Yarua naquit des centaines d'années avant la bataille de Yavin au nord de la planète Kashyyyk. Élevé au sein d’une famille aisée et respectable, Yarua était destiné à diriger l’entreprise familiale une fois l’âge atteint. Il fréquenta diverses académies reconnues, et s’intéressa de près à la finance et à la politique. Alors qu’il n’était âgé que de cent vingt ans, Yarua se retrouva dans l’obligation de reprendre la direction de l’entreprise de son père après que ce dernier eu été victime d’un accident mortel. Durant les années suivantes, Yarua s’était fait une noble réputation auprès du peuple Wookiee grâce à son sens de la parole et de la diplomatie. Lorsque le sénateur Wookiee se retira du monde politique en 119 BBY, les hauts dignitaires de Kashyyyk demandèrent à Yarua d’accepter de prendre sa succession. Malgré une personnalité humble et dévoué à sa cause familiale, Yarua accepta de représenter Kashyyyk sur Coruscant. Le Wookiee se révéla être un fidèle partisan du Chancelier Suprême, Finis Valorum, qui était au pouvoir depuis quelques temps. Il appuya l’opposition de ce dernier lorsque les Yinchorri voulurent rejoindre le Sénat en 33 BBY, et réaffirma son soutien sur le réinvestissement des crédits prélevés grâce aux taxes sur les zones de libre échange. Quelques années plus tard, Yarua et le Jedi Oppo Rancisis tentèrent de dissiper les nombreux conflits entre Wookiees et Trandoshans en voulant faire signer un traité de paix au président du peuple reptilien, Hadrocrassk. Malgré tout, les attaques à l’encontre du Wookiees perdurèrent, et Yarua se rendit compte que Trandosha complotait secrètement avec le Comte Dooku et les Séparatistes. Hadrocrassk ne put faire marche arrière, et se déclara officiellement ennemi de la République Galactique. A la fin de la Guerre des Clones, Yarua ainsi que le reste de la délégation de Kashyyyk furent accusés de trahison pour avoir secrètement recueilli des Jedi après l’Ordre 66. Yarua ainsi que l’ensemble des hauts dignitaires de Kashyyyk furent emprisonnés dans les sombres geôles de l’Empire.