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Trahison
  • Titre original Hidden Enemy - Republic #81 à 83
  • Genre Comic-Book
  • Série Republic
  • Univers Legends
  • Année et période -19 (Emergence de l'Empire)
  • Scénariste(s) John Ostrander
  • Dessins Jan Duursema
  • Encrage Dan Parsons
  • Couleurs Brad Anderson
  • Couverture Jan Duursema
  • Traducteur(s) Anne Capuron
  • Synopsis :

    L’attaque des Séparatistes sur le monde Wookiee demande une réponse à la hauteur de la part de la République. Par conséquent, les Jedi Luminara Unduli et Quinlan Vos arrivent avec leurs armées mais l’attaque Séparatiste et la résistance Wookiee pourraient recouvrir des éléments qu’ils ignorent. Vos et Unduli survivront-ils à l’Ordre 66 ? Leurs alliés se retourneront-ils contre eux ?

  • Note du staff SWU
     (92 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (90 % - 3 commentaires)
     (85 %)

    Scénario

    VillieDernière histoire de Republic, The Hidden Enemy met en scène le destin de Quinlan Vos durant les évènements de l’Episode III (et le tristement célèbre Ordre 66). Si vous avez lu l’adaptation du film justement, vous savez que Vos est présumé mort en même temps que les autres Jedi. Ces 3 numéros bénéficient donc d’un point de départ croustillant et bourré de questions : Vos est-il mort ? A-t-il survécu ? Et si oui, comment !? Et surtout, pour combien de temps… ?
    Malgré cela, on s’aperçoit rapidement que l’on a affaire à une histoire plutôt intimiste. N’espérez pas y trouver un développement plein d’action de la bataille de Kashyyk exposée dans le film. Ostrander préfère se concentrer sur son personnage fétiche et la manière dont il essaye de faire la paix avec lui-même et d’être en accord avec ses aspirations. Si Saleucami était le point culminant de la Guerre des Clones, The Hidden Enemy (et surtout sa 3ème partie) est celui de Quinlan. La dernière partie nous offre un panorama de la vie de Vos à l’aide de flashbacks très touchants venant renforcer son histoire qui touche à sa fin.
    Et bien sûr, il n’est pas possible de passer sous silence le retour de Villie, toujours aussi fringuant, l’humour aussi fumant que le blaster. Et qui plus est, avec des alliés inattendus.

    Dessins

    Au combat

    Les dessins de Duursema sont toujours nickels, même dans la jungle du monde Wookie. A ce sujet d’ailleurs, toute l’équipe derrière cette histoire s’est attachée à nous fournir un visuel de la planète qui synthétise à la fois ce que l’on a vu dans la Revanche des Sith et les précédentes descriptions issues de l’Univers Etendu. Dans ce story-arc, les scènes d’actions demeurent plus rares que ce qui a été vu dans les précédents arcs, mais permettent à Duursema de nous offrir son lot de planches « explosives ». Pour le reste, essentiellement des scènes de dialogues ou d’introspections, il faut briller par la régularité du trait, le souci des expressions des personnages, le tout sans que le lecteur s’ennuie. Verdict : mission accomplie et vivement Legacy.

    Conclusion

    Yoda



    Récemment, j’ai lu quelque chose comme ceci : « si vous cherchez dans une histoire quelque chose qui n’est pas censé s’y trouver, vous ne pouvez qu’être déçus ». Il faut avoir lu cette aventure pour comprendre que le futur titre de l’album de Delcourt « Clone Wars Epilogue » est on ne peut plus inadéquat. En effet, cette histoire, la dernière de Republic, est la conclusion des aventures de Quinlan Vos et pas celle de Clone Wars. Ne vous y trompez pas. Lorsque le passage intégrant Quinlan au film a été supprimé, les auteurs ont saisi cette opportunité pour nous offrir un bonus, la cerise sur le gâteau de plusieurs années d’aventures. C’est ainsi qu’il faut le prendre, une fin à la hauteur d’un personnage au parcours finalement assez semblable à celui d’Anakin, mais au traitement (de la part des auteurs) et aux choix tellement différents.

  • 19/01/2008
     (100 %)
    Voici le final épique de la dernière apparition publique de maître Vos en Jedi. Trahis par ses troupes, on suit une vraie chasse à l'homme avec son ennemi juré, un commandant clone du nom de Faie. Clone parfaitement représentatif de l'esprit manipulateur de Palpatine.
  • 18/06/2015
     (90 %)  •  Langue : VO
    L'adaptation comics de l'Episode III est formelle : Quinlan Vos était sur Kashyyyk lorsque l'Ordre 66 a été déclaré, et ses propres troupes lui ont tiré dessus alors qu'il se préparait à les mener au front. Pour autant, le comics ne dévoile pas de corps et qui dit absence de corps dit possibilité d'être en vie... Alors : Quinlan survivra-t-il à cette explosion ? Succombera-t-il sur place ou si, par chance il survivait, aurait-il droit à un dernier baroud d'honneur face aux troupes clones ? Et que vient faire Vilmarh Grahrk là-dedans ?

    Trahison est donc le dernier arc de la série et se concentre fort logiquement sur Quinlan Vos, le personnage phare de Republic. Quinlan Vos, devenu Général Jedi suite à la bataille de Saleucami, part désormais au front en compagnie de ses troupes, secondé par le commandant Faie. Mais Vos se fait mal à son nouveau rôle et a du mal à faire confiance aux clones, et plus encore à Faie. Une méfiance bienvenue, le Kiffar ayant toujours eu du mal à faire confiance, mais qui manque de subtilité ; ainsi, pour le scénariste, on passe de clones obéissants et indispensables à l'effort de guerre (cf Bly dans Republic #68) à Faie dont on espère qu'une chose : que Vos survive et nous l'abatte tant il est antipathique. Même si le côté « abattre les ennemis de la République » était déjà présent chez Bly, je l'avoue...

    C'est avec une certaine émotion qu'on lit ce dernier arc. Cette fois, c'est fini, c'est la dernière, et on le sent à travers les pages, le début se lisant presque comme un retour aux intrigues un peu plus légères datant d'avant la Guerre des Clones. Le retour triomphal de Vilmarh Grahrk semble aller dans ce sens, avec en plus un Quinlan apaisé, semblable à celui de Rite de passage (cf Republic #42-45). Mais tout ça a lieu avant l'Ordre 66, avant que Vos ne soit trahi, avant qu'il ne se décide à se venger. Et c'est bien là que tout s'emballe. Le scénariste fait feu de tout bois, boucle la boucle du personnage en lui permettant de retrouver ses souvenirs perdus, montrant que le Quinlan d'aujourd'hui est la somme de toutes les expériences passées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Les quelques flash-back sont les bienvenus, ne brisent en rien la traque qui s'installe, bien au contraire. Le lecteur est aux abois avec Quinlan, et on tourne chaque page avec une réelle incertitude sur le devenir du personnage...

    Une nouvelle fois, Jan Duursema s'est surpassée, dans des environnements et des personnages qui lui sont pourtant peu familiers : la majesté de Kashyyyk laisse place à une véritable tempête, Grahrk n'a rien perdu de son design même si le personnage a un peu mûri et surtout, Quinlan est « apaisé » ; c'est perceptible dans la tenue, dans le design du personnage qui a digéré son obsession de traquer le second Sith. Du moins presque, car cette idée refait surface lors des réflexions de Vos qui, ouf, comprend très vite que ce n'est plus à lui de s'en occuper.

    Finalement, c'est heureux qu'on termine Trahison. La série aura été d'excellente qualité jusqu'au bout, ce dernier arc est une franche réussite et montre, de la même façon que dans l'Episode III, que la lumière et l'innocence peuvent briller alors même que les ténèbres se déchaînent contre la galaxie. Cet arc réussit la synthèse parfaite des deux « ères » de la série. Republic aura clairement été une série où tout pouvait arriver, qui aura variée les ambiances et les intrigues comme rarement une série de comics ne l'aura fait, créant des personnages populaires, attachants, et aux destinées imprévisibles.

    Republic, c'est tout ça, et bien plus encore. :oui:

    Note : 90%