StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Rogue Squadron
Fiche et test (PC) | Les codes
Rogue Squadron
 
  • Genre Simulation Spatiale
  • Série Rogue Squadron
  • Année de sortie 1998
  • Année et période 0 à +3 (Empire)
  • Plate-forme(s) PC  Nintendo 64
  • Au vue de la qualité du premier niveau de Shadows of the Empire, LucasArts a décidé de créer un jeu entier sur le concept de combat air/air et air/sol. Nous proposant de prendre les commandes de vaisseaux tels que le X-Wing ou le Faucon Millenium, Rogue Squadron est un pur jeu d’arcade/action. Retraçant des éléments de la première trilogie et de l’univers étendu, le jeu permet de refaire quelques unes des grandes batailles de Star Wars telle que la Bataille de Yavin.
  • Note du staff SWU
     (87 % - Test SWU et 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (85 % - 14 commentaires)

Introduction

Un an après la Bataille de Yavin, l’avenir s'est assombri pour la Rébellion persécutée par la flotte Impériale. Pour tenter d'inverser la tendance, Wedge Antilles et Luke Skywalker optent pour la création d'un escadron réunissant l'élite des pilotes de l'Alliance ; l’"Escadron Rogue" (en anglais : Rogue Squadron, mot à mot “l’escadron des voyous”) était né et par la même occasion le scénario d'un des meilleurs titre arcade made by LucasArts.

Si vous disposez d’un PC équipé d'une carte 3D et d'une cinquantaine de méga-octets ou d'une Nintendo 64, vous pourrez donc goûtez aux joies simples du carnage de Chasseurs TIE et, autant le dire tout de suite, vous ne serez pas déçu pour peu que vous ne soyez pas "anti-consoleux-&-arcadeux".

The game (nan nan, pas le film)

Soyons clair, on se trouve ici clairement en terrain arcade, on fait une mission avec trois vies sans sauvegarde, on trouve des armes bonus entre les immeubles, les ennemis tombent par dizaine chaque minute et surtout le pilotage est réduit à sa plus simple expression avec un nombre de commandes relativement faible (gauche, droite, accélérer, freiner, tirer, pour résumer). 

Mais le principal, c’est que la jouabilité du soft soit bonne et ici c'est le cas. On prend en main notre chasseur en quelques secondes de manière quasi-intuitive et l'appareil répond très précisément, point d’approximation de pilotage en vue... A propos de vues, les options caméra sont ici fort nombreuses et on peut varier pour se faire son petit film mais il faut toutefois reconnaître que très peu sont réellement exploitables, perso, j'utilise la vue "cockpit-avant" quand je joue "sérieusement". 

Toujours au niveau des options, on a la possibilité de créer plusieurs joueurs, de reconfigurer ses périphériques et surtout d'enclencher des aides au pilotage. Mais bon, l’essentiel du jeu ne se trouve pas dans les maigres menus d'options mais bien dans les missions : 

Le jeu compte dix-neuf missions dont dix-sept se déroulant à la surface de différentes planètes de la galaxie Star Wars. Des déserts de Tatooine jusqu'aux océans de Mon Calamari, en passant par les mines de Kessel et les plaines glacées de Hoth, vous aurez l’occasion de voir pas mal de paysages et donc de résoudre un sacré paquet de situations différentes car même si ce produit n'est pas excessivement original à ce niveau, il faut bien admettre qu’entre les opérations d'escorte, de convois, de défenses de villes, d'assauts massifs contre les usines Impériales ou encore de sauvetages de prisonniers Rebelles, les développeurs ont réussi à diversifier leur création. 

L'éventail des chasseurs pilotables est assez sympathique (X-Wing, Y-Wing, A-Wing, V-Wing, Snowspeeder...) notamment de part le fait que le maniement de chaque appareil a ses spécificités. Ils sont plus ou moins spécialisés dans telles ou telles tâches et chacun d’eux est donc plus ou moins armé, blindé, équipé, rapide, maniable... De manière à renouveler la découverte, l’intérêt du joueur... Et donc la durée de vie du jeu. 

Autre méthode adoptée pour allonger la durée de vie du soft : le système des médailles. On peut en effet finir chaque mission avec, selon nos performances, une médaille de bronze, d’argent ou d’or, et à chaque fois qu'on finit toutes les missions du jeu avec au moins une médaille de bronze pour chaque (puis d'argent, puis d'or), un scénario bonus est rendu disponible ainsi que la possibilité de piloter deux nouveaux engins : le mythique Millenium Falcon et le fragile TIE Interceptor. 

Toutefois, n’importe quel joueur de niveau moyen peut finir Rogue Squadron en une semaine tant il est simple, surtout à cause de la débilité profonde qui fait office d'intelligence artificielle aux commandes des appareils de l'Empire : les trajectoires des TIE Fighter sont ultra-prévisibles (et ne parlons pas des bombardiers...), les sondes tombent en un coups... Seuls les Interceptors de la mission 15 peuvent nous mettre en difficulté. Mais bon ne chipotons pas, se débarrasser de 3 quadripodes en deux minutes constitue tout de même un challenge sympathique.

On se retrouve donc devant un jeu trop facile mais d’une jouabilité exceptionnelle.

Graphismes et aspect technique

Le jeu nécessitant une carte accélératrice 3D pour tourner, on est en droit de s’attendre à un rendu irréprochable, et c’est presque le cas. Les effets spéciaux sont plutôt sympathiques, les différents objets présents sont modélisés avec un nombre respectable de polygones, les terrains sont joliment texturés dans l’ensemble, l’eau et la lave jouissent d'un aspect sympathique... Bref, la réalisation graphique est réussie dans l’ensemble... Dommage qu’elle pêche par la faible visibilité alias le clipping qui limite considérablement la visibilité.

À noter : la possibilité de monter au delà des 1024x768 pixels selon les possibilités de votre matériel.

Toujours concernant la technique, remarquons que le joystick Microsoft Force Feedback Pro est pris en charge, pour nous immerger encore plus dans notre rôle.

Dans le même ordre d’idées, les bruitages issus de ceux de Ben Burtt sont bien adaptés tout comme la musique qui sort un peu des sentiers battus... Par contre, l’éditeur français (Ubisoft) n’a, apparemment, pas juger utile de traduire dans la langue de Descartes les conversations des pilotes de votre escadron, en Anglais dans la version française.

Surexploitation de la licence et conclusion

Les screenshots l'attestent, les décors sont modélisés conformément à l’univers de Lucas : on retrouve, sur Tatooine et Hoth, les grands lieux de la Trilogie (Mos-Eisley, le SandCrawler, la base rebelle de l'épisode V...) et on peut même participer aux plus grandes batailles de la Saga (l’attaque de l'étoile de la Mort, l’évacuation de la base Echo, pour ne citer qu'eux) et de nombreux autres petits détails viennent achever notre immersion dans Star Wars (une unité R2 peut réparer notre chasseur, on peut larguer les même bombe que les Bombardier TIE dans l'épisode 5, etc.). 

Bref, tout est là, mais d'un autre côté rien n’est là, où est l’originalité et la créativité ??? Il ne s’agit ici que de retranscrire des éléments de la licence qui fait si bien vendre, d'étendre à un jeu entier la mission qui avait fait la gloire de Shadows of the Empire, en un mot, on est en droit d’attendre un peu plus en ce qui concerne l'invention, l'innovation... Car à surexploiter une licence déjà bien usée pour ce style de jeu, on risque de lasser le public... 

Mais ne finissons pas sur une note négative, on est quand même ici en face d'un très bon jeu Star Wars, certains diront le meilleur (ces consoleux...) donc si vous ne le possédez pas, n’hésitez plus.  

Rogue Squadron
Plate-forme :  PC

Points positifs

  • Jouabilité excellente
  • Missions assez variées
  • Graphismes plutôt sympathiques (villes, SFX, chasseurs, etc.)
  • Un blast qui exploite bien la licence Star Wars

Points négatifs

  • TROP FACILE... La durée de vie s’en ressent (Racer avant l’heure ?)
  • Un shoot, certes bon, mais qui n’apporte rien d’innovant
  • Les voix des co-pilotes ne sont pas traduites
Note :
(84 %)