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1. Présentation
 
Dossiers C&P SWU 2004Réalisateur : Steven Spielberg (titre original: Indiana Jones and the Temple of Doom)
Avec : Harrison Ford (Indiana Jones), Kate Capshaw (Willie Scott), Ke Huy Quan (Demi-Lune)
Scénario : George Lucas, Willard Wuyck et Gloria Katz
Musique : John Williams
Durée : 1h54
Format du son : Dolby stéréo
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
2. Histoire
 
A Hong-Kong, en 1935, le Professeur Jones parvient à échapper au bandit Lao Che et à ses complices en compagnie de la chanteuse de cabaret Willie Scott et du petit voleur chinois Demi-Lune.

Après quelques péripéties aéro-fluviales, ils se retrouvent dans un village indien en proie au malheur : la pierre sacrée, protectrice du village, a été volée, et tous les enfants ont été enlevés par une secte adoratrice de la déesse Kali. Jones craint que les Thugs, qu'on croyait exterminés, mettent la main sur les cinq pierres de Sankara, ce qui leur donnerait un pouvoir effroyable.

En route pour la capitale du pays, le palais de Pankot, ils rencontrent le Prince qui leur assure que la secte n'existe pas. Mais les souterrains de son palais cachent de bien inquiétants mystères...
3. Critique
 
Sous-estimé à mon goût, ce deuxième volet d'Indiana Jones, soi-disant désapprouvé par Spielberg lui-même, est en fait largement à la hauteur des deux autres. Le voir en VF lui donne davantage d'humour, grâce à l'excellente voix de Demi-Lune et au mythique Francis Lax qui double Harrison Ford comme il l'avait fait pour Star Wars.

Quoi qu'il en soit, le film montre l'extraordinaire maîtrise de Spielberg dans tous les domaines, qu'il s'agisse de filmer un "musical" dans les premières minutes, une bagarre incroyable, une descente en rafting, des sous-bois tropicaux fort inquiétants ou la gigantesque montagne russe finale - Spielberg n'usurpe décidément pas ni son nom, ni son talent.

L'ambiance se fait extrêmement sombre dans toute la partie indienne, l'obscurité précédant les lumières rouges du Temple Maudit. Humour macabre lors d'un repas lors duquel Willie et Demi-Lune sont solidaires dans le sentiment de n'être que peu concernés par la cuisine indienne; violence lorsque Harrison Ford, possédé, donne un coup de poing au jeune garçon (c'est pour ce film que fut créée l'interdiction aux moins de 13 ans aux Etats-Unis), ou encore lorsque Mola Ram arrache le coeur palpitant d'un sacrifié.

La bande-son de John Williams est aussi étourdissante et inventive que le reste même si on regrette la quasi-absence du thème d'Indy.
4. Liens avec le producteur
 
George Lucas, raisonnant depuis le début Indy comme une trilogie, estime que le deuxième épisode doit toujours être le plus sombre et le plus dramatique, afin de confronter le héros à l'échec et aux sentiments négatifs. Certains considèrent également que cette ambiance est plus spielbergienne, le réalisateur ayant la Mort parmi ses thèmes favoris. Le scénario a été signé Huyck et Katz, scénaristes les plus proches de Lucas : ses amis (mariés) ont également scénarisé American Graffiti et sa suite, et codialogué Un Nouvel espoir.

Le film a coûté 28 millions de dollars et en a rapporté 333 millions à l'échelle mondiale.

Il remporta l'Oscar des meilleurs effets visuels et une nomination pour le score de John Williams, ainsi que sept nominations aux Saturn Awards.
5. Quel format ?
 
6. Galerie