Une prime très importante a été mise sur la tête de Vador ! Qui ose essayer de prendre la place du Seigneur Noir au sein de l'Empire ?
Un mini arc en deux numéros, pourquoi pas, on peut le voir comme un long one shot.
Alors que Vador est sur la piste d’un Jedi il se trouve lui-même la cible d’une machination … Une histoire courte pour un synopsis court.
Scénario : histoire simple mais bien développée
Alors oui, le synopsis n’envoie pas forcément du rêve mais ce qu’il y a de bien dans ces quarante pages c’est qu’on ne les lit pas forcément pour l’intrigue principale mais plus pour la toile de fond.
On a déjà eu des romans et comics qui n’étaient que des prétextes pour présenter le fonctionnement de la grande machine impériale. Ici nous avons une histoire courte qui sert à nous montrer le démarrage de l’Empire et le fonctionnement de cette galaxie totalitaire, tout en continuant à développer le tout nouveau Vador et sa relation avec Palpatine.
Les éléments de cette histoire sont donc là pour permettre à Vador d’avoir son sabre, mieux définir son rôle dans l’Empire et trouver une manière d’exercer sa domination sur ses subordonnés (domination qui n’était pas encore évidente dans les arcs précédents) ce qui va permettre à Vador par la suite de partir en guerre avec ses troupes, ses officiers et ses inquisiteurs. Il a fini son « introduction », il peut passer aux choses sérieuses.
Enfin, on voit aussi un petit bout de galaxie et la manière dont de nouvelles opportunités, à base de chasse aux Jedi, émergent, ce qui permet à Soule de faire de multiples clins d’œil à son comics Lando.
On assiste donc vraiment à une chose dont Soule ne nous a pas habitués sur son comics Poe Dameron : une véritable intrigue sur plusieurs arcs finement tissée donc les éléments s’entremêlent petit à petit vers un but certain.
38/50
Dessins : mystiquement agréable !
On l’a déjà dit, le gros défaut du dessinateur (Giuseppe Camuncoli), défaut en parti éclipsé par le dieu des coloristes David Curiel, c’est les visages humains. Comme on le voit sur Palpatine et Jocasta, il a surtout du mal avec les personnes âgées. En effet, on croirait voir des lépreux…
Par contre pour les aliens, les décors et la technologie, il s’éclate et nous éclate toujours autantça reste un plaisir à lire.
Ensuite, un autre reproche que j’ai pu lui faire par le passé c’était le casque de Vador, des fois sans relief, des fois mal proportionné. Ici ce défaut semble derrière lui et son Vador est sublime.
Enfin, il réutilise une technique qu’il avait déjà utilisée dans le premier arc lors de scènes de méditation de Dark Vador, scènes nombreuses dans cet arc, la technique dite « brouillonne » ou « dessins incertains ». Et c’est juste magnifique : l’idée derrière ça est déjà excellente mais pousser le détail avec la partie organique de Vador d’une couleur et les parties mécaniques d’une autre c’est du grand art. Surtout que ça arrive souvent sur des pages pleines, on ne peut donc que tomber sous le charme !
36/50
Un petit arc avec une histoire courte qui nous permet de ne pas se presser et de voir le monde qui les entoure ; le tout agrémenté de dessins en nette amélioration. Que demander de plus ?
Ce flou artistique lors des méditations
Vador a enfin sa place dans l’Empire
Les clins d’œil à la BD Lando
Le visage de Palpatine