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1. Présentation
 
Dossiers C&P SWU 2004Réalisateur : Mel Smith
Acteurs : Brian Benben (Roger Henderson), Mary Stuart Masterson (Penny Henderson), Scott Michael Campbell (Billy).
Scénario : George Lucas, Willard Huyck, Gloria Katz, Jeff Reno et Ron Osborn
Musique : Joel McNeely, Irving Berlin, Ziggy Elman, Joe Garland, Bob Haggart, James Monaco, Andy Razaf, George Whiting, Richard Whiting
Durée : 1h40
Format du son : DTS
Format de projection : 2:35:1
Format de production : 35 mm
2. Histoire
 
La soirée d'inauguration de la radio nationale WBN, en 1939, avec émissions en direct sur scène, ne cesse d'être perturbée. Ce sont les auteurs des feuilletons qui ne cessent de devoir réimproviser leurs scripts à la dernière seconde et en deviennent fous. C'est leur chef, Roger Henderson, qui fait tout pour convaincre sa femme Penny, la secrétaire du Général, de ne pas divorcer (c'est un malentendu). C'est la confusion dans les régies où l'improvisation et la panique sont permanentes. C'est enfin un mystérieux tueur qui se manifeste à chaque fois, de façon clandestine, sur les ondes avant de frapper...

Le lieutenant Cross, alerté, soupçonne rapidement Roger sur lequel la malchance a placé de nombreux indices. Désemparé, Roger passera la soirée à accomplir quatre tâches vitales: convaincre sa femme, échapper à la police, empêcher d'autres meurtres et livrer les scripts en temps et en heure...

Au milieu de tout cela, le garçon à tout faire, Billy, va de l'un à l'autre, déterminer à prouver sa compétence...
3. Critique
 
Film décrié... Bien à tort. Il est tout simplement excellent. Il aurait même pu devenir culte. C'est assez incompréhensible. Est-ce le film qui n'a pas été compris ? Ce n'est pourtant qu'une comédie, une excellente comédie dans la veine de American Graffiti, et un merveilleux hommage à la Radio avec un grand R : la dernière réplique est un formidable cri d'amour, "rien ne remplacera jamais la radio !". Sauf qu'ici, c'est du burlesque qui renoue avec les grandes comédies américaines des années 30, en plus modeste et tout aussi sympathique.

Le film commence dans le délire de la préparation de la soirée, continue dans la folie de l'enquête policière et se termine dans la dinguerie d'un studio. Réclames, émissions et chansons rythment l'intrigue elle-même et finissent par se confondre avec elle.

Tous les personnages sont formidables, Brian Benben déploie une activité digne d'un James Stewart - avec un peu plus de mesure dans le talent... Il n'aurait manqué que Mel Smith laisse sa place à Howard Hawks.

Les gags, connus et pourtant tant réussis, se succèdent à une vitesse infernale, sans aucun temps mort. Nous sommes en effet plus proches, dans ce film de 1994, de Howard Hawks que de Blake Edwards ou de Mel Brooks. Quant au scénario, il ne souffre aucun défaut, tonique, inventif et très fouillé.

Unique film burlesque - avec Howard - de la carrière de producteur de George Lucas, il se montre largement à la hauteur de ses références.

Apparitions de Christopher Lloyd en magicien bruiteur et de deux acteurs de American Graffiti, Candy Clark et Bo Hopkins.
4. Liens avec le producteur
 
Le générique aurait indiqué "Directed by George Lucas" que cela n'aurait guère changé de choses. On sent que c'est bien le film de et par George Lucas, un film voulu en hommage à la magie de la radio, avant l'arrivée d'une autre magie - et le film en parle... Mais le délire n'eût été présent sans le formidable script de Willard Huyck et Gloria Katz, dont c'est la dernière collaboration avec Lucasfilm.

Ce film est aussi une transition en même temps qu'un aboutissement. Sa genèse remonte à loin, car son script était déjà en cours d'écriture, en 1984, lorsque ses auteurs décidèrent de se lancer dans Howard le canard. C'est donc la fin du Lucasfilm des années 80 - celui de Huyck-Katz et des réalisateurs associés - et le début du Lucasfilm des années 90, celui où une équipe renouvelée se prépare à engager l'aventure de la nouvelle trilogie Star Wars, sous la direction d'un George Lucas plus inquisiteur. En effet, le producteur de Radioland Murders est Rick McCallum, le concepteur des décors est Gavin Bocquet, le directeur de la photographie est David Tattersall : trois des piliers de la Prélogie.

Le film fut toutefois un échec commercial total, rapportant 1,3 million de dollars aux USA seulement - le film fut pratiquement retiré des salles après le premier week-end...
5. Quel format ?
 
Le film existe en VHS VF - si vous arrivez à la trouver ! Le DVD Zone 1 est uniquement en anglais, sans sous-titres et sans bonus - mais avec une excellente qualité technique.

Mise à jour 2015 : Aujourd'hui le film est bel et bien disponible en DVD Zone 2, avec une bande-son française et anglaise, et des sous-titre français.
6. Galerie