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Hors de l'ombre
  • Titre original Out of the Shadows
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -231 (Haute République)
  • Auteur(s) Justina Ireland
  • Traducteur(s) Julien Bétan
  • Synopsis :

    Les secrets les plus sombres sont les plus difficiles à amener dans la lumière...

    Sylvestri Yarrow est en pleine série de malchances, sans en voir le bout. Elle a fait de son mieux pour que l'entreprise familiale de fret continue de fonctionner après la mort de sa mère, mais entre les dettes qui s'accumulent, et les attaques incessantes des Nihil contre des vaisseaux insoupçonnés, Syl est en danger de perdre tout ce qu'il lui reste de sa mère. Elle se dirige vers la capitale galactique de Coruscant pour demander de l'aide, mais elle est détournée de son chemin lorsqu'elle se retrouve au milieu d'une querelle entre deux des plus puissantes familles de la République à propos d'une zone de l'espace à la frontière. Être emmelée dans des affaires politiques est la dernière chose que souhaite Syl, mais la promesse d'une grosse récompense suffit à la rendre intéressée...

    Pendant ce temps, la Chevalier Jedi Vernestra Rwoh a été convoquée sur Coruscant, sans savoir pourquoi ni par qui. Elle et son Padawan Imri Cantaros arrivent à la capitale en compagnie du Maître Jedi Cohmac Vitus et de son Padawan, Reath Silas, et sont requis pour aider au conflit de propriété à la frontière. Mais pour quelle raison ? Qu'y a-t-il d'aussi important à propos d'une zone vide de l'espace ? La réponse donnera à Vernestra une nouvelle compréhension de ses capacités, et ramènera Syl dans le passé... vers des vérités qui sortiront finalement des ténèbres.

  • Note du staff SWU
     (65 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (65 % - 8 commentaires)
     (70 %)

    Out of the Shadows peut se voir comme la suite de Into the Dark (En pleines ténèbres) ainsi que de A Test of Courage (Une épreuve de courage), via leur galerie de personnages. On retrouve donc presque tous les héros de ces deux romans, plus quelques nouvelles têtes, pour nous emmener au cœur d’un complot tournant autour d’une mystérieuse arme Nihil !

     

    Complot ?

    On va être honnête, cette lecture m’a pris beaucoup de temps. Je serai très clair sur un point, le livre n’est ni mauvais, ni incohérent, ni indigeste. C’est juste un livre qui se lit lentement car rien ne vient vraiment enclencher l’histoire avant les dernières pages, qui pour le coup, se lisent toutes seules.

    On est face à un livre ou un très grand nombre de personnages (comptez sept ou huit personnages principaux, plus une ribambelle de secondaires) subissent l’action sans en être le moteur. Or comme on suit ces personnages dans le livre, on se retrouve à vivre leur vie presque au jour le jour. Ce n’est pas inintéressant, c’est juste qu’après avoir lu une de leur journée au temple ou dans un appartement de luxe, je referme le livre pour ne le rouvrir que le lendemain.

    La lecture n’appelle tout simplement pas à lire frénétiquement la suite. Une fois la situation initiale établie, et les conséquences du roman adulte The Rising Storm découvertes, on prend son temps.

    Ce qui m’amène à un défaut du livre : nos héros n’enquêtent pour ainsi dire pas. L’ensemble de l’intrigue leur est révélé par les méchants. Je regrette que ce complot et cette arme Nihil ne soient pas à l’origine d’investigation et de découvertes par les personnages du roman. De même comme certains chapitres sont du point de vue des méchants, on sait déjà tout à l’avance.

    Je ne sais pas si c’est une méthode d’écriture propre aux romans jeunesses, romans qu’écrivait jusque là l’autrice dans l’univers Star Wars, mais dans ce type d’ouvrage, ça m’a perturbé.

    Cela étant dit, une fois le pot aux roses découvert, nos héros sortent leur sabres, blasters et griffes pour une bonne dose d’action de fin de lecture. Ces actions à la fin rendent d’ailleurs la lecture indispensable puisque les Nihil s’en ressortiront définitivement changés.

     

    Vous connaissez la musique

    Un couplet obligatoire, comme pour presque chaque critique (j’espère que ce point ne vous ennuie pas à force) la caractérisation des personnages est encore une fois sans fausse note.

    Chacun d’entre eux, ancien comme nouveau, joue sa partition à la lettre, ça sonne juste du début à la fin que ce soit pour les Jedi qui doivent faire face aux préceptes de leur ordre, ou encore la romance entre les deux nouvelles héroïnes. C’est beau, c’est harmonieux, tout est parfait.

    Notons d’ailleurs des destins chamboulés pour certains et des nouveaux pouvoirs pour d’autres ! Que demander de plus ?

     

    En conclusion, un nouveau roman solide pour la Haute République mais qui aurait gagné à être plus palpitant au vu des sujets et complots traités.



    + Les plus

    - Les personnages
    - L’intrigue Nihil avance

    - Les moins

    - Héros non moteurs, ils subissent

  • 15/06/2021
     (60 %)

    Après le roman adulte The Rising Storm et le roman jeunesse Race to Crashpoint Tower, place au roman jeune adulte de cette deuxième vague de la Haute République : Out of the Shadows, écrit par Justina Ireland, dont les événements se déroulent quelques mois après les deux romans pré-cités.

     

    I) Voyage au bout… d’on ne sait pas trop quoi

    Pour résumer mon enthousiasme à l’écriture de cette critique, sachez que ça fait en gros une semaine que j’ai terminé le bouquin, bouquin que j’ai mis à peu près deux semaines à lire tellement il était… long. Pas nécessairement long en terme de pages (environ 400 pages, c’est tout à fait dans la norme pour les romans young adult Star Wars), mais long en terme de… bah, tout le reste.

    Bien que l’envie ne soit pas présente, il faut quand même que je justifie pourquoi je dis tout cela. Que dire ?
    - Que le synopsis officiel du bouquin nous tease un truc de fou dans un secteur éloigné de la galaxie… alors que les héros ne s’y rendent que pendant 30 pages à la fin ?
    - Que les scènes d’action doivent tenir en tout et pour tout 40 pages dans le roman ? (Je suis très loin d’être fan du zim-bam-pouf débile en mode « posage de cerveau », mais il y a quand même un juste milieu que j’attends dans un roman SW…)
    - Que lorsqu’on laisse apparaître un point intéressant, on repart pour 50 pages d’atermoiements avant que l’on en reparle ?
    - Que la fin, que l’on attend depuis le début, est tellement ridicule que l’on regrette finalement d’être arrivé au bout ?

    Fort heureusement, quelques points arrivent à sauver le roman.

     

    II) De bons apports

    Déjà, le livre n’est pas mal écrit. Loin de là. Comprenez par là que si j’ai mis des plombes à lire le roman, ce n’est pas en raison du style de l’auteure.

    L’avantage de ce roman, c’est que, malgré les longueurs énormes qu’il présente, il a tout pour devenir néanmoins un indispensable. Pourquoi donc ? Tout simplement pour le lore (les informations) qu’il nous dévoile. Que ce soit sur les personnages (dont certains sont inattendus et font de beaux liens avec le reste de l’UE), certaines organisations, des armes, le livre regorge d’informations nouvelles et, avouons-le, très intéressantes, qui permettent de raccrocher le lecteur après trois pages d’ennui et une certaine envie de faire la sieste. Toutes ces informations laissent des pistes pour de futures intrigues et c’est appréciable.

    L’autre point fort, et ça commence à devenir une habitude dans les œuvres de la Haute République, ce sont les Nihil. Quel bonheur de lire les (trop rares) chapitres qui leur sont consacrés ! Ce sont eux qui sont au cœur de l’intrigue, qui la font avancer (bien plus vite que les héros Jedi d’ailleurs).

    Enfin, la caractérisation des héros (qu’ils soient Jedi ou non, nouveaux ou non) vaut aussi le détour.

     

    Conclusion :

    Out of the Shadows est certes un roman très bien écrit, avec des personnages (anciens et nouveaux) très intéressants et de nombreuses informations utiles sur la période, mais son absence totale de rythme et son manque cruel d’action viennent ternir l’ensemble. C’est assez regrettable.

  • 13/03/2022
     (80 %)  •  Langue : VF
    Je trouve ce roman assez étrange avec ce paradoxe énorme entre son synopsis, la façon dont il essaie de nous faire croire qu'il est une petite histoire sans prétention et son importance pour l'histoire de la Haute République. Que ce soit pour l'évolution des Nihil ou pour celle des Jedi présents qu'on reverra sans aucun doute dans la suite de cette histoire, "Hors de l'ombre" est tout autant un must Read de la saga que L'orage gronde et j'ai bien peur que de nombreux lecteurs passent à côté de celui-ci.

    Tout ça, c'est très intéressant, mais est-ce que le Roman est bon ? Eh bien, étrangement oui ! Je dis étrangement, car c'est sans aucun doute le roman de la HR avec le rythme le plus surprenant, la véritable histoire (réunissant nos protagonistes) ne commence que pour les 100 dernières pages et l'action à proprement parler n'éclate qu'à 50 pages de la fin. Et pourtant, on ne s'ennuie pas jusque-là.

    Le style est très agréable et ça se lit tout seul, les anciens personnages sont agréables à retrouver et les nouveaux sont un plaisir à découvrir. L'intrigue politicocommerciale est super intéressante pour le lore de l'Univers et permet de creuser l'histoire d'éléments secondaires, mais pas moins importants des prochains siècles. Bref, un savant mélange qui permet d'éveiller la curiosité et l'envie de lire la suite.

    Petit Big up à Vern que j'ai découverte et adoré dans ce roman (n'ayant pas lu les romans jeunesse), un petit bijou !

    Pour conclure, un roman qui semble dispensable, mais qui ne l'est pas du tout ! Un roman qui pourrait paraitre ennuyeux et qui ne l'est pas du tout et une nouvelle réussite pour la Haute République qui l'est totalement.
  • 31/03/2022
     (50 %)  •  Langue : VF

    La Haute République, c’est la nouvelle ère éditoriale de la saga. Se déroulant 200 ans avant les événements de La Menace Fantôme, cette nouvelle aventure est découpée en phases, chacune d’elles étant constituées de plusieurs vagues de publications.

    Hors de l’ombre clôt la deuxième vague de publications de la première phase.

     

    Une intrigue ? Là où on va, on n’a pas besoin d’intrigue !

    Il n’y a pas vraiment d’intrigue dans ce roman.

    On s’en rend compte très vite, dès les premières pages, et cela ne va pas aller en s’améliorant : les personnages gagnent du temps. Beaucoup de temps. Trop de temps. Alors que Vernestra et son Padawan sont convoqués sur Coruscant, on se dit que le prochain Chapitre les mettant en scène nous les montrera logiquement sur la capitale, ou au moins lors du trajet. Mais non. On les verra en train de manger, en train de discuter, en train de préparer leurs affaires, en train d’embarquer, etc. Et c’est la même chose pour l’ensemble du roman !

    Et du coup, si vous aurez vite compris que l’intrigue tourne autour d’un nouveau mystère lié à l’hyperespace, mystère sur lequel les personnages vont enfin inquiéter pendant une grosse vingtaine de pages avant que les dernières ne soient consacrées à la résolution du roman. Et surtout, surtout, le dit-mystère est résolu pour le lecteur quasiment dès sa formulation, étant donné que Justina Ireland tue dans l’œuf le peu de suspense que l’intrigue pouvait procurer ! L’ensemble est donc long, mou, peu rythmé, et comme si ça ne suffisait pas, les personnages prennent parfois (souvent?) des décisions douteuses voire irrationnelles.

     

    De nombreux personnages au potentiel intéressant...

    A l’image du roman En pleines ténèbres, Hors de l’ombre joue la carte du casting resserré. Quatre Jedi, tous issus de précédents romans, vont traverser ces pages en compagnie des nouveaux-venus que sont Sylvestri Yarrow, Jordanna Sparkburn et Xylan Graf. Si ce dernier personnage semble le plus savoureux du lot, il ne va malheureusement guère plus loin que le cliché de ce type de rôle (le beau gosse riche, intelligent, hautain et un peu pourri) et m’a fait visuellement penser à Ronen Tagge de la nouvelle série Doctor Aphra (transition toute trouvée pour vous glisser qu’une ancêtre de notre bonne archéologue va faire son apparition dans quelques pages).

    Le roman profite notamment du format « jeune adulte » pour développer Vernestra Rwoh et Imri Cantaros, déjà vedettes du roman jeunesse Une épreuve de courage, en leur développant des compétences propres : un don de vision de l’hyperespace (héhé!) pour Vernestra et une empathie extrême pour Imri.

    Et il y a les nouvelles venues, Sylvestri et Jordanna, plutôt bien introduites et au caractères trempés. Très différentes l’une de l’autre, les deux jeunes femmes ont évidemment un lien et une histoire d’amour passée qui ne va demander qu’à redémarrer. Mais la rupture passée a laissé des traces, et rien ne dit que les sentiments passés sont toujours d’actualité !

     

    mais qui tournent très vite en rond !

    Sauf que ces traits de caractère ne sont pas suffisants pour développer des personnages, qui ne vont jamais, non jamais, sortir du cadre fixé par l’autrice. Jordanna Sparkburn en est l’exemple type : dès lors qu’elle retrouve Sylvestri, le personnage s’éteint, perd sa « gouaille » et n’existe plus pour elle-même mais en tant qu’ex de Sylvestri. Cette même Sylvestri passera d’ailleurs le roman à se reprocher de prendre de mauvaises décisions sans pour autant révéler la vérité lorsqu’elle en l’occasion. Son histoire avec Jordanna parasite la mince intrigue car elle est déjà vue et revue, alignant habilement tous les clichés possibles (les holofictions, le coeur brisé, le baiser au bon moment, etc). Xylan Graf joue à qui manipulera qui et, au final, on ne sait absolument pas ce qu’il en est le concernant.

    Et je n’allais pas oublier les pires du lot : les Jedi.

    Nos Jedi, donc, sont totalement passifs. Ils ne communiquent pas, ils se mentent les uns les autres, ils sont béats (Reath, je parle de toi!), Vernestra est à la limite de l’insupportable, ment à son ancien Maître et décide donc, tout en lui reprochant de ne pas davantage s’impliquer contre les Nihil (il y aurait d’ailleurs de quoi dire là-dessus)… de lui cacher des choses sur ce qu’elle trouve. Et j'en passe. Mouais.

    Oserais-je dire que le problème du casting, c’est bien son jeune âge ? Toute la difficulté d’un roman jeune adulte est de, parfois, greffer quelques adultes, ce qu’avait su faire en son temps En pleines ténèbres. Mais là, nous avons des adolescents, tout au plus des jeunes adultes, tous les principaux personnages ont au maximum 21 ans. Et ça se voit. Ils se comportent comme des ados. Tous.

     

    Et les Nihil, dans tout ça ?

    Vous avez vu les Nihil dans ce roman, vous ?

    Le premier Chapitre les impliquant donne l’impression que dans ce roman va se jouer un jeu de dupes entre les factions des uns et des autres, avec le retour de Nan, une mention d’un personnage de la série La Haute République d’IDW, Lourna Dee qui rôde dans le coin… Mais cette impression est trompeuse. Les Nihil n’ont aucun véritable rôle, et ils jouent les croque-mitaines sans que ce ne soit jamais montré, sans que l’on ne comprenne vraiment le pourquoi du comment (la boîte à énigme, le rôle de l’Oracle, etc). Alors Justina a du se dire qu’il fallait nous les rendre redoutables, et pour cela, nous allons avoir droit à un mini-affrontement où quatre (quatre, vous avez bien lu) Jedi vont faire face à une poignée de Nihils… et disons que la performance des Jedi ne sera pas à la hauteur.

    Ah, Valo me manque...

     

    Bilan

    J’avais déjà eu du mal avec le premier roman jeune adulte de cette saga éditoriale. Mais Hors de l’ombre est pire. J’en suis venu à me demander si le roman servait à quelque chose, avec ces personnages qui s’agitent pour rien et son intrigue rachitique. Et pourtant… A l’issue du roman, un événement se produit, qui va peut-être rebattre les cartes pour le plan de Marchion Ro. Ou pas. Allez savoir, tiens.

    Encore faut-il avoir l’envie de retrouver les personnages du roman. Disons poliment que je ne suis pas spécialement pressé à cette idée.

     

    NOTE : 50 %