Bonsoir à tous
Il y a plusieurs mois est paru aux USA, sous forme d'audio-book, le roman Dooku: Jedi Lost de Cavan Scott. Début Octobre, le script de l'audiobook est sorti au format papier. J'ai lu la version papier, et je vous en propose donc ma critique.
D'abord, un petit rappel de la couverture et du synopsis.
Synopsis :
Dark Tyranus. Comte de Serenno. Leader séparatiste. Un sabre rouge, dégainé dans le noir. Mais qui était-il, avant de devenir le bras droit des Sith ? Tandis que Dooku brigue un nouvel apprenti, la vérité masquée au sujet du passé du Seigneur Sith refait surface.
La vie de Dooku a commencé par un privilège – celui d’être né dans son paisible domaine familial, autour duquel gravite la Lune Funéraire où reposent les os de ses ancêtres. Mais rapidement, ses pouvoirs de Jedi sont détectés et le voilà emmené loin de chez lui, pour être formé aux voies de la Force par le légendaire Maître Yoda. Au fur et à mesure qu’il apprend à maîtriser son pouvoir, Dooku gravit les échelons, se lie d’amitié avec son camarade Jedi Sifo-Dyas et prend à son tour un Padawan, le prometteur Qui-Gon Jinn – tout en essayant d’oublier la vie qu’il avait auparavant menée. Il éprouve néanmoins une étrange fascination pour le Maître Jedi Lene Kostana, et pour la mission qu’elle entreprend pour le compte de l’Ordre : trouver et étudier d’archaïques reliques Sith, dans le but de préparer un éventuel retour de l’ennemi le plus meurtrier qu’aient connu les Jedi.
Tiraillé entre sa vie de Jedi, ses devoirs envers son monde natal et l’alléchant pouvoir des reliques, Dooku lutte pour rester du Côté Lumineux – bien que les ténèbres commencent à l’envahir.
Originellement sorti en audio-book (le 1er depuis le rachat de la licence par Disney), Dooku : Jedi Lost de Cavan Scott est ensuite sorti au format papier, avec la publication du script de la version audio. Si vous ne voyez pas à quoi ça peut ressembler, imaginez lire une pièce de théâtre et vous aurez saisi la chose. Ma critique se base donc sur cette version papier.
I) Une mine d’or…
L’histoire narrée dans ce roman ne paye pas de mine au premier abord : alors apprentie de Dooku, Asajj Ventress est chargée par le Comte de retrouver sa sœur. Pas très intéressant, et d’ailleurs cette intrigue ne va tenir qu’à peine 10% du livre.
Où est l’intérêt alors ? Tout simplement dans le fait que Ventress, au cours de son enquête, va explorer de fond en comble le passé de Dooku, et que l’on va donc avoir droit à une biographie complète de celui qui se fera appeler Dark Tyranus. Depuis ses premiers jours comme youngling jusqu’à ce qu’il quitte le Conseil Jedi, tout est là !
L’ensemble s’enchaîne grâce à des flashbacks narrant des scènes importantes de la vie de Dooku, avec un fil rouge (ténu dans un premier temps, mais qui s’accentue au gré des pages) très bien mené, et à rebondissements. Ces différentes scènes représentent des mini-intrigues à elles seules, et sont toutes aussi passionnantes les unes que les autres. La caractérisation de Dooku est également parfaite, avec un tiraillement entre sa famille et les Jedi dosé et exploité juste comme il faut.
Il n’y a cependant pas que les révélations sur Dooku qui sont excellentes. Il faut également citer tout ce que l’on apprend concernant le Conseil Jedi dans les décennies ayant précédé La Menace Fantôme, avec plusieurs nouveaux membres par exemple. On peut aussi parler des nouvelles planètes avec leurs cultures propres (encore une fois, ça ne prend pas beaucoup de pages, mais c’est développé à la perfection), une nouvelle créature, des visions… Mais il faut également terminer en parlant de l’approfondissement non négligeable et très bien fait de l’un des nouveaux personnages introduits dans le roman Maître et Apprenti, de Claudia Gray.
II) Mais quelques facilités…
Ma critique aurait pu s’arrêter au paragraphe précédent, mais en toute honnêteté, je me dois de mentionner le petit défaut du livre. Du fait de l’aspect « pièce de théâtre », les phases de narration sont très peu nombreuses, les descriptions d’action tout aussi rares, tout cela au profit des dialogues. Il arrive donc que certaines scènes soient très rapides, ou que d’autres soient éludées, avec une brève explication concernant la façon dont on en est arrivé là. Mais cela ne gênera en rien votre lecture.
Conclusion :
Dooku – Jedi Lost est une véritable pépite. Même si l’intrigue principale n’a que peu d’importance, le livre regorge d’informations sur Dooku et sur la galaxie, indispensables pour tout amateur de la période prélogique.
Note : 85 %
Nous ne savons pas encore si ce roman (dans sa forme "script papier") sortira un jour en France. On parle de tout ça sur les forums.
Barya Mach a écrit:La version script est-elle disponible quelque part ? Ou est-elle payante ?
link224 a écrit:Bon, j'ai lu la version papier, et je vous livre donc ma critique : https://www.starwars-universe.com/actu- ... scott.html
link224 a écrit:Barya Mach a écrit:La version script est-elle disponible quelque part ? Ou est-elle payante ?
Le bouton "Amazon" de la news t'envoie directement sur la page d'achat de la version script
dark_tyrannus_csi a écrit:Concernant la version audio est-ce qu'on retrouve la qualité des audio blizzard? qui sont remarquables tant sur la narration que sur la réalisation (ambiance bruitage etc..) ou même ceux qu'on peut retrouver dans des émissions de franceculture qui reprennent le même principe rendant la narration très "vivante"
Parce que beaucoup d'audiobook que j'ai testé se contentent d'avoir un simple narrateur, sans ajout autour, et clairement l'expérience n'est pas la même
dark_tyrannus_csi a écrit:Concernant la version audio est-ce qu'on retrouve la qualité des audio blizzard? qui sont remarquables tant sur la narration que sur la réalisation (ambiance bruitage etc..) ou même ceux qu'on peut retrouver dans des émissions de franceculture qui reprennent le même principe rendant la narration très "vivante"
Parce que beaucoup d'audiobook que j'ai testé se contentent d'avoir un simple narrateur, sans ajout autour, et clairement l'expérience n'est pas la même