Durant les jours de la Haute République, une équipe de Jedi inexpérimentés se précipitent vers Trymant IV pour aider les citoyens après qu'une attaque des Nihils, une bande de dangereux maraudeurs, a laissé la cité en feu. Les Padawans Lula, Farzala en Qort font de leur mieux pour aider le plus de gens que possible.
Pendant ce temps, Zeen et Kriz, membres d'un groupe qui en veut aux Jedi et les craint, doivent décider s'ils peuvent accepter leur aide ou s'ils veulent essayer de sauver la situation par eux-mêmes.
Que je regrette d’avoir lu les romans The Rising Storm et Race to Crashpoint Tower avant d’avoir fini le premier arc de ce comics. D’autant plus qu’avec le roman adulte, j’ai deviné une des révélations du comics. Cela étant dit, je n’en tiendrai pas rigueur dans cette critique puisque ce n’est pas la faute du comics, étant donné qu’il est bien sorti avant le roman.
Petit disclaimer d’ailleurs, le roman jeunesse, Race to Crashpoint Tower sort en français deux mois avant le comics. NE LE LISEZ SURTOUT PAS, on retrouve dedans certains personnages du comics qui vous spoileront toute cette histoire.
Revenons-en à The High Republic Adventures, un comics qui nous fait suivre une ribambelle d’apprentis Jedi ainsi que deux autres personnages qui vont se retrouver au cœur de la guerre contre les Nihil mais dans des camps opposés.
Scénario : ça s’étoffe à mesure qu’on avance
Là ou le comics adulte de Marvel se passe au lendemain de La Lumière des Jedi et aura droit à au moins deux arcs avant la vague suivante, ici plusieurs semaines ont passé et la fin de l’histoire nous mène aux portes de la seconde vague. Comme vous vous en doutez, l’intégration est parfaite et maintenant que j’ai lu The Rising Storm, c’est même encore mieux, car on y découvre certains visuels qui se retrouveront dans le roman, que ce soit entre autres des personnage ou des vaisseaux.
Côté scénario, on est dans une classique tragédie grecque ou Shakespearienne, dans laquelle un couple d’ «amis» se retrouve dans des camps opposés en pleine guerre Nihil. Tous les éléments sont là, de la naïveté de la jeune fille à la rage du garçon, manipulé par Marchion Ro lui-même.
Rien de neuf sous le soleil me direz-vous. Et bien pas forcément, le rapport de la gentille gamine à l’Ordre Jedi est intéressant, dans le sens où elle est déjà un peu âgée mais possède de très forts pouvoirs liés à la Force. Dans ce cas que faire ? L’entrainer ou pas ? Surtout quand on découvre Yoda en maître bienveillant, déjà à cette époque.
Le reste de l’intrigue reste très convenu à un détail près : que voulaient les Nihil sur ce monde ? Que cherche Marchion Ro ? Hé bien si le comics n’est pas assez clair à vos yeux, la révélation vous attendra dans le roman.
Enfin des pistes sont lancées pour la suite mais pas forcément pour le/les personnages auxquels on pense. D’ailleurs à mon avis, en ce qui concerne cet élément, un autre média risque fort d’être annoncé…
36%
Dessins : vous n’allez pas aimer
Mais moi si ! Ne me demandez pas pourquoi, d’où je tire cette sensibilité… Je pense qu’après plus de 15 ans à lire des comics,; j’en ai un peu assez des dessins mainstream, convenus, avec toujours la même colorisation. Ceux pour plaire au plus grand monde.
Ici, la première chose qui saute aux yeux c’est que c’est chargé, très fouillis et ça dégueule de détails. Mais en quoi est-ce une mauvaise chose ? Vous avez peur de vous chopper une indigestion rien qu’en regardant des dessins ?
Je pense que ce qui me plait autant, c’est que les comics jeunesse d’IDW nous ont habitués à des planches très simples où seuls les personnages font l’attention de l’artiste pour ensuite proposer des décors vides et lisses, quand il y en a. Ici c’est le bazar, et j’aime ça !
Autre détail qui a son importance : la colorisation, ça tranche on est dans de la pastel pop ! Pas une pastel claire qui s’estompe, ni une colorisation flashy lumineuse, on est sur de la pastel très colorée. Ca change de ce qu’on voit d’habitude donc considérez-moi comme conquis !
44%
En conclusion, on tient entre nos mains un comics Star Wars qui dénote par son côté graphique mais qui reste très classique sur son scénario, malgré quelques surprises à droite à gauche.
- Des dessins qui changent
- Le final
- Scénario Shakespearien déjà vu à maintes reprises