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Golrath et Beheboth
  • Titre original Marvel Star Wars #65 & 66
  • Genre Comic-Book
  • Série Classic Star Wars - Marvel US (Vol. 28)
  • Univers Legends
  • Scénariste(s) David Michelinie
  • Dessins Walter Simonson
  • Encrage Tom Palmer
  • Couleurs Glynis Wein
  • Couverture Walter Simonson
  • Synopsis :

    Alors que Luke affronte la conséquence des évènements récents, un danger venu du passé apparaît. Les héros de l’Alliance sont réquisitionnés afin de mettre fin à cette menace qui pourrait bien permettre à l’Empire de découvrir les secrets de la Rébellion et de la démanteler. L’issue de cette mission à hauts risques laisse Luke dans une position très inconfortable. Et avant d’obtenir de l’aide, il lui faudra d’abord venir à bout d’un gang de pirates harcelant les peuplades locales d’une planète perdue.

  • Note du staff SWU
     (60 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
     (60 %)

    #65 : Golrath Never Forgets
    Titre original Français : "Golrath n’oublie jamais !"
    Scénario : David Michelinie
    Dessins : Tom Palmer
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    X-Wing



    Ce numéro s’ouvre sur le jugement de Luke Skywalker suite aux évènements du story arc précédent. Notre héros a apporté la preuve de son innocence, mais pour se faire il a enfreint de nombreux protocoles. Cependant, après un petit frisson de circonstance, l’issue lui est favorable comme il se doit et il est libre de repartir vers une nouvelle aventure. Celle-ci se présente sous la forme de leur ancienne base de Golrath dont la roche dans laquelle elle a été bâtie avait la propriété de retenir des images de tout ce qu’il se passait. En route pour la détruire, nos héros vont de nouveaux croiser le chemin du lieutenant Giel, ancien Amiral fraîchement dégradé par Vader. Réintroduit dans ce numéro, il est toujours aussi ambitieux mais Michelinie nous le présente aussi sous un jour beaucoup plus cynique. Cette aventure est aussi l’occasion pour Leia de participer à l’action. Elle est même en première ligne. Passé l’invraisemblance de voir une Princesse diplomate en train de poser des bombes, il faut reconnaître que ça se lit très bien. L’idée est très facile, mais bien mise en scène. Faute d’avoir le dernier mot, Giel s’en tire avec la scène la plus sympa et Luke avec un cliffhanger du tonnerre.

    Break



    Tom Palmer est seul aux dessins et le peu de différence par rapport à ses numéros en duo avec Simonson permet de mesurer son influence sur l’aspect graphique de la série. A cet usage, je vois renvoie aussi aux couvertures de Simonson (sans Palmer) qui permettent de bien prendre conscience de l’impact de Palmer. Pour autant, ce n’est pas désagréable du tout. Tout au plus, les visages des personnages manquent un peu de caractère. Je profite aussi de ce numéro pour commenter un phénomène présent depuis une dizaine de numéros : les effets fluorescents. Utilisés subtilement, comme ici pour marquer le passage en hyperespace, c’est acceptable, voire agréable dans certaines situations. Mais sur les derniers numéros, l’abus était manifeste. Passé ce (petit) coup de gueule, un grand bravo pour la couverture qui est vraiment cool. Si on pouvait voir Leia dans des poses aussi sympas plus souvent, ça ne serait pas de refus.

    Luke



    Force est de constater que Michelinie a une vraie maîtrise du cliffhanger. Il ne rebondit pas toujours avec brio le mois suivant, mais il tient son lectorat en haleine, même lorsque le contenu du numéro n’est pas toujours brillant. Ici, c’est une histoire sans réelle ampleur (comme trop souvent dans cette série), mais très agréable à lire.


    #66 : The Water Bandits
    Titre original Français : "Les voleurs d’eau"
    Scénario : David Michelinie
    Dessins : Walt Simonson
    Encrage : Tom Palmer
    Couleurs : Glynis Wein
    Couverture : Tom Palmer

    GirlAprès un cliffhanger assez brillant au numéro précédent, le lecteur reste sur sa faim. Le début de ce numéro est même catastrophique par rapport aux attentes suscitées. Pas de grosse scène d’action, pas d’utilisation de la Force pour se sortir de cette situation impossible. On saute cette étape pour retrouver Luke posé sur une planète proche (quelle chance quand même). Avec un tel démarrage, le reste n’est que du détail pour le lecteur qui n’a pas décroché sous le coup de l’agacement. Luke est dans son rôle habituel du héros sympathique, défenseur des causes désespérées. Finalement, malgré les allusions à son passé sur Tatooine que suscite la situation des fermiers à qui il vient en aide, cette aventure n’apporte rien au personnage. Le pseudo mafieux qui sert de méchant n’a rien de mémorable, de même que le plancton télépathe libéré par Luke. Heureusement, on appréciera la belle plante présente dans ce numéro qui a un caractère à l’avenant de son physique. Dommage que le scénario la cantonne à un rôle de passage.

    LukeGraphiquement, Simonson revient pour un dernier tour de piste. Il aurait mérité une histoire avec plus d’envergure pour sa sortie. Simonson n’ayant fait que les ébauches, son style est encore plus masqué qu’habituellement. Palmer a donc le champ libre mais son influence s’arrête à la colorisation où il est dépendant du talent de Glynis Wein. Comme d’habitude, la prestation de cette dernière est à la hauteur. Ce n’est pas ce qu’elle a réalisé de plus intéressant, mais c’est propre. Pour conclure, la couverture de cet épisode est bien moins inspirée que la précédente avec Leia dans une pose similaire.




    En couple



    Je pense que cet épisode règle pour de bon la piètre utilisation du personnage de Luke après le second film. C’est assez incroyable de se retrouver dans une position aussi favorable à exploiter pour un personnage et de rater complètement l’ouverture. Aujourd’hui, connaissant la faiblesse des échanges à l’époque entre Lucasfilm et l’équipe Marvel, on ne va pas accabler les auteurs. Les idées étaient éventuellement présentes, mais le support éditorial (de la part de Lucasfilm) ne leur a jamais apporté le cadrage attendu afin de ne pas faire n’importe quoi. Résultat : le sentiment de surplace ne quitte plus le lecteur qui a un peu de recul. Seul moyen, peu exploité jusqu’ici, de contourner ce problème : la création de personnages récurrents. Heureusement, ça va venir.

    Soulagement
  • 15/01/2019
     (60 %)  •  Langue : VO
    Après le très substantiel arc précédent, il était difficile de rester sur la lancée, et ça n'a pas manqué : on revient, malgré un bon début, à un simili-arc assez convenu... on se croirait revenu à l'époque précédente dans laquelle on enfilait les one-shots sur les personnages des films les uns à la suite des autres. C'est dommage mais c’était prévisible, car l'arc précédent avait un tel niveau d'enjeu que celui-ci ne pouvait que faire pâle figure à côté. Tout au plus peut-il faire figure d'appendice avec le règlement du sort de Luke. Pour autant, les épisodes restent de bonne facture et on ne s'ennuie pas, mais on sent que la série se cherche un peu. A lire en attendant le suite, qui devrait redresser la barre !