Lando, Han et Chewie partent pour une nouvelle mission diplomatique. Sauf que cette fois, l’Amiral Ackbar leur a désigné comme cible un certain Drebble, une identité autrefois usurpée par Lando. Afin de démêler cet imbroglio, les trois compères vont devoir jouer fin pour renouer un contact pacifique avec les anciennes victimes des arnaques de Lando. De leur côté, Drebble et ses hommes de mains (de vieilles connaissances eux aussi) ne sont pas prêts à se laisser amadouer.
Titre original Français : "Le héros"
Les irrégularités continuent dans la qualité des épisodes et après la pluie (dernier numéro) vient le beau temps. Si le #83 où Lando, seul, était excellent, celui-ci mettant en scène Lando, Han et Chewie est terrible. Duffy ouvre avec quelques pages d’introduction réussies car elles allient le nécessaire « rappel des évènements/lancement de l’intrigue du jour » à un côté fun très starwarsien (au détriment de Chewie et Lando). On entre ensuite dans le vif du sujet et la liste des personnages de retour devrait vous en dire long : Drebble, IG, Bossk, les Sténax, Lemo et ses potes (les contrebandiers du #79, The Big Con). Rien que ça. Sachant que Lando a pris l’identité de Drebble à plusieurs reprises pour tromper les uns et les autres, cela donne des situations croustillantes. Un épisode très mouvementé, avec des passages bien tendus, mais sans jamais se départir d’une certaine forme de second degré très présent dans les films par exemple. Et en guise de conclusion, une sorte de running gag dont l’on ignore s’il est à prendre au sérieux ou pas.
Graphiquement, c’est du « PaLeod ». Palmer est encore plus présent que d’habitude étant donné que McLeod a seulement fait les « breakdowns » (ce que l’on pourrait appelé en français les esquisses). Cela donne un résultat mitigé, pas raté, mais franchement irrégulier. Le lecteur est ballotté tout au long de l’épisode entre des cases où n’apparaît que le style de Palmer, et d’autres où il a été plus léger lors de la finalisation. L’ensemble manque donc un peu de contenance, même si Glynis Wein avec sa colorisation soignée donne beaucoup d’ambiance aux différentes scènes. La couverture est plutôt réussie, elle résume parfaitement le contenu de l’épisode.
En conclusion, c’est le genre de numéro qu’il ne faut pas lire de manière isolée. Même si l’histoire est intrinsèquement de qualité (et très marrante dans son idée comme dans son déroulement), elle devient vraiment très plaisante lorsque l’on connaît toute la galerie de personnages qui font leur retour ici, et les relations un peu tordues qu’ils entretiennent avec nos héros. A ce sujet, on salue l’effort de Duffy pour donner un maximum de cohérence à ses scénarios avec l’exploitation de personnages apparus avant le Retour du Jedi.