StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Un plan catastrophique
  • Titre original The Catastrophe Con - Doctor Aphra #20 à 25
  • Genre Comic-Book
  • Série Docteur Aphra (2016) (Vol. 5)
  • Univers Officiel
  • Année et période +2 (Empire)
  • Scénariste(s) Simon Spurrier
  • Dessins Kev Walker
  • Synopsis :

    Aphra est derrière les barreaux. Encore. Mais cette fois-ci, elle se retrouve en détention Impériale, attachée à un émetteur explosif synchronisé à un droide. Elle s'éloigne trop ? BOUM ! Normalement, rester immobile ne serait pas un problème pour Aphra - mais que va-t-il se passer lorsque ses geôliers enverront le droide en zone de guerre ? Et quelle est cette rumeur disant que la prison est hantée ?

  • Note du staff SWU
     (51 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (70 % - 2 commentaires)
     (94 %)

    Aphra est de retour, enfin elle n’est jamais partie hein, depuis son arrivée dans Darth Vader #3, la première série Darth Vader, celle après l’Episode IV pas celle après l’Episode III, même si celle qui se passe après l’Episode IV techniquement se passe après l’Episode III évidemment, je parle donc de la série Vador de 2015, dont le numéro 3 est paru en Mars, avec dedans Aphra, Aphra qui n’est donc jamais partie, mais comme chaque numéro d’Aphra est à fêter comme un grand retour, let’s say : APHRA EST DE RETOUR <3 (cœur sur le monde).

    De quoi dois-je parler déjà ? Je viens un peu de me perdre tout seul…
    OUI ! Le nouvel arc, et quel arc ! Aphra en prison qui cherche à s’échapper mais doit faire face à un criminel, des droides psychopathes, un chasseur de primes, un triangle amoureux avec son crush et son ex, l’Empire, les Rebelles (dirigés par Hera Syndulla), Vador et un fantôme Jedi infecté par un champignon dégénéré. Quel programme. C’est parti !

     

    Scénario : attendez je relis le synopsis que je viens de poster ci-dessus … NON MAIS WHAT ?

    On ne s’ennuie pas une seule seconde, le tout est totalement millimétré et pour vous montrer que l’auteur va au bout de ses idées, il suffit juste que je vous dise une chose : devant la multitude d’intrigues qui s’emmêlent autour de la jeune archéologue, Spurrier ne pouvant tout à fait boucler l’arc en six numéros, augmenta le dernier… Et heureusement. Ces trente dernières pages sont tout bonnement incroyables, l’ensemble de l’arc aussi hein, mais les trente dernières … comment dire … WHAOU !

    Je vous conseille de faire un peu attention sur cet arc pour ne pas vous faire spoiler, mais les retournements qui s’y passent sont inattendus et grandioses.

    A la fin c’est simple, les cartes sont de nouveau battues, et on retrouve un statu quo un peu similaire à celui de la fin de la série Vador (première du nom) en ce qui concerne Aphra.

    N’oublions pas le reste de l’arc qui est d’une intelligence folle, les dynamiques de personnages fonctionnent sans fausse note, avec un nouveau protagoniste (enfin pas tout à fait nouveau) et on assiste à des scènes surréalistes et des dialogues millimétrés pour notre plus grand plaisir. Je regrette légèrement que le champignon fantomatique Jedi ne soit pas plus exploité mais la fin avec Vador était marrante.

    Pour illustrer, tout ça je prendrai pour exemple le triangle amoureux entre Aphra, Sana et Tolvan qui offre des moments d’anthologie (comme la destruction du vaisseau de Sana par Tolvan) sans tomber dans le grotesque, avec des dialogues chargés d’émotion et de larmes pour les personnages. Je suis très curieux de savoir la réaction de Sana dans l’arc suivant.

    En parallèle avec la fin de certains personnages, Spurrier clôt certaines intrigues tout en en lançant une nouvelle, qui ne l’est finalement pas tant que ça.

    Aphra continue donc son voyage homérique en continuant d’aller de Charybde en Scylla pour notre plus grand plaisir.

    50/50

    Dessins : une vocation

    Walker m’avait davantage manqué que ce que je pensais lors de l’arc précédent. Je dirais que lorsqu’Aphra fait preuve d’émotion, il faut que ce soit lui qui la dessine. Laiso était bon mais plus pour un arc d’action bourrin (ce qui était le cas). Walker est finalement dans la dentelle et la composition, ce qui ne l’empêche pas de fournir des scènes de vaisseaux sublimes.

    Encore une fois, son style s’adapte particulièrement aux tons surréalistes de ces histoires et évite de les rendre grotesques. Il y a très souvent un sens important de la mise en scène surtout lors de scènes d’action ou d’exposition.

    Cependant au premier ou arrière-plan, même en ce qui concerne Aphra, certains visages sont un peu plus simplistes qu’avant et même si on sent qu’une émotion devrait être là, elle a par moments un peu du mal à être véhiculée. Heureusement, cela reste un phénomène rare et Walker continue d’être un excellent dessinateur.

    Je terminerai en disant qu’il est temps qu’il reprenne un peu de vacances car cet arc semble l’avoir épuisé, il suffit de voir par exemple les vaisseaux du dernier numéro…

    44/50

    Je conclurai cette critique avec une citation de Tolvan qui correspond bien à ce que je ressens pour cette série et cet arc surréaliste « I’m in love with an evil idiot » <3



    + Les plus

    La composition des scènes par Walker
    Ce synopsis de malade !
    Les événements de la fin de l’arc 

    - Les moins

    Quelques visages

  • 16/12/2018
     (30 %)  •  Langue : VO

    C'était bien nul. Alors avant qu'on me traite de hater, je vais quand même argumenter, parce que des arguments j'en ai.
    Pour commencer par le positif, il y a de très bonnes idées. La prison mobile, faire intervenir (même brièvement) Hera et les Rebelles (ça fait un peu le lien avec la série principale), en apprendre plus sur l'espèce de Bor Gullet, la révélation finale avec Evazan...

    Le problème c'est que c'est long. Très long. Beaucoup trop long. C'est un calvaire à lire avec des dialogues inutilement longs ; des scènes interminables et au final qui n'apportent rien à l'intrigue. Alors oui, depuis le début je critique le côté "complètement barré" de la série, mais les arcs précédents avaient le mérite d'apporter quelque chose, de raconter une histoire sympa. Là hormis le fait de clôturer (je l'espère de façon définitive) les intrigues Aphra/Vador et Tam Posla, et de détruire BT-1 (dans le genre "acte gratuit qui ne sert à rien sur l'intrigue", ça se pose là), on n'a rien ! A part des pseudo-vannes toutes les 3 bulles.
    Spurrier remplit artificiellement les six numéros de l'arc en rajoutant des trucs inutiles (le coup du champignon de Force qui doit durer 30 pages sur 132, à un moment stop quoi), on se demande pourquoi. On a dû lui demander de verser continuellement dans la surenchère avec cette série, d'en faire toujours plus, le problème c'est qu'à un moment, ça ne passe plus.

    Côté dessins, Walker s'en sort pas mal (heureusement, ça adoucit la lecture) malgré quelques plans, notamment sur les visages, inutilement absurdes.

  • 12/08/2019
     (30 %)  •  Langue : VF
    Je pourrai développer comme à mon habitude, mais je n'en ai pas le courage.

    J'ai trouvé ça d'une longueur, mais d'une longueur... Scénaristiquement parlant, c'est d'une faiblesse extrême, ne cherchant même pas une quelconque forme de cohérence, Aphra est devenue une pleurnicheuse geignarde, qui ne prend que de mauvaises décisions (comme d'habitude me direz-vous, mais là c'est flagrant), on fait revenir l'intégralité du casting de la série histoire de remplir les pages, mais on s'en fiche, mais à un point... les rebondissements se suivent, s'enchaînent pour le simple plaisir de choquer, de surprendre mais sans aucun liant, il n'y a vaguement que la fin qui augure d'une situation intéressante pour la suite, mais au prix de près de cent vingt pages de remplissage pour atteindre cet instant. Et je ne vous parle même pas du champignon de Force, Si Spurrier étant manifestement tellement content de sa trouvaille qu'il l'a fait revenir à chaque épisode ! :pfff:

    Il n'y a que visuellement que les meubles sont sauvés. Kev Walker livre une prestation fort honorable, avec des pages vraiment très réussies, même si d'autres sont tout de même à la limite de la caricature. :neutre: Et même des dessins globalement de qualité ne peuvent me faire oublier un scénario qui ne suit pas derrière.

    Bref, c'était pas la joie. Et la série subit une perte de vitesse assez inquiétante ! :pfff:

    Note : 30 % (et encore, j'ai eu envie de mettre moins ! :paf: )