Faisant partie de la même classe que les cargos légers qui équipaient la Marine Marchande mais également les militaires de l’Ancienne République aux alentours de la Guerre Civile Jedi et des Guerres Mandaloriennes, l’Ebon Hawk n’en reste pas moins un vaisseau unique en son genre.
Ne gardant comme caractéristiques d’origine que le fuselage et ses couleurs, cet engin a été profondément modifié au fil des décennies et de ses propriétaires, le rendant extrêmement perfectionné comparé aux standards de l’époque et capable de rivaliser avec les meilleurs chasseurs de la République ou des Sith.

L’architecture du vaisseau est bâtie à partir de son compartiment central ; architecture qui sera reprise des millénaires plus tard par les modèles YT corelliens.
Le cockpit, situé sur l’avant et centré par rapport à l’axe du vaisseau, offre au pilote une vision optimale de l’espace environnant alors que les turbines sont placées à l’opposé. Les compartiments de stockage, identiques au modèle original, sont répartis sur bâbord et tribord arrière, permettant l’amarrage d’un speeder, tandis que deux compartiments couchettes se trouvent de manière identique à l’avant. Atout non négligeable durant ces temps troublés, l’Ebon Hawk dispose d’une petite unité médicale capable de soigner les blessures mineures ou de maintenir l’état d’un patient en attente de soins plus importants.
De même, le vaisseau a été équipé d’un ascenseur dorsal permettant à une unité droïde d’effectuer des réparations d’urgence sur le fuselage pendant le vol, lui-même protégé par un bouclier déflecteur.
Bien que les caractéristiques de navigation hyperspatiale de l’Ebon Hawk soient encore inconnues à ce jour, il n’en reste pas moins que l’engin était à l’époque considéré comme le vaisseau le plus rapide de la galaxie.

L’armement, quant à lui, n’est pas en reste. Alors que les cargos ne sont bien souvent pas armés – ou très peu – l’Ebon Hawk possède un arsenal capable de repousser les assaillants les plus téméraires, que ce soit en vol ou au sol.
La tourelle turbolaser double dorsale, rotative sur 360°, associée aux doubles canons lasers lourd situés sur chaque aile est capable de désintégrer un chasseur et de causer de sérieux dommages aux boucliers d’un vaisseau de classe plus importante.
Au sol, l’Ebon Hawk peut déployer un blaster à répétition anti-personnel ventral qui éliminera toute tentative d’intrusion ou d’assaut.

L’histoire de l’Ebon Hawk prend racine sur la planète Transel où le cargo fut commandé par la République. Une de ses apparitions supposées au sein de la flotte s’est faite au-dessus de Raltiir en 3963 BBY. Toute trace de l’historique militaire de l’Ebon Hawk s’arrête à ce fait.
L’un de ses premiers Capitaines semblerait être Ratrin Vehk, humain peu fréquentable de Nar Shaddaa, avant que l’engin ne lui soit volé.
La propriété du vaisseau serait ensuite revenue à des membres de l’organisation criminelle connue sous le nom d’Echange ; tout d’abord à Forii Haxa puis Ahita Othar. La mort brutale de ces deux Capitaines valut à l’Ebon Hawk la réputation d’être maudit.

Le vaisseau échoua entre les mains de Davik Kang, leader de l’Echange sur la planète Taris ; lequel se vantait de l’avoir volé. C’est à cette époque que l’Ebon Hawk servit à diverses opérations de contrebande, Davik profitant du chaos engendré par la Guerre Civile Jedi.
C’est en 3956 BBY que le vaisseau changea une nouvelle fois de propriétaire. Alors que la flotte Sith exerçait un blocus de Taris afin de retrouver la Jedi Bastila Shan, cette dernière aidée par Revan, Carth Onasi, Canderous Ordo, Mission Vao, Zalbaar et le droïde T3-M4 s’emparèrent de l’Ebon Hawk et fuirent la planète.
L’Ebon Hawk fut ainsi témoin d’un chapitre majeur de la guerre qui opposait les Jedi et les Sith, conduits par Dark Malak. C’est ainsi que ses occupants se lancèrent dans la quête de la Forge Stellaire, ancienne relique Rakata capable de produire de manière continue et infinie des engins de guerre.
Malgré une capture par le vaisseau étendard ennemi, l’Ebon Hawk permit à l’Ordre Jedi de détruire la Forge Stellaire et d’entraîner la chute de Malak.

Les traces de l’Ebon Hawk disparurent de nouveau avant que le vaisseau ne resurgisse en 3951 BBY dans des circonstances mystérieuses sur Peragus II, T3-M4 et un mystérieux Jedi connu sous le nom d’Exilé à son bord. L’engin semblait avoir été attaqué par un croiseur Sith.
Une nouvelle fois l’Ebon Hawk fut l’instrument d’un nouveau chapitre de la guerre entre les Jedi et les Sith, cette fois sous le commandement de l’Exilé. Malgré plusieurs dommages subis lors de cette opération, notamment un crash sur Malachor V, le vaisseau fit honneur à sa réputation et aida l’Exilé à vaincre ses adversaires Sith.
Dès lors, l’Exilé disparut dans les Régions Inconnues avec l’Ebon Hawk à la recherche de Revan… Son retour serait annonciateur du renouveau de l’Ordre Jedi…