Guet-apens

- Titre original Prelude: Into the Trap - Darth Vader (2020) #12
- Genre Comic-Book
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Séries
War of the Bounty Hunters
(Vol. 4)
Dark Vador (2020) (Vol. 2.5) - Univers Officiel
- Année et période +3 (Empire)
- Scénariste(s) Greg Pak
- Dessins Guiu Vilanova
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Synopsis :
Prélude à la guerre des chasseurs de primes : Restauration
- De retour au bercail après sa rébellion contre l'Empereur, Dark Vador affronte les horreurs de la reconstruction dans les laboratoires secrets de Coruscant.
- Alors qu'il s'évanouit sous les outils, rêve-t-il encore de revanche contre son maître ? Ou bien ses pensées dérivent-elles vers son fils, et vers ses amis qui rendent Luke Skywalker si vulnérable ?
- Ne manquez pas le prochain nouveau chapitre de l'évolution de Vador - avec la révélation de la première fois que le Seigneur Noir a appris le nom Han Solo !
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Difficile exercice que ce douzième épisode de la série Darth Vader qui, comme les autres titres, va se retrouver plongé en pleine War of the Bounty Hunters. Il faut donc justifier que le Sith, lui aussi, veuille mettre la main sur Han Solo, alors même qu’il l’a donné à Boba Fett dans L’Empire contre-attaque sans que cela ne semble le gêner outre-mesure, une équation difficilement soluble… et Greg Pak va avoir du mal à nous donner une raison entièrement satisfaisante.Si Vador se joint à la fête, c’est parce qu’il doit le faire (on comprend bien qu’éditorialement, il ne pouvait en être autrement) mais tout ça sonne assez creux, assez artificiel. Les flash-backs, caractéristiques de cette série, sont fades, Solo a autrefois échappé une fois à Vador. Oui, et… ? Ça ne va pas plus loin que cela. Le numéro s’achève cependant avec une alliance assez prometteuse, Ochi de Bestoon s’imposant comme un personnage qui a du bagout, une certaine capacité à passer d’un maître à l’autre. On verra ce que cela donne, et si le titre justifie l’implication dans le crossover à venir.
En revanche, une interrogation me taraude : lorsque Vador affirme à lui-même qu’il va tuer son fils… a-t-il l’intention de le faire afin de rester le préféré de l’Empereur ou bien, d’une certaine façon, afin de l’empêcher de devenir un nouveau Vador, esclave de l’Empereur ? Il y a de quoi creuser, tiens. Espérons que Greg Pak saura exploiter ce qui n’est peut-être qu’une phrase en l’air !
Aux dessins, exit Raffaele Ienco qui souffle un peu le temps de se lancer dans le prochain arc, et bienvenue à Guiu Vilanova, dont c’est la première apparition sur la licence me semble-t-il… dans un style finalement assez similaire à celui du dessinateur italien. A tel point que j’ai cru au départ que le dessinateur était le même, ce qui est plutôt bon signe ! Le trait moins enfantin, moins « naïf », les tons moins colorés, tout cela sied bien à un personnage comme Dark Vador. Vilanova pourrait représenter une alternative efficace à Ienco dans le futur !
Un numéro qui rehausse le niveau après un second arc décevant, mais essentiellement grâce à sa partie graphique plutôt sympathique. Car si du point de vue du scénario de Greg Pak, l’objectif est atteint (Vador va participer à la War of the Bounty Hunters), il est atteint sans grâce, sans trop forcer. Vador participe parce que c’est Vador, et qu’il se découvre une soudaine rancune vis-à-vis des alliés de son fils. Moui.
Note : 60 %