- La planète Shu-torun s'est retournée contre l'Empire.
- Il est temps pour Vador de les ramener dans les rangs.
Ah les enfants, depuis le temps que j’écris des critiques sur SWU j’ai toujours essayé d’être pertinent mais surtout d’apporter un plus dans mes avis. Pour les romans il n’y a pas de problème puisqu’il s’agit de juger uniquement une histoire, et si j’ai rien à dire dessus c’est qu’elle ne m’a pas emballé, ce qui en soit constitue un avis. Pour les comics quand je juge les dessins, même sans avoir étudié l’art, j’essaie toujours de faire un parallèle et une contextualisation du style de l’auteur dans une petite digression artistique. Et bien là je ne sais pas, rien ne me vient, que ce soit en dessin et dans une moindre mesure en scénario. Alors allons-y quand même ...
Dessins :
Bon le plus évident : c’est à la fois très travaillé et pas assez. En général un auteur travaille beaucoup certaines planches (gros plans) et moins d’autres (arrière-plan ou petites cases). Ce qui est marrant avec celui-ci, c’est que sur une même case pour deux éléments sur le même plan on aura à la fois un travail détaillé et un qui ressemble tout juste à une tâche de couleur. On pourrait dire que l’auteur met en valeur les éléments importants en les dessinant de manière plus détaillée, mais moi ça ne me plait pas.
C’est d’autant plus dommage car on voit qu’il sait fournir un travail très complet quand on découvre certains décors grandioses, ce qui contraste à côté de décors littéralement vides.
Par contre chapeau à la colorisation qui est parfaite dans la limite du style de l’auteur (quand l’auteur ne dessine rien il n’y a rien à coloriser).
28/50
Scénario :
Voilà, là y a d’avantage de choses à dire ! Déjà le lieu de l’action est génial, une nouvelle planète avec un système politique splendide qui contraste merveilleusement bien avec l’aspect de ce monde.
Tout est prétexte au luxe et aux fioritures des plus riches ! Un monde qu’on veut revoir par la suite.
L’histoire, quant à elle, est surprenante de par sa menace et sa résolution. Encore une fois Vador n’est pas l’être dénué d’intelligence et de sens pratique qu’était Anakin Skywalker. Il sait résoudre un problème sans pour autant être un bourreau idiot.
Ensuite, et ça fait toujours plaisir, on retrouve les deux comparses droides sadiques de Vador. Là où ça coince c’est que si cette histoire se passe après Vader Down ça spoil un peu sur le devenir de certains personnages. Marvel a du travail à faire la dessus car des exemples d’une série qui en spoile une autre, il commence à y avoir plusieurs.
Pour résumer en un mot : prometteur.
39/50
Scénario sympathique surtout dans sa résolution
Alderaan (et pas Aldorande) mais vous comprendrez en lisant ;)
Les décors grandioses
Style très irrégulier
Ca reste une BD Vador...
Cet annual de la série Vador propose une sorte de prélude au quatrième arc de la série (en comptant Vader Down).
Au niveau du scénario Gillen propose une histoire très rythmée et efficace qui trouve sa résolution dans le peu de pages de l'épisode et qui servira de base à l'arc suivant, qui sera peut-être le plus bourrin de la série.
L'univers qu'on découvre sur Shu-Torrun est fascinant, comme si la ville de Theed s'était installée sur Mustafar. J'ai beaucoup aimé le contraste entre la civilisation aristocratique et le contexte volcanique, minier de la planète.
Côté dessin, Leinil Francis Yu est un artistique que j'aime beaucoup. Ses travaux de ces dernières années (Infinity, Secret Wars : Civil War, Inhumans vs X-men) sont tous excellent et celui-ci ne déroge pas à la règle. L'ambiance et le travail sur les ombres et les clair/obscur sont vraiment réussi, les visages sont réussis et Vador en impose physiquement. Les couleurs sont également fantastiques, offrant de sublimes planches. Clairement cet annual me fait regretter de ne pas avoir eu ce dessinateur sur la série régulière... (il aura au moins fait un arc de Star Wars que je trouve personnellement très réussi).
En conclusion une très bonne histoire, à la fois auto-contenu et introduisant la suite servie par de superbes dessins.
Note : 95%