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L'Élu
  • Titre original The Chosen One - Darth Vader #1 à 6
  • Genre Comic-Book
  • Série Dark Vador - Le Seigneur Noir des Sith (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période -19 (Guerre des Clones)
  • Scénariste(s) Charles Soule
  • Dessins Giuseppe Camuncoli
  • Couverture Jimmy Cheung
  • Synopsis :

    Le plus grand méchant de tous les temps est de retour dans une toute nouvelle série ! Lorqu'Anakin Skywalker a chuté, à la fois à cause du côté obscur et de la lame d'Obi-Wan Kenobi, il s'est relevé, plus machine qu'humain. Ayant perdu tout ce qui lui était jadis cher, l'ancien Elu doit faire ses premiers pas dans un monde plus sombre... en tant que Dark Vador, Seigneur Noir des Sith !

  • Note du staff SWU
     (78 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (72 % - 11 commentaires)
     (81 %)

    Voilà enfin la fin du premier arc de la nouvelle série Vador se déroulant à la seconde près juste après la fin de l'Episode III. L'heure de juger cette histoire très chargée !

    Scénario : c'est dense !

    Haaaa Charle Soule, on peut dire qu'il est devenu accro le bougre, et qu'il a totalement adopté l'esprit Star Wars (pas comme un certain Jason Aaron).
    Il commença gentiment avec sa bonne BD Lando, se prit un peu les pieds dans le tapis avec le début de la série Poe Dameron mais poursuivit admirablement la série sur le pilote de la Résistance. Heureusement il comprit l’intérêt de Star Wars : un Univers riche, dense avec une infinité de possibilités.
    Et il le comprit surtout avec cette série Dark Vador, voire même un peu trop. Alors oui un arc de six issues c'est long mais on peut dire qu'il en a casé des choses dans cette histoire. On survole donc directement après le film, la naissance de l'Empire, la purge, le temple Jedi, ce que pensent les clones de cette mutinerie, l'armure de Vador, son nouveau sabre, son combat contre un maître Jedi très expérimenté et le début du programme des inquisiteurs. C'est très très dense, mais l'avantage est qu'on ne s'ennuie jamais, il y a des références et des liens à gogo et le tout s'intègre parfaitement à l'Univers Star Wars.
    Par exemple tout ce que le roman Ahsoka avait introduit sur les cristaux de sabre laser est bien repris et étendu dans ce comics.

    Si en plus on rajoute à tout ça la haine de Vador envers lui même, les Jedi et l'Empereur et qu'on le voit échouer, réessayer et chercher la place qui est la sienne auprès de son maître, c'est vraiment parfait.

    Soule nous fait même découvrir de nouvelles planètes, il étend aussi ce qu'on savait sur les temples des Jedi, et commence à montrer la reconversion de celui de Coruscant. On a donc à la fois un comics qui nous étend le background de l'Univers, en introduit des éléments connus (les inquisiteurs) mais aussi créé un histoire originale (le sabre laser de Dark Vador). C'est vraiment parfait pour une entrée en matière même si on regrettera un combat trop rapide face au maître Jedi.

    46/50

     

    Dessins : modernité

    Nous avons un nouveau dessinateur avec un style dans la lignée de la modernité actuelle des comics books. Un style épuré laissant libre court à l'action. Cela créé le dynamisme nécessaire à une BD Dark Vador. Si vous souhaitez un point de comparaison, on se rapproche de ce que faisait Larraz sur la série Kanan. Mais Larraz avait une corde en plus à son arc : les visages ! Il arrivait à nous faire passer toute une palette d'émotion avec les visages de ses personnages.
    C'est donc avec les visages que pèche un peu notre nouvel artiste, ils sont souvent trop lisses et sans relief.

    Mais le mérite (et la comparaison avec Larraz) revient surtout à Curiel qui est de retour sur cette série ! Ca fait du bien de revoir ses colorisations très expressives et qui donnent lieu à des plans d'anthologie !

    Enfin je mentionnerai un dernier petit point négatif, le casque de Vador de ce dessinateur est un peu trop "plat" il manque toutes les courbures, les angles, la profondeur du véritable casque. Finalement c'est un peu comme les visages, ça manque de relief. Je dirai qu'on se rapproche des dessins du casque de Vador dans les vieux comics des années 80, un comble pour un style moderne ! Le reste de l'armure est ceci-dit très bien fait.

    35/50

    Un excellent premier arc qui laisse le temps à Soule de nous pondre une intrigue plus linéaire pour le second, et au dessinateur de se perfectionner un peu !



    + Les plus

    Il s'en passe des choses !
    Dessins modernes
    Le retour de Curiel

    - Les moins

    Combat contre le Jedi trop rapide
    Visages et casque

  • 20/04/2018
     (50 %)  •  Langue : VF
    Que vaut le début de la seconde série sur Dark Vador par Marvel ? Est-ce qu'un sempiternel retour sur ce même personnage iconique de l'Univers Star Wars apporte un réél plus à ce qu'on peut connaître de lui sur cette période juste après l'épisode III, à travers l'Univers Legends notamment ? C'est ce que nous allons voir.

    Au niveau du scénario, Soule a choisi de changer de perspective par rapport à la fin de "La Revanche des Sith". En effet ici, Vador, loin d'être un seigneur Sith accompli, comme le film peut le laisser croire après son basculement, doit encore faire du chemin pour prouver son allégeance au Côté Obscur et la sérieuse défaite infligée sur Mustafar par Obi-Wan Kenobi est bien considérée comme telle par l'Empereur. Vador est donc mis à l'épreuve.
    Soule prend un malin plaisir à soulever tout un tas de questions sur la "place" (au sens large) de Vador, vis-à-vis des Clones, de L'Empereur et de L'inquisitorius et à y répondre, ce qui est un très bon point ! Le concept du Cristal Kyber qui "saigne" introduit dans le roman "Ahsoka" et qui avait interpellé pas mal de fans est à nouveau utilisé avec bonheur. Alors que manque-t-il pour que ce soit une réussite ?

    C'est précisément au niveau des dessins que le bât blesse... Si on ne peut reprocher grand chose (hormis quand même une certaine prise de liberté vis-à-vis des proportions des corps : de Vador aux Clones, ils sont sont tous devenus anorexiques...) à Camuncoli au niveau du soin apporté à son travail (coucou Larocca), par contre son style quelque peu exubérant a tendance à en faire des tonnes, et je trouve qu'il ne convient pas à l'histoire racontée. En effet, il est bien trop "Fun", trop chargé, pour servir au mieux un scénario qui est censé placer Vador face à ces sombres épreuves : faire face à son passé une bonne fois pour toutes et le tuer. J'avais presque l'impression de me retrouver face à un Manga parfois...
    Malgré la colorisation au top niveau de Curiel (comme à son habitude), le comic manque donc clairement d'une dimension immersive pour moi, je suis passé sur ces issues très rapidement (notamment sur la 4ème où il se passe vraiment peu de choses) en n'en retirant pas un grand plaisir...
    Dommage !
  • 14/05/2018
     (90 %)  •  Langue : VF
    La République n'existe plus. L'Ordre Jedi est tombé. Anakin Skywalker a disparu.

    Les Sith ont eu leur revanche, et ils ont instauré leur nouvel Empire, dirigé d'une main de fer par l'Empereur Palpatine. Et la galaxie va bientôt apprendre à connaître son nouvel et sinistre homme de main : le Seigneur Noir des Sith Dark Vador, terrifiant dans son armure noire et sa respiration bruyante. Mais Vador doit d'abord apprendre à maîtriser son nouveau corps et faire sienne l'arme des Sith. Et pour cela, il lui faut un cristal kyber à corrompre !

    Après la précédente série régulière menée de main de maîtres par Kieron Gillen et Salvador Larroca, Marvel n'aura pas attendu longtemps avant d'offrir à Dark Vador un nouveau titre régulier. Et pour bien marquer le coup, cette nouvelle série se déroulera juste après les événements de La Revanche des Sith et nous narrera l'avènement de l'Empire, celui des Sith, la traque des derniers survivants Jedi, la formation de l'Inquisitorius ( :love: )… bref une période qui fait rêver bon nombre de fans, une période qui n'a pas eu droit à tant de récits que ça dans l'UE Légendes. Et aux commandes de ce nouveau titre, on retrouve Charles Soule, le nouvel homme fort de la licence, adepte des mini-séries (Lando, Obi-Wan & Anakin) ou des séries régulières (Poe Dameron), un auteur qui s'y connaît, accompagné par Giuseppe Camuncoli, nouveau venu dans cet univers mais bien connu des lecteurs des titres super-héroïques Marvel. Sur le papier, une très bonne équipe.

    Et ce premier arc est une réussite ! :oui:

    Pourtant, il n'est jamais facile d'avoir à scénariser Dark Vador. Vador, c'est un peu le cadeau empoisonné : le titre se vendra, c'est sûr, du moins dans ses premiers numéros. Mais réussir à en faire un titre qui donne envie de revenir, pas parce que c'est Vador mais bien parce que l'intrigue nous plait, c'est une autre paire de manches. Soule et Camuncoli s'en sortent haut la main, les deux auteurs imposant leur patte dès le premier numéro !

    Néanmoins, Soule se permet un découpage un peu particulier dans cet arc qui, très clairement, se décompose en trois parties : le #01 pourrait être considéré comme un one-shot inaugural, viendraient ensuite les numéros #02 à #05 qui sont le cœur de l'arc, le dernier numéro #06 étant presque, lui aussi, un one-shot qui sert surtout à introduire le deuxième arc. Et cela ne pose aucun problème, en fait, bien au contraire : on sent les efforts de Soule pour que chaque numéro ait un réel intérêt, une conséquence. Alors oui, il faudra en passer par un retcon de la fin de l’Épisode III dès les premières pages, mais ensuite, c'est un festival ! :love: Rebondissements, scènes attendues et d'autres non, fan service, développement de la mythologie Jedi à travers la notion de barash : l'auteur s'éclate et livre un Vador plus bestial, moins cérébral (du moins pour l'instant) que celui de Gillen. Mais tout cela passe car on peut se dire, après tout, qu'Anakin est encore présent d'un certain point de vue en Vador…

    En revanche, s'il est extrêmement appréciable de voir le programme Inquisitorius en action et de faire le lien avec les antagonistes de Rebels, il est par contre regrettable de voir le Premier Inquisiteur être déjà « lui-même » alors même que la purge n'a eu lieu, au mieux, que quelques jours plus tôt. :neutre:

    Aux dessins, Giuseppe Camuncoli fait son entrée dans l'Univers Officiel et c'est une réussite totale. Camuncoli représente un Vador nettement plus fluet, moins massif que celui qu'on a l'habitude de voir, mais c'est bien le seul reproche qu'on peut lui faire. Pour le reste, c'est un festival : le dessinateur varie les ambiances, les personnages (design très réussi pour Infil'a!), les duels au sabre-laser, les décors (quel plaisir de voir autre chose qu'une planète désertique !) avec une réelle maîtrise. Il est, il faut le dire, soutenu par la colorisation de Curiel, qu'on avait déjà pu voir dans la série Kanan et qui continue de nous faire rêver ! :love:

    L’Élu est donc un excellent point de départ pour ce nouveau titre consacré au plus redoutable des Seigneurs Noirs des Sith. Dark Vador est de retour pour un récit qui réussit le double exploit d'être parfaitement accessible et de permettre au fan d'en apprendre davantage sur son univers préféré. Une bien belle réussite, qui fait qu'on ne peut qu'avoir hâte de lire le deuxième arc ! :oui:

    Note : 90 %
  • 08/01/2021
     (90 %)  •  Langue : VF
    Pour ma première série de comics, j'avais besoin de quelque chose qui allait me tenir en haleine, quelque chose sur un personnage que j'adore et sur une histoire que je ne connais pas.
    Alors, j'ai choisis cette série et j'ai acheter l'intégrale.

    Je ne suis pas déçu.

    Étant un grand fan de l'épisode 3, ce fut un vrai plaisir pour moi de retrouver Vador juste après ces événement, assister à son ascension dans la hiérarchie de l'empire, le voir trouver sa place dans cette nouvelle institution ou tout reste a faire. En apprendre plus sur des élément iconique comme les son château, son sabre ou son armure. Le voir prendre ses responsabilité de second de l'empire etc etc.

    Le scénario est vraiment bon même si on peut y trouver certains points d'ombre comme une certaine redondance dans les enjeux. On revoit des têtes connues, on apprend de nouvelles choses et on ressent la torture interne de Vador. Le tout résumé par une simple phrase lourde de sens : "Il meurt d'envie de se battre, il meurt d'envie de mourir".

    Quant au dessin, et bien, j'adore tout simplement, je n'ai pas énormément expérience dans les comics ni une grande sensibilité artistique mais en tout cas, si vous être comme moi, les dessins ne vous déceverons pas.

    Une bonne première expérience dans les comics de l’univers Canon, hâte de passer à la suite :)