome n’offre aucune surprise et aucun rebondissement…
Dessins :
Pour ce tome, il n’y a non pas un, mais deux dessinateurs : Marco Castiello et Andrea Chella, tous deux nouveaux dans l’Univers Etendu. Bon, et le résultat n’est pas franchement folichon, sans être non plus carrément moches.
Mais certaines cases donnent l’impression de ne pas être achevées : on a l’impression de contempler des paysages à mi-chemin entre le brouillon et l’aquarelle trop baveuse. J’en profite pour ajouter que les décors ne sont pas non plus très recherchés… Du côté des personnages, pas grand-chose à dire, si ce n’est cette impression de brouillon qui ressort un peu trop par moments.
Les deux couvertures sont quant à elles signées Dan Scott (Legacy, KotOR), et sont tout à fait convenables.
Conclusion :
Un sentiment mitigé à la lecture de ce nouvel opus de Purge. Malgré quelques bonnes idées non exploitées au maximum, l’ensemble souffre malheureusement d’un manque d’ambition évident et d’une histoire au final très banale, que les dessins n’arrivent pas franchement à améliorer.