- C'est un jour triste pour la Résitance qui pleure la perte d'un camarade.
- Mais leur combat est loin d'être terminé - le Premier Ordre doit être stoppé !
- Et la Capitaine Phasma sait exactement ce qu'il faut faire pour que Terex rentre dans le rang.
Scénario : remake de Speed, tu freines t'es mort !
Avec Legend Lost, la série Poe Dameron recommence à nous faire des arcs courts, pour notre plus grand plaisir je dois dire.
Quand on y pense, le format s’y prête bien, on parle de mission de chasseurs : on leur donne la mission, ils arrivent, font exploser quelques trucs et repartent ! Pas besoin d’arc en 6 issues. Même si un arc de cette ampleur de temps en temps permet d’approfondir certains points, comme ce fut le cas du passé et la vie de Terex dans le tome précédent.
Ici la série prend un virage à 180°, on oublie pendant quelques temps Lor San Tekka, on introduit de nouveaux méchants, on se remet des événements tragiques survenus avant et surtout on a un nouveau dessinateur !
Pour un arc en trois issues le scénario est très bien pensé, on commence très doucement avec une introspection de Poe Dameron, ensuite on le remet sur les rails avec une mission littéralement à cent à l’heure le tout en dosant parfaitement bien les effets de suspense. Tout le casting est mis à l’honneur et on apprend à connaitre la nouvelle méchante. Et c’est là que ça coince un peu. Terex avait un charisme fou, qu’il a perdu suite à certains événements, mais cette Malarus est l’archétype, presque le stéréotype, d’une méchante du Premier Ordre (ou de l’Empire). Elle est injustement trop violente et méchante, donne des ordres sans aucune raison et semble franchement un peu idiote. C’est vraiment dommage quand on sait que c’est Terex qui sauvait les tomes précédents.
Finalement même si l’histoire est bouclée à la fin, une ou deux planches de « retour à la maison » auraient été souhaitables.
43/50
Dessins : Dieu merci !
Ne nous voilons pas la face, le gros défaut de la série Poe Dameron était son dessinateur, dessinateur qui n’avait pas le style adapté à une série comme celle-là, Phil Noto. On me dit souvent que je n’aime pas Noto, c’est absolument faux. Je l’ai beaucoup apprécié sur Chewbacca mais Noto, de un, ne tient pas sur la durée, et de deux, n’est pas fait pour dessiner une série sur des chasseurs, son style ne s’y prête pas.
C’est là-dessus qu’Unzueta, que l’on avait déjà vu sur le one-shot #7, arrive et le remplace ! Je n’ai qu’un mot à dire : Hallelujah !
Il a un style vraiment sublime, parfaitement adapté à des vaisseaux et nous fait de magnifiques effets visuels (on a enfin de belles explosions !!!). Il a aussi un découpage des cases et un enchainement de celles-ci très filmique.
Là où ça va coincer un peu c’est les visages. Il fait très souvent des plans de loin qui eux sont très bien réalisés. Mais ce qui l’amuse vraiment c’est les gros plans, il en fait tout le temps ! Malheureusement il a tendance à rendre ses personnages bouffis, trop lisses, presque surréalistes.
Heureusement pour tout le reste nous n’avons presque rien à lui reprocher (des décors un peu vides peut-être). En effet, il a un style que je qualifierais de graphique. Les scènes avec les vaisseaux sont parfaites, les effets qu’il donne aussi, allant jusque dans les petites étincelles et les halo de lumière… vraiment magnifiques. D’autant plus qu’il a dû inventer deux ou trois vaisseaux dans cette BD et il nous les agrémente d’une myriade de détails, j’aimerais un jour le voir dessiner pour un guide sur les vaisseaux Star Wars.
39/50
Un nouveau départ très réussi pour la série Poe Dameron qui n’avait pas encore vraiment réussi à nous séduire jusque-là !
Départ de Noto arrivée d’Unzueta
Une histoire d’escadron
La nouvelle méchante
Les gros plans sur les visages