C’était prévu pour être un plan sans histoires... transporter une femme à travers le désert jusqu’à des amis impatients de la revoir. Mais rien n’est jamais facile pour le contrebandier retraité BoShek, surtout quand il se retrouve pris dans un affrontement entre une cellule de l’Alliance Rebelle et des agents Impériaux. Son souhait de se tenir à l’écart des problèmes politiques est bien mis à mal et il risque de devoir choisir un camp ou l’autre en attendant de pouvoir prendre la tangente.
Scénario.
Un épisode quelque peu atypique puisqu’il met en scène BoShek. La création de personnages originaux pour les comics est quelque chose de courant, l’utilisation de personnage de « second plan » (voir pire) des films l’est beaucoup moins. Je ne connaissais pas BoShek avant ce numéro et renseignement pris, il semble avoir été utilisé dans une nouvelle par Kevin J. Anderson et dans les jeux de cartes. L’homme est agréable, dans la veine de Han Solo en plus poissard. Il doit venir en aide à une femme qui le ramène inéluctablement vers cette Guerre Civile qu’il fuit. L’intrigue est simpliste, si nous n’étions pas dans un comic on aurait même de surcroît la traditionnelle scène de cul entre les deux héros. La fin est attrayante, elle ouvre des perspectives pour une future utilisation de BoShek.
Dessins.
Badeaux est désormais bien rodé sur les comics Star Wars. Son style est très apprécié des lecteurs. J’ai trouvé ses personnages parfois bizarrement proportionnés, mais ça peut venir aussi du look vestimentaire. Il semble très à l’aise sur les courses poursuites au milieu de décors rocailleux à la Tatooine. Comme d’habitude, je me dis qu’une petite touche d’encrage donnerait plus de profondeur à ses planches. C’est un petit regret de ne pas pouvoir vérifier. Enfin, la mise en couleur est parfaite. Une petite critique sur la couverture de Killian Plunket qui nous produit une belle scène, mais aurait pu faire l’effort de nous offrir un décor en prime.
Conclusion.
Avec ce numéro Empire reprend du poil de la bête. Le choix de BoShek est pertinent. A mon goût le personnage a du potentiel, c’est pourquoi j’espère que ce numéro ne restera pas sans lendemain.