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La règle des cinq
     (74 %)

    Un mini arc en deux numéros, pourquoi pas, on peut le voir comme un long one shot.
    Alors que Vador est sur la piste d’un Jedi il se trouve lui-même la cible d’une machination … Une histoire courte pour un synopsis court.

    Scénario : histoire simple mais bien développée

    Alors oui, le synopsis n’envoie pas forcément du rêve mais ce qu’il y a de bien dans ces quarante pages c’est qu’on ne les lit pas forcément pour l’intrigue principale mais plus pour la toile de fond.

    On a déjà eu des romans et comics qui n’étaient que des prétextes pour présenter le fonctionnement de la grande machine impériale. Ici nous avons une histoire courte qui sert à nous montrer le démarrage de l’Empire et le fonctionnement de cette galaxie totalitaire, tout en continuant à développer le tout nouveau Vador et sa relation avec Palpatine.

    Les éléments de cette histoire sont donc là pour permettre à Vador d’avoir son sabre, mieux définir son rôle dans l’Empire et trouver une manière d’exercer sa domination sur ses subordonnés (domination qui n’était pas encore évidente dans les arcs précédents) ce qui va permettre à Vador par la suite de partir en guerre avec ses troupes, ses officiers et ses inquisiteurs. Il a fini son « introduction », il peut passer aux choses sérieuses.

    Enfin, on voit aussi un petit bout de galaxie et la manière dont de nouvelles opportunités, à base de chasse aux Jedi, émergent, ce qui permet à Soule de faire de multiples clins d’œil à son comics Lando.

    On assiste donc vraiment à une chose dont Soule ne nous a pas habitués sur son comics Poe Dameron : une véritable intrigue sur plusieurs arcs finement tissée donc les éléments s’entremêlent petit à petit vers un but certain.

    38/50

    Dessins : mystiquement agréable !

    On l’a déjà dit, le gros défaut du dessinateur (Giuseppe Camuncoli), défaut en parti éclipsé par le dieu des coloristes David Curiel, c’est les visages humains. Comme on le voit sur Palpatine et Jocasta, il a surtout du mal avec les personnes âgées. En effet, on croirait voir des lépreux…

    Par contre pour les aliens, les décors et la technologie, il s’éclate et nous éclate toujours autantça reste un plaisir à lire.

    Ensuite, un autre reproche que j’ai pu lui faire par le passé c’était le casque de Vador, des fois sans relief, des fois mal proportionné. Ici ce défaut semble derrière lui et son Vador est sublime.

    Enfin, il réutilise une technique qu’il avait déjà utilisée dans le premier arc lors de scènes de méditation de Dark Vador, scènes nombreuses dans cet arc, la technique dite « brouillonne » ou « dessins incertains ». Et c’est juste magnifique : l’idée derrière ça est déjà excellente mais pousser le détail avec la partie organique de Vador d’une couleur et les parties mécaniques d’une autre c’est du grand art. Surtout que ça arrive souvent sur des pages pleines, on ne peut donc que tomber sous le charme !

    36/50

    Un petit arc avec une histoire courte qui nous permet de ne pas se presser et de voir le monde qui les entoure ; le tout agrémenté de dessins en nette amélioration. Que demander de plus ?



    + Les plus

    Ce flou artistique lors des méditations
    Vador a enfin sa place dans l’Empire
    Les clins d’œil à la BD Lando

    - Les moins

    Le visage de Palpatine

  • 18/12/2018
     (90 %)  •  Langue : VF
    Lorsque Dark Vador se lance en compagnie de la neuvième Sœur de l'Inquistorius à la chasse aux Jedi, il est loin de se douter qu'il s'agit en réalité d'un piège savamment mis en place depuis Coruscant. Palpatine en a t-il déjà assez de son nouvel apprenti, ou bien Vador est-il la victime d'une cabale d'officiers Impériaux qui ne comprennent pas d'où sort cet homme en armure imposante agissant au nom de l'Empereur ? Dans tous les cas, le Sith ne se laissera pas faire !

    Un très court arc en deux parties nettement distinctes, qui vient achever la première année de publication de la nouvelle série consacrée à Dark Vador. Et on a vraiment l'impression de lire la fin d'un Vader : Year One, le genre de maxi-série dont les éditeurs US raffolent. En effet, Soule boucle l'ensemble des intrigues lancées depuis le numéro #1 et nous livre, à la fin de ces deux numéros, un Seigneur Noir des Sith parfaitement opérationnel. La série pourrait d'ailleurs s'achever ainsi sans que l'on ne trouve à redire (bonne nouvelle : ce n'est pas le cas !) mais on sent clairement qu'on vient, à la lecture, de franchir un cap dans la narration. :oui:

    Pourtant, dans l'absolu, l'intrigue est vu et revue dans l'Univers Légendes ou Officiel (bon, peut-être davantage dans le Légendes encore) : un complot contre Vador et le Sith, après avoir survécu, entend bien se venger. Mais la manière de le faire est innovante, déjà parce que Vador est encore "jeune" dans sa fonction de Sith (mais déjà lucide, soupçonnant quasi-immédiatement l'Empereur) mais aussi pour les raisons qui motivent le complot, bien plus envisageables à cette époque de la chronologie qu'après 20 ans de bons et loyaux services à l'Empire. L'adjonction de la neuvième Sœur dans l'affaire, qui a un certain compte à régler avec le Seigneur Noir, corse le tout. :sournois:

    Aux dessins, on retrouve Giuseppe Camuncoli qui continue de nous éblouir, soutenu par la colorisation sans failles de David Curiel. On appréciera la variété des ambiances, des designs, ainsi que le morceau de choix : les scènes de méditation de Vador, visuellement sublimes, tellement loin de la sérénité des Jedi ! :love:

    La règle des Cinq est donc un arc bref, mais intense qui vient conclure de fort belle manière les douze premiers numéros du titre. Dark Vador est désormais pleinement en possession de ses moyens et a affirmé sa position au sein de l'Empire. Il est temps pour lui d'agir encore plus visiblement ! :oui:

    Note : 90%