StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Les ténèbres étouffent la lumière
     (79 %)

    Voilà un arc plein de promesses : après l’introduction des inquisiteurs en fin de tome précédent, on nous emmène sur les traces de Jocasta Nu qui aurait fui le Temple Jedi, emportant avec elle une partie de son savoir… Mais je m’interroge et je m’insurge, pourquoi nous en faire un arc de 4 numéros ? Au-delà du fait de nous surprendre, une intrigue pareille aurait pu nécessiter davantage de pages, que ce soit en s’attardant sur les inquisiteurs, sur l’assistant de Jocasta ou même sur Luke (oui, oui Luke). Ceci étant dit, passons au comics en tant que tel.

    Scénario : heureusement que ce comics est dans les archives et qu’il existe !

    Tout frôle la perfection dans cette histoire. L’introduction avec Vador qui forme les inquisiteurs à sa manière, Jocasta qui fait ce qu’elle peut pour que l’Ordre survive, l’infiltration du Temple, les combats, Vador qui cache son identité... Tout va exactement dans le bon sens.

    Il y a des pistes et des idées très intéressantes sur le traitement de l’inquisitorium et des clones notamment. Soule semble vraiment s’éclater sur cette série, que ce soit à la fois avec des idées pertinentes mais aussi avec des scènes totalement décomplexées voire surréalistes. Il existe encore un certain nombre d’armes de Jedi à découvrir, je vous le dis ! Jocasta éclipse rapidement Vador pour notre plus grand plaisir, et devient une véritable héroïne badass comme Star Wars sait en produire ! Malheureusement tout va trop vite et on ne s’attarde pas sur certaines scènes et leurs conséquences.

    Enfin, il est très intéressant de voir les prémices de l’Empire puisque tout le comics se passe sur Coruscant, ce qui amène des scènes hilarantes entre clones et ce personnage encore trop peu connu qu’est Vador et à son role encore non défini auprès du grand public.

    Je terminerai avec un petit message sur la scène de fin avec Luke qui, contrairement à ce qu’on put lire chez certains médias en faisant une actualité putaclic, n’a pas fondé son académie. Il a juste trouvé des savoirs Jedi, chose qu’il cherche et fait régulièrement dans la série régulière Star Wars sans qu’on en sorte un article tous les quatre matins.

    48/50

     

    Dessins : l’arbre qui cache la forêt ?

    J’avoue avoir été sous le charme des dessins dès la première issue, mais rétrospectivement le premier arc mettait en scène à une exception près des personnages en armure. Maintenant que des têtes connues - ou pas - apparaissent, qu’en est-il ?

    La vraie question était : avons-nous un nouveau Larroca sur un titre Vador ? Bien heureusement non, ce dessinateur sait mettre en scène, en perspective et possède un découpage radicalement plus dynamique que le dessinateur du pauvre qu’est Salvador.

    Le défaut de Camuncoli réside donc essentiellement sur les visages et ce qui est marrant c’est qu’il a principalement dessiné des personnages plus ou moins âgés, ce qui met encore plus en valeur ce qui pèche : une surabondance de traits qui déforment les expressions. Sur l’Empereur comme vous vous en doutez ça passe très bien, mais sur Jocasta c’est moins appréciable. Enfin un autre défaut sans doute lié à cela, ça créé littéralement des têtes plates sans relief, là où toutes ses armures et décors magnifiquement réalisés en ont.

    Enfin pourquoi l’arbre qui cache la forêt ? Grace à l’incomparable Curiel qui, grâce à sa colorisation sublime, dissimule tous les traits du dessinateur. Mais je serai curieux de voir les planches en noir et blanc…

    J’avoue donc que le charme est un peu retombé pour ce dessinateur et que les défauts commencent à m’apparaitre, alors qu’ils ont toujours été là.

    31/50

    On assiste donc un arc qui ne laisse à aucune seconde retomber la pression, ça va vite, ça explose de partout, c’est par moment hilarant et David Curiel y est parfaitement à sa place ! Un must !



    + Les plus

    Jocasta
    Nouvelle arme laser
    Curiel

    - Les moins

    Trop rapide
    Les visages

  • 16/10/2018
     (90 %)  •  Langue : VF
    Dark Vador a pris les rênes du programme Inquisitorius, mais la formation de ces anciens Jedi va devoir attendre : l'Empereur Palpatine lui confie la tâche de localiser et de lui ramener vivante l'ancienne Archiviste du temple, Jocasta Nu. Cette dernière, rescapée de la Purge, ne cesse de consigner ses connaissances dans un lieu tenu secret afin que les secrets des Jedi survivent à l’avènement des Sith. Mais lorsque Jocasta elle-même décide de se rendre au Temple Jedi de Coruscant, elle ignore à qui elle va avoir à faire…

    Deuxième arc du nouveau titre consacré à Dark Vador, Les ténèbres étouffent la lumière démontre clairement que nous avons sous les yeux un titre nettement plus orienté action que son prédécesseur… à moins que ce ne soit due qu'à la différence d'artiste. Camuncoli n'est pas Larroca, c'est une évidence, et c'est une nouvelle fois un régal visuel que nous livre le dessinateur italien. Scènes d'action dynamique, affrontements au sabre-laser, réutilisation de personnages de la série Rebels dans un contexte plus « réaliste », tout est réussi, soutenu par une excellente colorisation de David Curiel. :love:

    Au scénario, Charles Soule continue de faire feu de tout bois. Le voilà libre d'écrire ce qu'il veut, comme il veut, et le scénariste se fait plaisir ! Nous avons droit à plusieurs liens avec la série Rebels à travers la formation des Inquisiteurs même si, à ce sujet, je trouve regrettable le fait que les Inquisiteurs (y compris leur chef) aient déjà leurs looks et armes qu'ils utiliseront plus de quinze ans plus tard dans Rebels. S'ils sont certes parfaitement reconnaissables ainsi, ils perdent nettement en dangerosité : en étant sous l'autorité de Vador aussi longtemps, sans faire de réels progrès, cela pose question. :neutre:

    Pour le reste, tout est génial. Voir Jocasta Nu dans un rôle pro-actif lui sied parfaitement. Sa gestion du conflit, d'abord avec le Grand Inquisiteur puis face à Vador vaut le coup d’œil, son utilisation des ressources Jedi, la découverte d'une multitude de détails, d'armes à la fois nouvelles (pour le lecteur) et anciennes (pour les protagonistes) est un plaisir, tout comme découvrir les premières interactions entre l'armée clone et le Seigneur Noir à qui ils doivent obéissance… à condition qu'on l'ait informée de ce changement de hiérarchie bien sûr ! :sournois:

    Un excellent deuxième arc qui confirme tout le bien que j'avais pu penser de l'équipe créative à la vue de L’Élu, leur première collaboration. On pourra cependant reprocher, en plus de l'avancée bien rapide du programme Inquisition, un rythme de narration sans aucun temps mort : certes, cela renforce l'immersion dans le récit mais au vu de sa qualité, on en aurait bien pris pour un ou deux épisodes de plus ! :oui:

    Note : 90 %