- Poe Dameron n'a jamais été quelqu'un qui suit les règles.
- Ainsi, lorsqu'il désobéit à un ordre direct de la Générale Organa et se retrouve échoué dans l'espace du Premier Ordre...
-... sans vaisseau et très peu d'oxygène...
-... Comment va-t-il survivre ?
Scénario : Poe Dameron ou Han Solo ?
Pour une fois je remercie les efforts donnés pour situer ce comics, bien que des zones d’ombres persistent, il y a suffisamment de références aux arcs passés (et à venir) pour qu’on puisse situer cet annual, ça change de la série Star Wars par exemple !
On démarre donc pratiquement in media res, et comme toute histoire in media res les éléments manquant à notre compréhension sont expliqués par le biais d’un flashback. On regrettera cependant l’application dudit flashback à deux reprises, flashback qui est presque identique à chaque fois. Il aurait été plus juste de ne pas le mettre au début du récit et le laisser en milieu de celui-ci en guise de second acte explicatif avant le troisième acte conclusif.
Leia est toujours présente pour faire de la figuration mais son rôle en devient intéressant de par la similitude qu’elle-même relève entre Poe et Han Solo. Pendant tout le comics la psychologie du pilote m’a semblé être celle du contrebandier. Ce n’est pas pour me déplaire et m’a donné l’occasion de sourire plus une fois lorsqu’il faisait face à ses péripéties.
Pour le reste on assiste à une histoire classique pour un annual, à savoir un numéro introductif pour la suite de l’histoire principale. On regrettera comme toujours un manque d’explication dans ces numéros de seulement trente pages ainsi qu’une incohérence de vaisseaux (mais je m’arrête là pour éviter les spoils).
37/50
Dessins : sans prise de risque
Le problème le plus notable reste les visages, mais surtout celui de Poe Dameron. Leia et Wexley s’en sortent plus ou moins mais le visage de Poe est cartoonesque, tout en angle et beaucoup trop expressif ce qui en devient irréaliste. Heureusement pendant la moitié du comics, il portera un masque.
Les décors vides, épurés, absents de toute trace de technologie rappellent aussi des comics pour enfants, du genre de ceux sur Rebels. Il n’y a aucun détail, ni reflet ni jeu de lumière. Le strict minimum. En fait si vous voulez un point de comparaison on dirait, en termes de décors, les comics de Chris Eliopoulos.
Tout n’est cependant pas à jeter, la dessinatrice s’en sort admirablement bien pour tous les plans dans l’espace, les explosions et même les vêtements et autres chasseurs.
Encore une fois ce qui risque de déranger c’est les grosses onomatopées accompagnées d’effets pour illustrer un choc ou un mouvement quelconque.
Je pense que comme beaucoup de dessinateurs, quand on lui donnera une série un peu plus longue qu’un annual elle montrera son plein potentiel (comme Laiso, Unzueta et d’autres)
27/50
Un annual bien situé
Une bonne histoire
Un Poe Dameron très fun
Incohérence
Dessinatrice assurant le minimum syndical