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Général Grievous
  • Titre original General Grievous #1 à 4
  • Genre Comic-Book
  • Univers Legends
  • Année et période -20 (Emergence de l'Empire)
  • Scénariste(s) Chuck Dixon
  • Dessins Rick Leonardi
  • Encrage Mark Pennington
  • Couleurs Lucas Marangon
  • Synopsis :

    Le Général Grievous, chef de l’Armée de Droïdes des Séparatistes se dévoile enfin. Le padawan Flyyn Kybo pleure son maître disparu lors d’un combat contre Grievous lorsqu’il se présente devant le Conseil Jedi. Il a un plan pour stopper le Général avant qu’il ne frappe à nouveau mais le Conseil lui refuse le passage à l’action. Flynn décide de risquer tout ce qu’il a en allant contre l’avis du Conseil et de s’allier avec d’autres Jedi partageant sa soif de voir le Général tomber et d’obtenir leur revanche.

  • Note du staff SWU
     (63 % - 4 commentaires)
  • Note des internautes
     (56 % - 11 commentaires)
     (70 %)

    Scénario

    GrievousA priori une histoire centrée sur Grievous me passionne peu. Des trois méchants spécifiques à chaque épisode (Maul, Fett et donc Grievous), c’est le moins intéressant, le plus manichéens, celui qui apparaît comme le plus utilitaire également (bien que les deux autres le soient aussi). L’histoire développée ne brille pas non plus par ses idées originales. Les deux Jedi qui partent en quête de vengeance suivent un chemin assez linéaire et leurs alliés de circonstance (comme toujours dans ce genre d’histoire) ne sont guère intéressants. La vraie idée qui a retenu mon attention durant toute la lecture, c’est la mise en jeu de la vie d’un groupe de padawans que seuls les deux Jedi peuvent sauver. Ces padawans sont un peu la symbole du passéisme Jedi, l’Ordre les ayant involontairement « abandonnés », et seuls les hommes d’actions peuvent encore les sauver. Les deux Jedi réussiront-ils, se rachèteront-ils une conduite, abandonneront-ils leur vengeance pour sauver les enfants, sacrifieront-ils leur vie ? Autant de questions qui accompagnent le lecteur sur 3 numéros, sachant pertinemment que rien ne sera résolu avant le dernier chapitre. Souci : la fin est effroyablement convenue, pas de sacrifice désespéré, pas de dilemme horrible (genre sauver les enfants ou débarrasser la galaxie de Grievous) qui peuvent vous faire passer un Jedi du Côté Obscur malgré lui etc. etc. Bref, la petite flamme de suspense qui a conduit ma lecture n’était qu’un pétard mouillé.

    Dessins

    GrievousRick Leonardi se rappelle à notre bon souvenir avec son style si caractéristique. Il est surprenant de voir à quel point il ne laisse pas indifférent mais qu’il vous plaise ou non, il ne faut pas perdre de vue que Leonardi à garder toute la fraîcheur de son style à une époque où les dessinateurs sont encore pour beaucoup influencés par les stéréotypes des années 90. Personnellement, je trouve ses planches agréables, avec un certains sens de la mise en scène. Il ne se prend pas la tête à surcharger ses planches de détails et il en va de même concernant sa représentation de Grievous. Il doit être le dessinateur à en avoir fait la représentation la plus minimaliste et ça passe très bien. Dans la pratique, Leonardi doit très certainement être le responsable du retard monstrueux du dernier numéro, et c’est très regrettable.

    Conclusion

    VengeanceGrievous est caractéristique des mini-séries exploitant « l’événement » commercial représenté par les films prélogiques. Mettant en scène une tête d’affiche, le scénariste a ensuite la tâche de broder autour du personnage, plus précisément du méchant de service. La présence de Grievous n’est donc qu’un prétexte pour mettre en scène deux Jedi rebelles qui tournent le dos à leur Ordre pour assouvir leur désir de vengeance. Le deal de Dixon n’était pas de créer une histoire intéressante mais dans développer une sur commande. Sur ce point il a échoué, et tant mieux pour lui car un échec dans la première solution aurait remis plus gravement en cause ses qualités d’auteur. Voici pour satisfaire les velléités de procès des lecteurs, attaquez-le oui, mais pour les bonnes raisons. On peut donc l’accuser de n’avoir pas su transformer une demande peu inspirée de Dark Horse en histoire agréable comme avait su le faire Ron Marz pour Darth Maul. Par contre je préfère cibler Dark Horse justement qui, comble de l’ironie, sort le dernier numéro 4 mois après le film ! Juste avant, le buzz aurait été à son comble, un mois après on aurait plus sourire, mais 4 mois après ! Dans l’ère d’hypercommunication où l’on vit, 4 mois suffisent à transformer un sujet d’actualité en dinosaure, les lecteurs ont bouffé du Grievous en image de synthèse, l’ont digéré, et sont passés à autre chose depuis un moment. Dark Horse s’est avéré incapable (ici je vise à la fois Republic, Grievous et Obsession qui se sont finis largement en dehors d’un calendrier acceptable) de jouer à un business dont ils ont écrit en partie les règles comme tous les acteurs de « l’entertainement » moderne, et c’est bien ça le plus grave. Au moins, les lecteurs ne sont pas dupes, ça laisse un peu d’espoir.

  • 12/04/2006
     (60 %)
    Dessins vraiment moyens, hitoire honorable, mais le truc que je ne pardonne pas, c'est le massacre de yoda, même moi je le dessine mieux.
  • 09/06/2006
     (60 %)
    Alors, ce comics, on le lit, on le referme et on le range sur son étagère. Pas qu'il soit foncièrement mauvais, il parait surtout très terne comparé à la série Republic, à laquelle c'est vrai il n'appartient pas mais qui est publiée en même temps et concerne la même époque.
    Bref, bon, pas extra et pas indispensable
  • 22/06/2014
     (60 %)
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