Mina Bonteri était une sénatrice séparatiste du temps de la Guerre des Clones. C’était une femme influente, dont l’intelligence n’était égalée que par son charme. Elle était mariée et avait un fils, Lux. Néanmoins, peu d’informations sont disponibles à son sujet. Elle fut le mentor de
Padmé Amidala sur
Naboo lors de la jeunesse de la future reine puis décida, après le début de la guerre de rejoindre la C.S.I., siégeant au Sénat séparatiste sur
Raxus.
La sénatrice Bonteri était l’exemple type que le mouvement engendré par
Dooku était bien plus qu’une simple révolte. Bonteri ne croyait plus à une République corrompue et choisit de suivre le Comte. Elle avait beaucoup d’admiration pour l’homme, qui souhaitait créer un système propre, revenant à des valeurs humaines oubliées par une République devenue le jouet des corporations.
Au cours de la 2éme année de guerre, Bonteri fut contactée discrètement par Amidala. Le conflit avait déjà coûté la vie à son mari, tué par des clones sur
Aargonar, mais Bonteri mit ses griefs de côté et, au nom d’un plus grand bien, accepta de recevoir la sénatrice de Naboo sur Raxus pour une visite bien évidemment très officieuse. La rencontre fut très chaleureuse et si les deux amis débattirent encore sur le rôle de Dooku dans ces évènements, elles furent néanmoins d’accord sans concessions pour tenter d’arrêter cette guerre. Padmé informa Mina que
Coruscant allait sans doute voter une série de lois pour renforcer l’effort de guerre mais que beaucoup de sénateurs restaient craintifs à voir le conflit continuer de croître. Bonteri lui affirma que la situation était identique du côté séparatiste et accepta de parler au congrès.
Elle le fit peu après avec force, clamant que la guerre avait déjà trop coûté des deux côtés, exhortant les sénateurs séparatistes à ouvrir des négociations de paix avec
Palpatine. Malgré le refus du représentant de l’alliance des entreprises, le congrès accepta.
Hélas, Dooku mit fin à cet espoir de paix en organisant un attentat sur Coruscant même qui poussa le Sénat à rejeter la main tendue du congrès séparatiste.
Peu après, le Comte déclara que la sénatrice Bonteri avait perdu la vie dans une attaque de la République et qu’en conséquence, il renonçait à toute négociation de paix.