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Mission Secrète : Coruscant
     (67 %)

    I) Scénario

    Fond d’histoire classique mais aux développements surprenants. Du complot visant à assassiner l’Empereur c’est du déjà vu, l’Univers Legends l’a fait et l’Univers Officiel aussi (je vous renvoie à Lords of the Sith pour le découvrir) cependant ici c’est fait de manière originale et presque anecdotique.

    En général je n’aime pas les histoires anecdotiques mais le paradoxe de celle-ci c’est qu’elle l’est, alors qu’elle ne devrait pas. Une tentative d'assassinat (je dis tentative car vous aurez tous compris que ça ne marchera pas) sur le chef suprême du Grand Empire Galactique n’est pas quelque chose de commun. Mais justement Palpatine, Sheev de son prénom, va minimiser tout ça pour de une, démoraliser la Rébellion, de deux faire évidement de la propagande, et de trois garder son apparente immortalité. Et en ça je trouve cette histoire originale.

    Ou alors je me fais un film et c’est juste que des attentats sur sa personne arrivent tous les jours, alors un de plus ou un de moins…

    Ensuite, parlons du « héros » : je mets des guillemets, vous comprendrez en lisant. C’est très rare qu’on suive des espions dans un comics, encore moins un espion rebelle et encore encore moins sur Coruscant. On a donc une situation intéressante dans un décor intéressant. Ça reste cependant à nuancer avec les tempéraments de notre héros. Même si ça commence bien avec ses sentiments personnels de rebelle qu’il doit concilier avec son travail au sein de l’Empire, sur la fin on zappe complètement le coté espion pour y aller avec le tractopelle. Finalement ça me montre qu’il est, à mes yeux, un des plus mauvais espions de la galaxie.

    C’est dommage on avait le cadre, l’histoire il ne manquait plus que le personnage et il a fallu que ça coince à ce niveau là…

    37/50

     
    II) Dessins

    Si je ne me trompe pas, Angel Unzueta était l’une des doublures de Checcheto sur Shattered Empire (Les Ruines de l’Empire en VF). Et bien les critiques restent les mêmes. C’est lisse, trop lisse, aucune nuance ou dégradé apporté par la colorisation qui cependant reste assez flashy et donne un côté grandiloquent à ce comics. J’ai vraiment apprécié cette colorisation qui finalement n’a peut-être pas la possibilité d’opérer des gammes de dégradés et de nuances, car le dessinateur ne la lui donne pas

    Sa Leia reste la même, à croire qu’il a reproduit certaines planches de son autre BD. Et globalement tous ses gros plans nous semblent irréels. J’en parlais la dernière fois si on n’a pas un style qui tranche avec la réalité (un style comme celui de Larraz par exemple) et donc qu’on propose un travail plus ou moins réaliste, il faut bien le faire de manière à ne pas avoir ce côté artificiel.

    Enfin pour ce qui est des décors vus de loin il s’en sort beaucoup mieux, même si ses murs et sols restent toujours trop vides.

    30/50



    + Les plus

    Scènes de loin 
    Palpatine comme on aime le détester

    - Les moins

    Artificialité 
    L’espion soldat 
    La couverture

  • 09/12/2015
     (15 %)
    Scénario

    Le scénario a été écrit par Kieron Gillen, un habitué du nouvel univers chez Marvel puisque c'est lui qui est aux commandes de la série Dark Vador depuis le début. Une première pour la série Star Wars donc !

    L'histoire tourne autour d'un agent rebelle infiltré chez les impériaux, sous un faux nom bien sûr, et qui va devoir improviser lors d'une mission de sauvetage. Cette dernière se transforme en une opportunité unique, mais très risquée, et peut changer le cours de la guerre civile. Le scénario est très peu convaincant et pas du tout surprenant ni original. L'Empereur est surpuissant, on a compris, on le sait, alors pourquoi s'évertuer à en rajouter une couche ? Il est diaboliquement malin, mais c'est du vu et du revu. C'est très risqué d'utiliser un tel personnage dans un comics, surtout de manière originale, et c'est dans ce piège qu'est tombé Gillen, c'est dommage. L'utilisation qu'il en fait n'est en rien inédite et n'apporte rien de rien à la série. J'irai même jusqu'à dire à l'univers tout court. Ah si, quand même, il existe des espions rebelles infiltrés sur Coruscant.

    Ce qui me chagrine encore plus, c'est que dans la série Dark Vador, on voit l'Empereur sous un autre jour, avec la manière dont il traite Vador et les affaires qu'il mène à côté. Là, c'est juste le grand méchant pas beau et voilà, rien de plus.

    Si Marvel nous sort des one-shot Annuals de ce niveau à chaque fois, ils peuvent s'abstenir. C'est censé apporter des détails, compléter une histoire ou apporter un peu d'originalité par rapport à la série régulière. Bon bah là c'est raté.

    Dessins

    Au niveau des dessins, c'est Angel Unzueta qui s'y colle, un petit nouveau dans l'univers Star Wars. Bon et bien on ne retiendra pas sa grande première comme une réussite. Les gros plans sur les visages sont totalement ratés (l'Empereur est encore plus moche que d'habitude) et surtout, c'est très lisse. Il n'y a pas de profondeurs dans ses dessins. Quant aux couleurs j'en parle même pas, les visages sont un mélange de bleu et de rose. Donc soit les protagonistes ont fait une grosse baston la semaine d'avant, soit ils ont froid ou ont trop bu, à vous de voir. Une seule réussite (et encore c'est pour être sympa) : Leia, qui n'est pas "personnifiée" mais sous forme d'hologramme, est plutôt réussie, et c'est sûrement parce qu'elle apparaît sous cette forme d'ailleurs.

    Oh et puis la couverture est pas belle non plus (Cassaday (really ???) et Mounts au crayon).

    Vous l'aurez compris, je n'ai pas retenu grand chose de ce comics, qui n'est pas anecdotique mais carrément inutile. Une coquille vide quoi. Ah au fait, c'est une critique sans spoilers mais je vous le dis quand même : l'Empire tue des innocents et fait de la propagande, dingue non ?!
  • 29/12/2015
     (30 %)  •  Langue : VO
    Aussitôt lu, aussitôt oublié. Un scénario vu et revu, qui n'apporte aucun suspense. La seule originalité réside dans la fin du comics, plutôt surprenante. On nous sert un "agent de la rébellion" infiltré au sein de l'Empire pour faire écho à la série Agent de l'Empire de Dark Horse sauf que ça n'arrive pas à la cheville de la série Legends.

    Les dessins sont fades, les contours trop forcés, aucune originalité là non plus.
    Bref, passez votre chemin.
  • 13/06/2016
     (60 %)  •  Langue : VF
    Eneb Ray, un espion Rebelle, a réussi à s'infiltrer sur Coruscant et, sous l'identité de Tharius Demo, joue les officiers Impériaux modèles. Mais lorsque plusieurs Sénateurs sont sur le point d'être exécutés par l'Empire, Ray va devoir pour la première fois de sa vie jouer les héros et tout tenter pour les sauver. Et si, au passage, il a l'opportunité d'abattre Palpatine, il ne va pas se gêner !

    Kieron Gillen est l'auteur de la série Darth Vader, et on le retrouve ici qui fait ses armes sur la série Star Wars pour un Annual qui ne risque pas de bouleverser le statu-quo de la série. Aucun personnage connu si ce n'est une apparition par holotransmission de la Princesse Leia et, bien sûr, la présence d'un Empereur Palpatine machiavélique à souhait et qui entend bien l'emporter sur tous les tableaux.

    C'est un peu le reproche qu'on pourrait faire face au scénario de cet Annual, du coup : les premières pages démarrent bien, on se dit que notre protagoniste va devoir alterner entre ses deux identités pour remplir sa mission... et cet aspect disparaît aussi vite qu'il est apparu. Ray a beau jeu de rappeler régulièrement qu'il n'est pas un héros, ses décisions prouvent le contraire. Tout cela est bien trop facile et on a beau se douter qu'il s'agit d'un piège ; on aurait aimé, dès lors, que les personnages se le disent aussi, ou bien que l'auteur leur impose quelques difficultés supplémentaires. On conviendra que trente pages, c'est sans doute trop court pour accomplir des exploits. Espérons que ce numéro serve d'origin story pour Eneb Ray, et qu'il soit amené à réapparaître dans la suite de la série. Auquel cas le manque de développement du personnage sera justifié.

    Aux dessins, c'est Angel Unzueta qui retrouve donc l'univers Star Wars après son rôle de soutien à Marco Checchetto pour Les Ruines de l'Empire. Lorsqu'il est seul aux commandes, cela passe nettement mieux (du moins, il n'y a aucun élément de comparaison! :transpire: ) mais on pourra peut-être reprocher une colorisation qui fait très « numérique ». Les décors, également, font assez vides... Bon point en revanche sur les visages des différents protagonistes. La couverture de John Cassaday, par contre, est horrible ! :perplexe:

    Difficile de se satisfaire totalement de cet Annual, donc. Nous avons ici affaire à un one-shot assez quelconque, avec un personnage principal finalement peu caractérisé, des dessins agréables sans être extraordinaires... bref, un numéro qui, sitôt lu, est oublié aussi sec. Si le but était de nous donner envie de suivre les aventures d'Eneb Ray, on ne peut pas dire que ce soit un franche réussite ! On verra lors de sa probable réapparition s'il est mieux exploité. :neutre:

    Note : 60%