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L'orage gronde
  • Titre original The Rising Storm
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -231 (Haute République)
  • Auteur(s) Cavan Scott
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    À la suite de la Grande Catastrophe de l'hyperespace et de l'héroïsme des Jedi, la République continue de croître, rassemblant davantage de monde sous une même bannière unifiée. Dirigée par la Chancelière Lina Soh, l'esprit de l'unité s'étend à travers la galaxie, avec les Jedi et la nouvelle station qu'est le Flambeau Stellaire comme avant-garde.

    Pour célébrer cela, la chancelière planifie la Foire de la République, un spectacle montrant les possibilités et la paix d'une République grandissante - un précepte que les Jedi espèrent promouvoir. Stellan Gios, Bell Zettifar, Elzar Mann et d'autres se joignent à l'événement en tant qu'ambassadeurs de l'harmonie. Mais alors que les yeux de la galaxie se tournent vers la Foire, la fureur des Nihil fait de même. Leur leader, Marchion Ro, a l'intention de détruire cet esprit d'unité. Sa tempête descend sur l'apparat et la fête, semant le chaos et réclamant vengeance.

    Alors que les Jedi luttent pour freiner le carnage des Nihil, ils en viennent à faire face à la véritable peur que leur ennemi prévoit de lâcher sur la galaxie. Le genre de peur dont même la Force ne peut les protéger.

  • Note du staff SWU
     (92 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 8 commentaires)
     (95 %)

    The Rising Storm est le second roman adulte de ce programme d’envergure et comme son prédécesseur, il inaugure la seconde vague. Au programme : la grande Foire de la République bat son plein, mais c’est sans compter sur les dangereux Nihil.

     

    L’enfer de Dante

    Ce livre ne nous laissera pas indemne, tout comme il ne laissera pas la galaxie indemne. Je crois que la principale force de ce livre, c’est de le commencer avec un optimiste certain pour finalement descendre petit à petit les huit premiers cercles de l’enfer.

    Cavan Scott maitrise son sujet : après la Catastrophe monstrueuse qu’on a pu voir dans la première vague, on commence ce livre en se disant que ça ne sera jamais pire, que son sujet sera plus léger. Et il est doué car il ne fait rien pour nous contredire, le début est merveilleux, les Jedi gagnent, tout le monde profite de la vie, de la fête, et les relations galactiques sont au beau fixe.

    Et puis les Nihil mettent leur plan à exécution et l’horreur s’installe. Au début c’est anarchique, difficile à lire, on ne comprend pas exactement ce qui se passe, ce qui nous va très bien car leurs victimes ne comprennent pas non plus.

    Enfin un rythme effrayant s’installe et on ne lâche plus le livre jusqu’à ce que la fumée retombe. On se retrouve face à un champ de bataille violent, dévasté, en ruines. L’horreur est palpable car cette fois, ça s’est joué devant nos yeux. Ce n’est plus une catastrophe de masse qui ne laisse même pas un corps, ou une tache de sang. Les dégâts sont visibles à nos pieds.

    Finalement, on croyait que ça ne pouvait pas être pire ? Cavan Scott a voulu nous montrer qu’on avait tort et il a réussi. Mais dites-moi, on n’en est qu’au huitième cercle de l’enfer, non ?

     

    Un peu de beauté

    Bon, avant qu’on aille explorer ce que nous réserve notre cher auteur dans la dernière strate de Lucifer, attardons-nous sur la beauté qu’offre à la fois « le calme avant la tempête » et la tempête elle-même.

    Premièrement, je crois que je vais recommander ce livre pendant le « Pride Month ». La candeur, la simplicité des personnages queer de ce livre fait plaisir à voir. D’autant plus que ces personnages ainsi que d’autres y vont tous de leur romance propre. Qu’il est agréable de juste voir deux garçons qui se plaisent, échanger ensemble et apprendre à se connaitre. Ou découvrir un peu plus loin les œillades de deux filles, ou encore après une relation hétérosexuelle consommée. Tout est sur le même plan, tout est parfaitement établi, tout est normal.

    La première partie du livre va vraiment déborder de romance fleur bleue, ou tout simplement de besoins charnels à assouvir. Ce point avait été laissé de côté dans le premier roman adulte pour pouvoir présenter longuement la période, c’est aujourd’hui corrigé !

    Le second point beauté que je souhaite mentionner, c’est l’épique de certaines scènes. Je dois dire que par moment, les images s’imposaient dans mon esprit, c’est très visuel. On reconnait bien là un auteur de comics !

     

    Le diable nous attend

    L’instant douceur vous a requinqué ? On y retourne.

    La poussière retombe et que voyons-nous ? Une échelle, il reste une strate à explorer. L’évènement majeur du livre a beau prendre fin, on fait les comptes des blessés est des morts mais il n’empêche qu’il reste pas mal de pages… Que nous réservent-elles ?

    Heureusement qu’il reste ces pages, car en plus de faire avancer la situation galactique du point de vue des Nihil, Scott se souvient du teasing de son collègue Charles Soule au sujet de Marchion Ro, le chef des fameux maraudeurs Nihil. Quel est donc son plan ? Son objectif ?

    Il faut lire les dernières pages pour découvrir la sanglante vérité et alors qu’on se retrouve face au mal en personne, il temps de quitter son antre, fermer le livre, et redouter notre prochaine rencontre.

     

    Point de vue galactique ?

    Rapidement, maintenant qu’on a fait le tour du roman, je dois dire qu’il est un peu décevant de l’avoir lu en avance car j’y ai découvert des événements du second arc du comics Marvel mais aussi de celui d’IDW. Enfin l’ensemble du roman jeunesse de cette seconde vague est aussi spoilé dans ce roman.

    J’ai beau m’attrister de ces spoils, ça montre encore une fois le magnifique travail d’équipe qu’est La Haute République. Continuez comme ça !



    + Les plus

    - Oh violence macabre !
    - Je n’étais pas prêt pour la fin

    - Les moins

    - Pas mal de spoils des autres œuvres

  • 26/05/2021
     (92 %)

    Premier roman de la deuxième vague de la Haute République, The Rising Storm, écrit par Cavan Scott, nous plonge un an après les événements de La Lumière des Jedi et la Grande Catastrophe d’Hetzal. Après un début en fanfare, cette suite est-elle aussi bien ?

     

    I) Le calme avant la tempête

    Là où La Lumière des Jedi nous plongeait directement dans l’action, avec la Grande Catastrophe arrivant dès les premières pages du livre, The Rising Storm démarre beaucoup plus calmement, avec une première moitié au rythme, disons-le, très lent. Ceci déroutera peut-être quelques lecteurs, mais avec le recul, ce n’est pas un défaut. C’est même admirablement bien joué de la part de Cavan Scott.

    Explications : comme l’indique le synopsis, la Foire de la République est sur le point d’avoir lieu sur Valo. Cette grande manifestation vise à promouvoir la grandeur de la République, à grands coups d’événements tous aussi majestueux les uns que les autres. Les politiciens et  hauts fonctionnaires de la République sont tous là, accompagnés de pas mal de Jedi (ceux qui ne sont pas occupés à traiter une autre menace que les Nihil). La première moitié du livre nous présente donc le faste de cette Foire, tout en semant quelques germes sur ce qui va se passer par la suite.

    Car arrive ensuite le chaos. À l’instar de la Grande Catastrophe, la République va souffrir, jusqu’au plus profond d’elle-même, et certains symboles que l’on aurait pu croire inattaquables vont aussi être visés. Difficile d’en dire plus sans trop spoiler, mais la deuxième moitié du roman est un enchaînement de combats contre les Nihil, ça tape dans tous les sens, y’a des rebondissements de partout, personne n’est à l’abri, et vous n’êtes pas prêts pour ce qui se passe à la fin du livre ! L’idéal de la République est en train de vaciller, les remises en question sont nombreuses, et ceci augure plein de bonnes choses, pour nous lecteurs, par la suite.

    À noter que l’écriture de Cavan Scott est parfaite, et ces deux « temps » dans l’histoire n’empêchent absolument pas d’avoir une lecture très fluide.

     

    II) Des personnages au top

    Certains reproches émis, très justement, à l’encontre de La Lumière des Jedi, disaient que, du fait de la quantité importante de nouveaux personnages dans la période, leur développement n’était pas trop poussé et l’on n’avait pas cet attachement vis-à-vis d’eux. Dans The Rising Storm, le casting est davantage resserré, et le focus est mis sur quelques-uns d’entre eux. On apprend ainsi davantage de choses sur le passé de certains Jedi, pour notre plus grand plaisir. De nouveaux personnages sont également introduits, comme la mercenaire Ty Yorrick, qui a un potentiel certain.

    L’autre grosse force du côté des personnages, ce sont les Nihil, qui sont ici encore plus développés que précédemment, ayant même droit à leur « intrigue dans l’intrigue » du roman. Ce ne sont définitivement pas de vulgaires méchants sans profondeur, mais bel et bien un « peuple » à part entière. Marchion Ro se révèle être excellent dans ses machinations et la fin du roman ouvre encore davantage de possibilités.

     

    III) Interconnexion

    The Rising Storm nous offre son lot de personnages issus des romans jeunesse et Young Adult de la vague précédente, ainsi que des comics. Comme on pouvait s’y attendre, c’est donc mieux d’avoir lu le maximum de choses de la première vague pour bien cernes lesdits personnages. C’est donc une bonne chose, car c’est ce que l’on attend d’un projet cross-media.

    Là où le bât blesse, c’est concernant la connexion avec le roman jeunesse Race to Crashpoint Tower de cette deuxième vague. J’y reviendrai dans la critique de ce dernier, mais Cavan Scott n’hésite pas à en spoiler la quasi-intégralité de l’intrigue dans The Rising Storm. C’est un peu dommage car on a vu lors de la première vague que l’on pouvait faire des références à l’une des autres œuvres sans verser dans le spoil complet. Mais ça ne reste qu’un détail, qui se devait d’être signalé.

     

    Conclusion :

    La Haute République continue sur sa lancée, avec un roman au rythme certes différent du premier roman adulte, mais néanmoins extrêmement bien écrit. Des personnages attachants, une intrigue incroyable et un cliffhanger dont vous n’êtes pas prêts de vous remettre ne pourront que vous combler !

  • 05/02/2022
     (90 %)  •  Langue : VF
    Terminé ! Encore une fois, la Haute République surprend et fait du bien.

    Après La Lumière des Jedi, j'attendais énormément de ce second roman adulte, j'espérais de nouveau vibrer avec les personnages, être plongé dans l'action et dévoré les pages pour découvrir la suite.
    Et ça n'a pas loupé ! :D

    Cavan Scott nous offre ici un récit dans la droite ligné LOTJ, on y retrouve les personnages qu'on a appréciés dans la première vague et on en découvre de nouveaux. Et c'est un des points forts du roman, pas mal de monde avait reproché à LOTJ de ne pas assez développé ses personnages qui étaient en trop grand nombre. Ici, on suit aussi une sacré ribambelle de personnalité et de tempérament différents et pourtant, chacun d'entre eux sont au centre de quelques choses et en refermant le bouquin, on a vraiment l'impression de mieux les connaître qu'en ayant commencé.

    La première partie du roman peut paraître un peu lente et je le comprends, mais elle permet de s'attarder sur des personnages qu'on n'avait que trop peu suivis dans la première vague, Elzar, Stellan et Bell évidemment en têtes.
    Cette partie permet aussi de montrer littéralement "le calme avant la tempête". Les oiseaux chantent, le soleil brille, les amourettes sont de mise et l'insouciance règne... Sauf que !

    Une fois la première moitié terminée, c'est très complexe de s'arrêter de lire, on veut constamment voir la suite, on s'inquiète pour nos chouchous et on se demande vraiment comment désamorcer une situation comme celle-ci, si toutefois c'est possible...
    C'est ici, au cœur de la catastrophe et où nos personnages sont les plus vulnérables qu'on les découvre sous un nouveau jour et où leur développement prennent une toute autre tournure. Le récit y est merveilleusement bien construit, décousu, rapide, par bride, on est autant perdu que les personnages face à l'événement. Une immersion garantie.
    Au-delà de ça, les scènes sont très visuelles, extrêmement graphiques, on voit les choses se dérouler devant nos yeux, on est dans l'histoire, dans l'action.

    Puis vient une troisième partie, de nouveau plus calme, encore sous le choc, mais lucide. Et les découvertes et autres rebondissements ne manque pas à l'appel dans cette petite centaine de pages restantes. Impossible de finir un chapitre sans en commencer un nouveau.

    Spoiler: Afficher
    Hâte d'en apprendre plus sur l'Égaliseur, sur les origines de Ro et sur tous ces mystères qui entourent ses motivations et sa haine des Jedi.
    Je mettrai tout de même un petit bof sur le sort de Loden, d'accord, que ça arrive maintenant sert à créer une menace encore plus grande pour les Jedi, mais l'impact chez le lecteur est assez réduit, car passer la fin de LOTJ, son sort ne fait plus trop de doute...


    Avant de conclure je vais donner mes quelques mentions spéciales :

    Spoiler: Afficher
    - Elzar Mann (et Samera)
    - OrbaLin (Une classe sans pareille)
    - Bell (que pourtant je n'avais pas beaucoup aimé dans LOTJ)
    - Ro, Ro et encore Ro ! :love:
    - La Grande Chasseresse


    Bref ! Encore un très bon roman pour cette Saga, hâte de pouvoir continuer cette aventure dans les prochains bouquin en espérant que cela reste toujours aussi prenant et intéressant.

    Pour la lumière et pour la vie comme ils disent :hello:
  • 10/03/2022
     (90 %)  •  Langue : VF

    La Haute République, c’est la nouvelle ère éditoriale de la saga. Se déroulant 200 ans avant les événements de La Menace Fantôme, cette nouvelle aventure est découpée en phases, chacune d’elles étant constituées de plusieurs vagues de publications.

    L’Orage gronde lance la deuxième vague de publications de la première phase.

     

    Un changement de rythme certain

    La Lumière des Jedi, roman inaugural de cette ère, démarrait avec une première partie apocalyptique, permettant de nous présenter les très nombreux nouveaux personnages avant d’adopter un rythme un peu plus posé nous montrant les conséquences de la Grande Catastrophe. Étonnamment, L’Orage gronde choisit de ne pas conserver ce découpage mais de nous proposer, finalement, l’inverse : la première moitié du roman présente les principaux protagonistes amenés à intervenir, met en place tous les éléments, fait monter la pression, jusqu’à ce que les choses dégénèrent. Et c’est peu dire qu’effectivement, les choses vont dégénérer.

    Car les Nihil sont de retour, et si dans le premier roman, ils jouaient bien leur rôle de pirates, là, sur Valo, ce rôle est abandonné pour un autre, beaucoup plus dramatique : celui de terroristes galactiques. Difficile en effet de ne pas faire un parallèle entre les actes commis, l’absence d’autre objectif précis que celui de semer la terreur et de tuer le plus de civils innocents possibles lors d’une manifestation joyeuse et festive, et ce qui peut se produire encore trop souvent sur notre planète. En résulte un goût amer à la lecture mais une implication totale de la part du lecteur.

     

    Quand il n’y en a plus, il y en a encore !

    L’attaque sur la Foire de la République est terminée, et nos héros pansent leurs plaies. Pourtant, il reste encore une petite cinquantaine de pages… Vous l’aurez compris, Cavan Scott nous réserve une dernière surprise.

    Difficile de l’évoquer sans risquer de divulgâcher quoi que ce soit, reste que cette dernière partie laisse une drôle d’impression à la lecture. L’atout de Ro se dévoile enfin, mais cela se produit sur une page et demi, deux au maximum, ce qui fait que finalement, on n’a guère le temps de comprendre ce qu’on lit que c’est déjà fini. Pour ceux qui ont lu, cela m’a évoqué le nuage de fumée noire de la série TV Lost, les disparus. A voir ce que les auteurs comptent faire de ceci, j’imagine que ce sera au centre du troisième et dernier roman adulte de la première phase (et nous n’aurons pas longtemps à attendre, le dit-roman est prévu pour fin juin chez nous) !

     

    Les références aux autres œuvres

    En tant que roman de lancement de la deuxième vague, L’Orage gronde se doit de faire un point sur les événements de la première vague, ou sur la raison du pourquoi de certains absents. Ainsi, si le lecteur complétiste de la Haute République sera ravi de voir être mentionné ce qu’il se passe dans la série Marvel La Haute République, si l’absence d’Avar Kriss, l’Héroïne de Hetzal, est régulièrement justifiée et rappelée… le lecteur qui ne suit que les romans, a fortiori les romans adulte, aura de quoi se demander s’il n’a pas loupé un épisode. Et en même temps, il aura raison : c’est bien le cas.

    La Haute République, c’est un ensemble d’œuvres interconnectés, qui se font toutes références. Les séries de comics, les événements de La Lumière des Jedi, Ty Yorrick… et La Tour des Trompe-la-mort. Le roman jeunesse de cette deuxième vague se déroule pendant les événements de L’Orage gronde, et si lire le roman jeunesse n’a que peu d’intérêt avant le roman adulte, le roman adulte divulgue allègrement une grande partie de l’intrigue du roman jeunesse. Vous l’aurez compris, le serpent se mord la queue dans cette affaire, et il n’y a pas de bonne méthode de lecture parfaitement satisfaisante.

     

    Cavan Scott

    L’Orage gronde n’est pas la première incursion de Cavan Scott dans la littérature Star Wars, mais il s’agit de son premier roman « adulte », lui qui était plutôt adepte des récits jeunesse. Le bilan est positif, agréable à la lecture, pas du tout enfantin, mais on sent qu’il s’agit d’un premier travail, et qu’une certaine marge de progression existe. On notera ainsi parfois quelques petites longueurs, des redondances dans les développements des personnages, des répétitions concernant les Nihil (Pan Eyta, notamment)… Il faut dire aussi que passer après l’excellent travail de Charles Soule sur La Lumière des Jedi n’était sans doute pas chose aisée.

     

    L’Oeil voit tout ?

    Un mot, enfin, sur Marchion Ro, grand méchant de cette nouvelle époque. A l’issue de La Lumière des Jedi, Marchion Ro donnait l’impression d’avoir toujours un plan dans le plan, celle d’un individu redoutable et mystérieux. L’Orage gronde donne quelques pistes sur le passé du personnage, mais j’ai eu un peu plus de mal. L’Oeil m’a cette fois donné l’impression de subir quelque peu les événements, de ne pas être aussi impliqué qu’il le devrait, occupé qu’il est à traquer des artefacts. Et j’avoue que j’avais beau avoir fini le premier arc de la série La Haute République – Les Aventures, je n’ai pas été capable de comprendre si les quêtes de Ro dans ces deux œuvres avaient un lien (et auquel cas, cela n’est pas assez explicité à mon sens), ou non (et dans ce cas, on peut s’interroger sur la pertinence de deux quêtes similaires mais différentes).

    Petite déception sur Marchion Ro donc, nettement moins charismatique dans cet opus.

     

    L’édition Pocket

    Un travail irréprochable de la part de l’éditeur, comme toujours. Signalons cependant deux nouveautés très appréciables au dos de la première et de la quatrième de couvertures : un axe chronologique permettant de situer l’ensemble des publications françaises consacrées à la Haute République, et un trombinoscope de l’ensemble des personnages apparaissant dans le roman. Le tout en couleurs !

     

    Bilan

    L’Orage gronde est un roman très réussi, prenant, passionnant même par moments, et qui est indispensable à la grande trame de la Haute République. Un premier essai réussi de la part de Cavan Scott, mais qui n’égale pas (encore?) l’excellence de La Lumière des Jedi !

     

    NOTE : 90 %