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L'Escouade Inferno
  • Titre original Inferno Squad
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période 0 (Empire)
  • Auteur(s) Christie Golden
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    La Rébellion a des héros comme Jyn Erso et Luke Skywalker. Mais l'Empire a l'Escouade de l'Enfer.  

    Après le vol humiliant des plans de l'Etoile Noire ayant eu pour conséquence la destruction de la station de combat, l'Empire est sur la défensive. En réponse à cette défaite déroutante, la Marine Impériale a autorisé la formation d'une élite de soldats, connus sous le nom d'Escouade de l'Enfer. Leur mission : infiltrer et éliminer les vestiges des Partisans de Saw Gerrera. A la suite de la mort de leur chef, les Partisans ont poursuivi son héritage extrémiste, déterminés à contrarier l'Empire, peu importe le prix. Désormais, l'Escouade de l'Enfer doit assumer son status de meilleure parmi les meilleurs et tuer les Partisans de l'intérieur. Mais alors que le danger s'accroit et que la menace d'être découverte grandit, jusqu'où ira l'Escouade de l'Enfer pour assurer la sécurité de l'Empire ?

  • Note du staff SWU
     (78 % - 6 commentaires)
  • Note des internautes
     (45 % - 4 commentaires)
     (81 %)

    Avant propos 

    Dans cette critique, je vais faire une chose que je n’ai jamais faite auparavant, je vais mettre de côté mes attentes pour ce livre, pour juger ce qu’il est vraiment. En temps normal je ne me serais pas retenu et j’aurais hurlé au scandale qu’un roman s’appelant Battlefront ne contienne littéralement aucune scène d’action, aucun combat, aucun coup de feu… d’autant plus pour une escouade s’appelant Inferno (Infernale). De même, j’aurais critiqué le fait que l’escouade se retrouve à infiltrer, pour une bonne raison, un groupe d’ennemis ridiculement petit et ne semblant presque à aucun moment menaçant pour l’Empire. Une menace qui, quand on la voit, laisse entrevoir le peu d’action du livre. Mais même si je trouve le livre mensonger que ce soit par sa couverture, son titre ou son synopsis, j’en tiendrai à peine compte car l’histoire qu’on nous propose à la place est inédite en terme de développement dans l’univers de Star Wars et doit être jugée pour ce qu’elle est : le roman Star Wars le plus psychologique qu’il m’ait été donné de lire.


    Où nous situer ?

    Je ne sais plus… J’ai commencé ce livre en me disant que je serais triste à la fin quand l’escouade en finirait avec les survivants du groupe d’anarchistes de Saw Gerrera (les Dreamers) car ça voudrait dire que les gentils ont perdu et que l’Empire a gagné. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

    Le déroulement qui vise à nous retourner la tête est pourtant simple : on assemble un groupe de héros qui sont en fait des méchants, mais qui ont vécu des choses dures et sont écrasés sous une forte figure d’autorité. Même s'ils sont méchants, on commence à éprouver de l’empathie, surtout qu’ensuite on les envoie en mission face à de vrais méchants (pas des gentils Rebelles) puis finalement on les envoie en mission face à des gentils. A ce stade on aime déjà nos méchants donc on veut qu’ils réussissent, et le groupe des survivants de Saw est tellement cruel qu’on peut les prendre aisément pour des méchants. Sauf que ça ne marche pas comme ça non plus… Que ce soit l’escouade ou les Dreamers, ce sont des amis très proches devenus une famille, ça créé des liens et comme l’escouade doit les infiltrer, les sentiments se mélangent et tout le monde s’y perd. Surtout lorsque des tragédies surviennent.

    Le résultat est donc, à la fin, car comme vous vous en doutez l’escouade étant présente dans le jeu vidéo elle survit, quand les Dreamers disparaissent, on ne pleure pas parce que les gentils ont perdu, on pleure avec l’Inferno Squad parce qu'elle a été obligé d’accomplir sa mission.

    On arrive plus à situer où se trouvent les gentils et les méchants, tout est flou, on s’attache juste à des personnages et on vit les mêmes sentiments qu’eux.


    Les sentiments

    Christie Golden est une écrivaine de personnages plus que d’histoires. Son histoire c’est ses héros, la psychologie de ceux-ci, leurs sentiments et l’empathie qu’on éprouve pour eux.

    Ici son rôle est de nous présenter l’escouade qui sera présente dans le jeu. Et bien pour une fois on découvre des nouveaux personnages très bien développés qui nous intéressent vraiment et qui d’un point de vue marketing nous donneront envie d’acheter le jeu pour connaitre la suite de leur histoire.

    On s’attache énormément à eux, surtout en voyant la figure du père, l'amiral Versio, toujours là pour oppresser mais faisant preuve dans les moments durs d’une véritable humanité. De ce point de vue, tout semble sujet à manipulation et stratégie, mais il arrive pour plus de profondeur que tout cela soit mis de côté pour nous livrer de véritables scènes fortes à faire pleurer. Tout est d’une justesse incroyable.

    Aucun membre de l’escouade n'est oublié et surtout on a droit à des chapitres du point de vue de chacun des soldats et pas seulement Iden comme on pouvait le penser. Même les Dreamers se retrouvent approfondis, confirmant le talent de Golden.


    Infiltration

    Comme dit précédemment l’histoire est lente, sans action, mais s’enchaîne à la perfection grâce la phychologie derrière le livre. Il se passe tout de même des choses mais pas forcément de la bonne manière. 

    Pour rester dans le positif, on peut saluer les références multiples à l’univers Star Wars et dire que ce livre est aussi un ovni en terme de rattachement. En effet, on nous a d’abord vendu ce livre comme la suite de Rogue One (on a évité sur SWU les titres racoleurs d’internet du genre « Date de sortie pour Rogue Two »). Alors oui en un sens ce livre est une suite de Rogue One. Mais il est encore plus une suite de Rebel Rising (l’excellent roman jeune adulte sur Jyn Erso) grâce à la présence de certains personnages. Mais il sera de par le mystère du livre une suite à certains épisodes de The Clone Wars (je n’en dis pas plus mais c’est un joli easter egg que nous met Golden). Mais surtout c’est un prequel au jeu vidéo Battlefront II. On a donc un roman qui est une suite de livre, film et série TV et un préquel à un jeu. Du jamais vu !

    Enfin pour finir sur le négatif l’action manque quand même, faisant de ce livre quelque chose de mensonger. Le début est un peu lent, certaines choses sont introduites pour le jeu mais ne serviront pas dans le livre (le vaisseau et les pilotes par exemple) et enfin quand le dénouement final arrive on a envie de dire « tu ne pouvais pas faire ça plus tôt ? ». À noter aussi le coup des « machines en pierre » qui, bien qu’offrant une jolie symbolique lors de la conclusion, sont presque forcées et là uniquement pour une belle image de fin. On aurait très bien pu s’en passer.


    Conclusion

    Inferno Squad ouvre pour moi la voie à des romans Star Wars beaucoup plus matures pouvant vous retourner le cerveau, grâce à une plume de maître, ici celle de Christie Golden. 



    + Les plus

    La psychologie
    Les personnages
    Christie Golden

    - Les moins

    Le manque d’action
    Le dénouement 

  • 25/07/2017
     (75 %)

    Après le très décevant Battlefront – Twilight Company, lié au premier (tout aussi décevant) jeu-vidéo Battlefront, le couvert est remis avec ce Battlefront II – Inferno Squad, à quelques mois de la sortie du 2ème opus d’Electronic Arts. Cette fois-ci, on a droit à une valeur sûre à l’écriture, à savoir Christie Golden. De quoi nous laisser espérer de bonnes choses. Verdict.


    I) Un titre presque mensonger

    Non, n’arrêtez pas tout de suite de lire ma critique en disant « ça y est, Link il va encore descendre un roman… ». Ce n’est pas le cas. Si je parle ici de titre mensonger, c’est que l’aspect « livre de guerre », qui était beaucoup trop présent sur le premier opus, est mis ici de côté. Tout simplement parce qu’enfin, on a une histoire, on a un groupe de personnages restreint, et on ne passe pas notre temps à ne lire que des scènes où les gens se tirent dessus sans réfléchir.

    C’est simple : tous les défauts du premier opus sont gommés. Les personnages sont au total à peine une dizaine dans tout le roman (au lieu de 150 dans le premier opus), l’intrigue est très bien développée du début à la fin, il n’y a pas plusieurs missions qui s’enchaînent toutes les dix pages ce qui permet un vrai suivi, bref, tout ce que j’attends quand je lis un livre Star Wars. Alors oui, cela se fait au détriment de la guerre. Mais ce n’est pas plus mal pour ceux qui aiment lire des histoires un peu développées, et pas un enchaînement d’actions sans queue ni tête.


    II) Le style Golden, encore une fois remarquable

    On l’avait déjà souligné lors des critiques de ses romans de la série Le Destin des Jedi, ou plus récemment lors de Sombre Apprenti, mais Christie Golden, c’est une femme qui sait écrire. Son boulot sur la psychologie des personnages, sur l’émotion, sur la façon de raconter tout simplement, a toujours été très bon. Et Inferno Squad ne fait pas exception à la règle.

    Le fait d’avoir un nombre de personnages peu élevé lui permet de les développer de fond en comble, que ce soit les membres Impériaux de l’escouade, ou les Partisans de Saw Gerrera. Et même si le livre est relativement court (266 pages sur liseuse), on ne s’ennuie pas une seconde, les rares temps morts servant à approfondir les relations entre un personnage et un autre. Car là aussi, le travail de Golden est remarquable : elle tisse des relations entre les Impériaux et les Partisans, à tel point que l’on doute de plus en plus, au fur et à mesure de notre lecture, sur l’issue du roman.

    L’émotion est également très présente, avec notamment trois chapitres qui pourront vous faire verser une petite larme, mais également plusieurs moments psychologiquement assez durs, qui remettent en question la malfaisance de l’Empire lorsque l’on voit certains actes des Partisans.


    III) The Clone Wars => Rogue One => Battlefront II

    Ce roman nous raconte donc la création et la première grosse mission de l’Inferno Squad. Cette escouade doit donc aller s’occuper d’un groupe de Partisans de Saw Gerrera, qui ont eu la chance de ne pas mourir sur Jedha et qui cherchent à mettre des bâtons dans les roues de l’Empire. Le lien avec Rogue One est donc évident. On peut parler ici du défaut majeur du livre, qui est un défaut de toute façon récurrent parmi la grande majorité des romans de l’Univers Officiel, c’est le manque d’ampleur galactique. La mission menée par l’Escouade reste anecdotique, et n’aura pas d’impact sur la suite des événements.

    J’en viens maintenant à un point qui m’a très agréablement surpris : pourquoi ai-je mis « The Clone Wars » dans le titre de ce paragraphe ? Tout simplement parce qu’on retrouve un personnage créé dans TCW parmi les membres des Partisans. Et ce n’est pas un personnage obscur que l’on ne voit que dans un seul épisode, mais bien quelqu’un qui a subi un bon développement au cours de la série. Golden nous livre donc le destin de ce personnage après la Guerre des Clones, et c’est une très bonne chose.

    Enfin, le lien avec Battlefront II existe quand même puisque l’Inferno Squad sera celle qui sera jouable lors de la campagne du jeu-vidéo. Le défaut étant que le roman se déroulant juste après Un Nouvel Espoir et le JV après Le Retour du Jedi, le suspense concernant le destin de plusieurs personnages est inexistant. 

    Le roman a donc cet avantage de lier plusieurs médias (sur plusieurs supports) de l’Univers, chose que n’avait pas su faire Twilight Company. On notera également certaines portes ouvertes à la fin, qui laissent entrevoir une suite…


    Conclusion :

    Ayant été très déçu par le premier roman Battlefront, j’abordais celui-là à reculons. Ce fut une bonne surprise. Certes il manque une envergure galactique et le genre « roman de guerre » est abandonné, mais la plume de Golden est excellente, et l’histoire racontée est de très bonne facture, avec juste ce qu’il faut d’action, de rebondissements et d’émotion.

  • 06/05/2019
     (70 %)  •  Langue : VF
    Petite précision : je n'ai joué à aucun des jeux Battlefront… et le roman ne nécessite absolument pas d'y avoir joué, ni même d'avoir lu le premier roman Battlefront, les deux jeux n'ayant en commun que leur nom !

    Christie Golden sait écrire...

    Commençons par le point positif : Christie Golden écrit bien. On le savait déjà dans la série Le Destin des Jedi, et le passage à l'Univers Officiel avec Sombre Apprenti nous prouvait que, quel que soit l'Univers dans lequel elle se trouve, l'auteure a un style fluide, fait de descriptions détaillées et d'un certain développement psychologique des personnages. L'Escouade Inferno ne fait pas exception, et le roman se lit, se dévore même, d'autant plus qu'il ne dépasse pas les 400 pages, ce qui permet d'éviter de trop grosses longueurs.

    Le roman se focalise donc sur une escouade de soldats Impériaux loyaux et extrêmement compétents. Les quatre individus qui la constituent sont présentés tour à tour et les liens qui les unissent vont se développer devant nous, et la grande force de Golden, c'est de nous les rendre attachants quand bien même nous savons que ce sont des « méchants » ; du moins, ce sont des antagonistes aux idées classiquement développées dans la littérature Star Wars, et le lecteur se voit tiraillé entre son attachement aux personnages développés et le fait que ces mêmes personnages ont la loyauté et le sens du devoir chevillés au corps. Belle réussite de la part de Golden, qui nous donne envie d'en savoir plus sur cette escouade et de jouer au jeu vidéo ! J'ajouterai que certains événements sont d'autant moins prévisibles pour qui n'a pas joué au jeu…

    ... encore faut-il que le sujet soit intéressant !

    Le début du roman, d'ailleurs, est un modèle du genre : le premier chapitre est absolument captivant, et l'intrigue se lance très vite et de façon très efficace… et curieusement, il s'ensuit une baisse considérable du rythme. Dès lors que la mission principale démarre, les membres de l'Escouade Inferno vont passer le plus clair de leur temps à discuter, à essayer de prouver qu'ils ne sont pas des traîtres (surtout Iden, en fait) et tout ça pendant trop longtemps à mon goût, jusqu'à un dénouement qui s'accélère subitement et une conclusion presque précipitée dans les trente dernières pages.

    Singulière baisse de rythme, donc, censée nous éclairer sur le développement psychologique des personnages mais qui finit par en devenir lassant, d'autant plus qu'il se retrouve en parallèle à un autre souci : les Rêveurs. Grosse satisfaction quand au nom qui fait très bien le lien avec la dernière réplique de Saw Gerrera dans Rogue One mais pour le reste, je suis resté sur ma faim :

    - d'abord concernant l'effectif du groupe (constitué donc d'une dizaine de personnes… clair que ça justifie d'envoyer une escouade d'élite de quatre personnes, tu m'étonnes que Staven soit si méfiant en voyant tant de nouveaux visages en si peu de temps!). Il est d'autant plus curieux de voir que certains visages connus des Partisans de Saw ont entre-temps étaient revus dans la série de comics Star Wars !

    - ensuite concernant leurs actes : si je comprends bien l'idée d'opposer les troupes Impériales à des rebelles qui sont véritablement des salopards, il est un peu facile de les réduire à cela. L'un des Impériaux, d'ailleurs, dit très clairement que jamais les dirigeants de l'Alliance ne toléreraient les actes que prévoient les Rêveurs. Décision un peu facile, donc, que de choisir de tels « gentils » ! Pour le coup, le développement psychologique d'Iden et des siens aurait été sans doute plus développé et intéressant à suivre si on les avait envoyés infiltrer une véritable cellule de l'Alliance Rebelle…

    - enfin, concernant la chronologie de l'histoire. Quelques détails m'ont fait tilter, comme l'impression persistante que les Rêveurs ont été un peu trop efficaces à mon goût pour se rassembler aussi vite alors que nous ne sommes, me semble-t-il, que quelques semaines après Un nouvel espoir… ou encore cette réflexion de Gideon Hask, qui explique que ses parents sont morts lorsqu'il était enfant sous les bombes des Rebelles, alors qu'il a vingt-sept ans.

    Conclusion

    Voilà donc pour ces quelques bémols qui, s'ils ne sont pas rédhibitoires, m'ont à plusieurs reprises fait tiquer. Ajoutons à cela le manque notable d'action – un comble avec un titre comme Battlefront ! - et un mystère mystérieux autour du Mentor qui permettra de tisser de jolis liens avec The Clone Wars tout en étant trop long à mon goût, et vous obtenez un roman intéressant, intriguant mais malheureusement pas assez captivant à mon goût.

    NOTE : 70 %
  • 20/05/2019
     (80 %)  •  Langue : VO
    Ma critique assez succincte du livre :
    J'ai laissé passer quelques temps depuis la fin de ma lecture pour livrer mes impressions. J'ai un sentiment assez bizarre... J'ai trouvé dans sa globalité que le roman était excellent et pourtant il y a quand même un ventre mou très net au milieu de l'intrigue, où les choses se mettent en place, la première mission puis la partie sur l'infiltration notamment, qui si on est lucide, ne peuvent qu'être un passage obligé assez prévisible dans leurs descriptions et leurs déroulements. Heureusement la deuxième partie du livre rattrape brillamment le coup avec de très bonnes surprises ! On pourra regretter deux choses au final : le manque d'action et la mission en elle-même qui aurait pu être plus cruciale.
    Ceci dit, Inferno Squad se hisse facilement dans le top 5 des meilleurs romans de la nouvelle continuité par son histoire très bien amenée. Mais il manque tout de même un petit quelque chose pour en faire un roman aussi marquant qu'un Bloodline.
  • 17/07/2019
     (80 %)  •  Langue : VF

    Très bonne lecture. On est rapidement immergé dans l'univers et ses différents personnages. J'ai beaucoup aimé la mission d'infiltration à la fête qui m'a positivement fait penser aux jeux de la série Dishonored et permet rapidement de montrer les différentes relations entre les personnages.
    Et c'est vraiment le point fort du livre. Cette équipe fonctionne, on a envie de connaître plus en détails l'histoire des membres de l'escouade, Iden en tête, et on s'attache très bien à eux. Malheureusement ça s'étouffe un peu pour Del et Hask une fois arrivé chez les Rêveurs, tout comme le livre lui-même qui s'enlise un peu dans l'attente du prochain événement déclencheur.

    Pas tant un manque d'action, plutôt une drôle de suspension subit par les protagonistes. Quand les 3/4 de l'équipe sont déjà en attente, Iden arrive et se retrouve à ne pas savoir quoi faire en attendant d'être acceptée par les Rêveurs. Drôle de parti pris dans la narration qui affaibli le milieu du livre.

    La "révélation" autour de Mentor est bien choisie, mais la ficelle est tout de même grosse tant on sait dès le départ que ce sera révélé juste à la fin. Un suspens un peu artificiel, heureusement rehaussé pour moi par le choix du personnage.

    Il n'empêche que ce livre "character-driven" m'a emporté. Après tout c'est souvent ce que je cherche en premier, de bons personnages et des relations qui se construisent au fil d'une aventure. Sur ce point, Battlefront II : L'Escouade Inferno est une réussite indéniable. Pas un livre parfait, ni "le roman Star Wars le plus psychologique" pour faire écho aux autres critiques, mais un diptyque de grande qualité formé avec le jeu du même nom.

  • 29/05/2021
     (80 %)  •  Langue : VF
    J'avais lu la plupart de vos critique avant d'attaquer ce roman. Je savais donc à quoi m'attendre, et pourtant… Ce fut une très agréable surprise !

    Je ne voulais pas un roman de guerre, je m'étais préparé à un roman d'infiltration un peu longuet. Et en vérité, bien qu'il y ait quelques longueurs, j'ai tout de même trouvé le rythme très bon. Le découpage est plutôt bien géré et ça permet d'identifier rapidement les différents protagonistes et leur histoires avant de rentrer dans le vif du sujet, sans pour avoir un "ventre mou". En dehors de ça, l'aspect "espionnage" / "infiltration" est un pari réussi, on a quelque chose de crédible, de tendu et de prenant. C'est vraiment plaisant.
    J'ai adoré tout les protagonistes principaux et j'ai pris un plaisir coupable à suivre les méchants de l'histoire. Une seule chose sur l'histoire en elle-même qui m'a un peu déplu, c'est les ellipses temporelles ; Vers la fin, on apprend que tout a commencé il y a moins d'un mois, mais avec toute les ellipses ont à presque l'impression qu'un an a passé, c'est peut-être voulu, mais ça m'a gêné...
    À noté aussi la très bonne gestion du mystère autour du personnage du Mentor J'ai été vraiment ravi de revoir Lux malgré une fin qui m'a semblé quelque peu expédié (mais bon, comment ça aurait pu se passer autrement après tout...)

    Un seul vrai point négatif pour moi, le style. Certains passages m'ont paru vraiment très lourd en détails et en descriptions, ça n'a pas été simple parfois, mais ça reste abordable.

    Bref un très bon roman qui me fait penser que si la série Andor joue vraiment sur la corde de l'espionnage, ça peut être incroyable.