Boba Fett est de retour. Une fois de plus en chasse, il doit cette fois-ci retrouver un holoprojecteur contenant un enregistrement précieux. Pour ce faire, il infiltre un Stardestroyer endommagé et affronte son « équipage » prêt à tout, y compris à la destruction du vaisseau, pour empêcher les Rebelles de mettre la main sur les informations.
Scénario
Marz injecte enfin une dose d’originalité dans une de ses histoires. Tout ce qui concerne Fett est très caractéristique du personnage, que ce soit la partie « quête » ou celle du « règlement ». La qualité légendaire de Fett est son absence de scrupules et pour alimenter la légende on le fait tuer à tour de bras les mauvais payeurs. Mais en quoi cela le rend-il différent des autres ? Toutes les crapules tuent après tout, et souvent de manière plus tordue que Boba Fett. A mon sens, avec le temps qui passe, c’est un paradoxe qui se créé et dans lequel les scénaristes s’enferment un peu facilement. Sans doute souhaitent-ils éviter de rendre le personnage impopulaire avec des actes plus violents que nécessaire, mais une réputation ne se construit pas sans mal...
La scène finale de ce numéro est plus intéressante pour les sentiments qu’elle présente, et la simplicité avec laquelle ils sont mis en scène. Pas d’informations compliquées pour lecteur, juste une motivation un peu désuète mais pourtant très humaine.
Dessins
Melo assure globalement. Elle présente quelques faiblesses sur certaines cases (rien d’aussi grave que les numéros précédents néanmoins), la plus évidente étant le Stardestroyer à l’état d’épave pour lequel elle a dessiné la tôle brisée comme du tissu déchiré... Tout le parcours de Fett dans le vaisseau, protagonistes et environnement, est parfait. C’est dynamique et rythmé. Concernant les dernières pages, moins de gros plans et plus de détails dans le décor auraient été bienvenus. Atiyeh assure les couleurs et Edwards rend une couverture aussi excellente que les précédentes. Espérons qu’il soit là pour longtemps.
Conclusion
A l’heure du bilan, ce one-shot ne fait pas oublier l’absence de cohérence dans la ligne éditoriale depuis une dizaine de numéros. La série cherche sa voie et les bons concepts de départ ont été oubliés. Avec la fin de la Guerre des Clones, on peut espérer que les éditeurs vont enfin trouver du temps à consacrer à ce sujet.