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1. Présentation
 
Dossiers C&P SWU 2004Réalisateur : Jim Henson (titre original: Labyrinth)
Avec : David Bowie (le Roi Gobelin), Jennifer Connely (Sarah)
Scénario : Jim Henson, Dennis Lee et Terry Jones
Musique : Trevor Jones et David Bowie
Durée : 1h30
Format du son : Dolby
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
2. Histoire
 
Sarah, jeune fille peu responsable ne rêvant que de contes de fées, se retrouve bien malgré elle en plein cauchemar, lorsque, prononçant à son insu une formule magique, elle provoque l'enlèvement de son petit frère par le Roi Gobelin. Elle a 13 heures pour franchir le labyrinthe qui la sépare de la Ville des Gobelins; après quoi son frère deviendra l'un des leurs.

En chemin, elle sera confrontée à de nombreux pièges et se fera des amis: le gnome Hoggle, le gentil monstre Ludo, et le preux Lord Didymus.
3. Critique
 
De la traversée d'un labyrinthe plein de pièges, on attendait une avalanche d'inventions. En vain. A part des détails charmants comme les mains-visages ou les murs trompe-l'oeil, le film se contente d'aligner les clichés de la fable fantastique-voyage initiatique à destination des enfants et eux seuls (entendez que le film est peu susceptible de séduire leurs aînés). Variation d'Alice au Pays des Merveilles, peut-être, mais sans l'imagination de Caroll (ou même de Disney !).

Le scénario est cohérent mais cruellement banal, et trop de personnages manquent de charisme, en particulier celui de Sarah dont la psychologie est trop peu exploitée. Heureusement, David Bowie est un bien sympathique méchant - mais fallait-il le laisser interpréter (très bien) du rock dans une fable merveilleuse ? Ca sent les années 80 ! - et le film est en partie sauvé par son impressionnante séquence finale: des escaliers enchevêtrés inspirés par un célèbre tableau d'Escher, qui accentuent d'autant plus le sentiment de "cauchemar" que le tableau en question est dans la chambre de Sarah.

A noter les rôles de figurants des nains Kenny Baker, Jack et Katie Purvis et Warwick Davis, tous au casting du Retour du Jedi, et la voix de Frank Oz dans le rôle du vieux sage.
4. Liens avec le producteur
 
George Lucas, au milieu des années 80, s'intéressait alors davantage au jeune public avec ses séries d'Ewoks. Jim Henson, déjà auteur, avec Frank Oz, de Dark Crystal (produit par Gary Kurtz), se voit permettre de créer un récit initiatique. Ces deux hommes sont notamment les principaux créateurs et interprètes du célèbre Muppet Show.

Lucas semble être très peu intervenu sur le film, laissant entière liberté au réalisateur et au scénariste. Peut-être a-t-il, comme sur la majorité de ses productions, réalisé des plans de seconde équipe.

Ce ne fut pas un succès, malgré la présence et les chansons de la guest-star David Bowie: le film a rapporté 12,7 millions de dollars aux USA.
5. Quel format ?
 
Le film existe en DVD Zone 2 au prix approximatif de 35 €.

La remasterisation de l'image est très correcte, à part d'affreuses lignes de matte noires autour de la "Bande du Feu" et de la chouette à la fin du film. Celle du son : rien à dire, sauf que la VF d'origine a été remplacée par une autre, beaucoup moins bonne !

Les bonus se réduisent à peu, à part les bande-annonces. Seul document important: le documentaire Inside the Labyrinth, making-of produit par Lucas en 1987 pour le marché de la vidéo. Pas passionnant en lui-même, il s'appuie essentiellement sur les performances (indéniables) des marionnettistes et des créateurs d'animatroniques... Ce qui est logique de la part de l'auteur.

Mise à jour 2015 : Labyrinthe est disponible en blu-ray. L'image est de bonne facture, même si on y perçoit des baisses de qualités dans certaines scènes. Il propose les versions allemande, anglaise et française en Dolby TrueHD 5.1. Toujours pas de retour du premier doublage français par contre. Les sous-titres sont en Allemand, Français, Anglais, Danois, Finnois, Hindi, Néerlandais, Norvégien, Suédois, Turc et Arabe. Oui, tout ça !
6. Galerie
 



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