StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Sortie en France du roman Inquisitorius - L'éveil de la lame rouge chez Pocket !
 
[Critique] Entre deux romans Haute République...
07/11/2024

Bonjour à tous,

Il y a des moments où la synergie entre éditeurs fait plaisir à voir ! En effet, tandis que de son côté l'éditeur Panini Comics a lancé le mois dernier son softcover Bounty Hunters & Inquisitors, contenant fort logiquement la mini-série Inquisitors du scénariste Rodney Barnes et du dessinateur Ramon Rosanas, c'est au tour des éditions Pocket de nous proposer le roman Inquisitorius - L'éveil de la lame rouge, signé Delilah S. Dawson... Quand je vous disais qu'il y avait de la synergie !

Alors, que vaut ce nouveau roman mettant en vedette une quasi-figurante du run de Charles Soule sur le titre Dark Vador - Le Seigneur Noir des Sith ? Je vous propose de répondre à cette question grâce à la critique de notre Inquisiteur à nous, celui qui troque le sabre rouge contre une plume écarlate lorsqu'il n'aime pas, j'ai nommé Lain-Anksoo, juste après un rappel de la couverture, du synopsis et des informations utiles :

 

INQUISITORIUS - L'EVEIL DE LA LAME ROUGE

Alors que l'Ordre Jedi s'éteint, une Inquisitrice s'éveille

La Padawan Iskat Akaris sillonne la galaxie et apprend les voies de la Force afin de devenir une bonne Jedi. En dépit de sa détermination, elle ne parvient pas à atteindre la sérénité et la maîtrise requises et, à chaque revers, elle sent ses camarades devenir plus méfiants à son égard. Déjà incertaine quant à son avenir au sein de l'Ordre, Iskat doit affronter une tragédie lorsque son maître est tué et que la Guerre des Clones plonge la galaxie dans le chaos.
Promue générale sur la ligne de front, on lui rappelle sans cesse d'avoir confiance en sa formation, en la sagesse du Conseil, en la Force. Mais alors que la guerre s'éternise ; la foi d'Iskat vis-à-vis de l'Ordre vacille. Si on lui accordait plus de liberté, elle pourrait mieux protéger la galaxie et serait en mesure de chasser les ombres qui ont commencé à la consumer.
Lorsque l'Ordre Jedi finit par s'écrouler, Iskat saisit cette opportunité pour tracer sa propre voie.
Devenue Inquisitrice, elle trouve la liberté qu'elle a toujours désirée : celle de tout remettre en question et de satisfaire ses pulsions profondes. Et chaque coup porté par sa lame rouge la rapproche de sa nouvelle destinée dans la Force. Quoi qu'il lui en coûte.

Pocket, 528 pages, 10,80 €, disponible à partir du 07/11/2024

 


La critique de Lain-Anksoo

 

Plongé au cœur des dernières années de l’Ordre Jedi nous suivons le parcours atypique d’une padawan, devenue chevalier avant son ascension en tant qu’Inquisitrice. De quoi explorer les coulisses de ce groupuscule, chasseur de Jedi.

 

Iskat

Originalité du livre, on s’intéresse à deux personnages tertiaires, presque des figurants de la série Darth Vader de Charles Soule. En effet l’inquisitrice mystérieuse à la peau rouge et son compagnon Twi’lek à la peau noire sont les héros de cette histoire. Ça a plusieurs avantages, au-delà de découvrir leur passé, on en sait plus sur leur relation (amicale puis amoureuse), comment ils sont passés de Jedi à Inquisiteur mais aussi leur numéro. On avait jusque là aucune connaissance d’Inquisiteur après le numéro dix, on pouvait même prétendre qu’un numéro pouvait être réutilisé, vu le nombre d’inquisiteurs au numéro inconnu. Ce roman vient lever un voile d’ombre sur le fonctionnement de cette organisation impériale.

Mais revenons à Iskat, son parcours au sein des Jedi est plus qu’atypique et vient renforcer tout ce que Lucas essaya de montrer dans la trilogie, un ordre gangréné au service de la République refreinant toute individualité et originalité. Sans les secrets, les interdits et les missions politiques notre héroïne aurait sans doute eu un destin bien différent. Delilah Dawson met le doigt sur les problèmes de cette période galactique et s’en sert admirablement dans son histoire de déchéance tragique.

On en revient toujours à ce que la Haute République illustre admirablement, les Jedi vont plutôt détruire des cibles militaires au lieu d’aller sauver des populations de civils empoisonnées.

En plus d’une quête sur son passé Iskat va devoir gérer un tas de sentiments conflictuel exacerbé par une guerre des clones macabre pour tous les membres de l’Ordre. L’écriture et l’évolution de l’héroïne est très bien pensée malgré quelques ratés.

 

Manque à gagner

Je ne pensais pas faire une critique « point positifs » et « points négatifs » mais l’art de l’écriture est évolutif et je me suis retrouvé piégé.

Du côté des défauts, nous faire tout un livre sur une forceuse sanguine, à la peau rouge dont la race est inconnue et mystérieuse cherchant son monde d’origine, on pense tous à la même chose ? Et bien non ce n’est pas une Sith au sang pur. En effet avant de désigner les adeptes du côté obscur, Sith était une espèce pas forcément obscure.

On notera aussi quelques ficèles scénaristiques habituelles de l’autrice mais moins grosses que dans Black Spire, un des livres les moins bien écrits du canon. Ici ça touche surtout au passage du côté obscur d’un des inquisiteurs, ou de l’enchainement des évènements.

Non finalement le principal point négatif à mes yeux n’est pas vraiment un défaut, c’est juste que le livre est bien trop court et explore à peine les années de romance et d’inquisiteur des deux héros. On arrive bien trop rapidement à un copier coller de la scène de leur mort dans la série Vador. Dommage.

 

En conclusion je suis ravi que Delilah S. Dawson livre son meilleur roman Star Wars bien qu’il soit un peu court. Une véritable plongée dans les abysses de l’âme d’une Jedi au dénouement tragique.

 

+ Les plus

- Iskat, une Jedi tragique comme on en veut plus

- Inquisitorius

- Les moins

- Trop court

- Occasion manquée sur la race d'Iskat

 

Note : 78 %

 

Une note plutôt satisfaisante pour un roman certes anecdotique dans la grande Histoire de la saga, mais qui a le mérite de nous en apprendre davantage sur l'Inquisitorius !

Alors, le bon Lain a-t-il été trop généreux ou au contraire trop sévère à votre goût ? N'hésitez pas à venir nous dire ce que vous avez pensé de votre lecture, soit en donnant votre avis sur la fiche du roman, soit en discutant de votre ressenti directement sur le sujet du forum consacré au roman. 

Et à bientôt pour une prochaine ActuaLitté ! ;-)

Parution : 07/11/2024
Source : Le staff
Validé par : L2-D2
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 derniers messages (voir toutes les réponses) :
  • 27/04/2024 - 14:17
    VF annoncée pour le 7 Novembre lors de la conférence Pocket à GenSW à Cusset !
    (Avec couverture exclusive en 4ème de couv')
  • 27/04/2024 - 16:56
    Bonne nouvelle! :)
  • 23/06/2024 - 12:23
    Inquisitor: Rise of the Red Blade de Delilah S. Dawson

    J’aurais mis le temps à le finir celui-ci. :transpire:

    Suite à la mort de son maître, Iskat Akaris est promue chevalier Jedi. Propulsée au sein d’un conflit qui ne fait que renforcer ses doutes par rapport à l’Ordre Jedi et son sentiment de rejet, Iskat fait la découverte de secrets que sa formatrice lui aurait dissimulé durant des années. Alors que la guerre touche à sa fin, la Jedi se retrouve entraînée dans un enchaînement d’événements qui mettront fin à sa vie, pour qu’elle puisse en débuter une nouvelle.

    Bon… Assez déçu de ce roman dans l’ensemble. On assiste au départ à un postulat intéressant. Nous raconter l’histoire et l’entrée au sein de l’Inquisitorius de la Treizième Sœur (mais si souvenez vous de cette inquisitrice même pas nommé dans les comics de Charles Soule qui avec son partenaire Twi’lek finissait tragiquement face à Vador! :hello: ), nous promet en effet une plongée au sein du processus de recrutement des inquisiteurs, ces anciens Jedi désabusés ou torturés comme ce fut le cas par exemple de Trilla dans Fallen Order. Car faute est de constater que près de 10 ans après leur introduction dans le Canon, on en sait toujours au final bien peu sur ces chasseurs de Jedi.

    L’histoire d’Iskat n’en est que trop familière. Jeune padawan n’ayant jamais réussi à se retrouver au sein des enseignements Jedi, elle finit désabusée par les promesses de son Ordre et leur arrogance. Les Jedi sont ainsi présentés dans ce roman dans le fond comme de sacrés salauds froids et distants au possible.

    Et c’est bien là que ça va pêcher… :pfff: Une page sur deux est en effet consacrée aux plaintes d’Iskat à l’encontre de ces galoupious de Jedi incapables de la comprendre… Et ces malfaisants de Jedi qui refusent de l’écouter… Et ces tomates pourries de Jedi qui sont pas fichus d’avoir été là pour elle… Au final, seul l’épilogue semble pouvoir se passer d’Iskat en train de geindre intérieurement. On a compris au bout d’un moment que les Jedi et particulièrement le Conseil étaient une bande de cons, mais est-ce bien nécessaire de le répéter 112 fois d’affilée (j’exagère à peine)? :neutre: À noter que l’un des rares moments de compassion réellement vécu par Iskat de la part d’un Jedi viendra d’un certain monsieur adepte de l’avantage au sol. :cute:

    Et en soit, la quête d’Iskat pour retrouver sa mère n’est pas inintéressante, bien au contraire… Et c’est au final celle-ci qui nous fait nous dire que les Jedi sont des incapables arrogants bien plus que les jérémiades auxquelles ont s’habituera…

    Et au final, si le roman et ses longueurs semble bien difficile, il n’en reste que parallèlement trop court par rapport à tout ce qui devrais être dit. Les ellipses sont très mal disposées uniquement afin de pouvoir faire finalement avancer une intrigue qui stagne jusqu’à l’Ordre 66. Arrivés dans la partie Empire, on se rend compte qu’il ne nous reste au final qu’un nombre assez limité de pages pour parvenir au bout du périple d’Iskat. :neutre:

    Les plus:

    —Les coulisses du début de la Guerre des Clones

    —Iskat reste malgré tout une protagoniste attachante

    —L’Inquisitorius, brutal comme on pouvait s’y attendre

    —L’épilogue

    —La quête d’Iskat pour retrouver sa mère et sa planète d’origine

    Les moins:

    —C’est court… et pourtant si long… :neutre:

    —Beaucoup de brassage de vent

    —Une partie Empire trop expédiée

    —Les Jedi sont des sales types on a compris… :o

    Note: 50%
  • 07/11/2024 - 10:33
  • 07/11/2024 - 20:53
    Récupéré aujourd'hui, hâte de le lire. :jap:

    EDIT(H PIAF) : 150 pages de lues et c'est vachement bien ! :)

    Y a sans doute un peu trop d'atermoiements internes de la part de la protagoniste (pour forcément nous montrer son début de conflit intérieur qui la mènera à ce qu'on voit sur la couv") mais hormis ça, le placement dans la chrono fait que ça accroche direct le cœur du fan, avec par exemple la bataille de Géonosis d'un autre point de vue que celui des films qui est un régal.

    On passe aussi beaucoup de temps dans le temple Jedi pour voir comment s'y répercute le début de la guerre avec les nominations express des nouveaux chevaliers Jedi, super chouette. Et en prime on a un petit mystère fil rouge pour emmener le personnage vers sa destinée, c'est simple mais efficace. :jap:
  • 18/11/2024 - 17:40
    J'ai à peine commencé le roman, juste la "Note de l'auteure" et quelques pages après mais... waouh, la "Note de l'auteure", elle met dans l'ambiance en fait. :(
  • 25/11/2024 - 8:42
    Je rejoins un peu les avis précédents, donc je vais faire bref. J'ai bien aimé. Les deux premiers tiers sentent bon le Legends des années 2000, c'est sympa mais globalement déjà vu, heureusement qu'Iskat est là pour être une future Inquisitrice. Le dernier tiers est plus intéressant puisqu'on en apprend beaucoup plus sur l'Inquisitorius. J'ai bien apprécié ce point de vue méchant qui se fait trop rare, et l'intégration du comic Vador dans l'épilogue. Malheureusement, tout ça arrive un peu trop tard, et c'est trop peu par rapport à l'ensemble du roman.
    En conclusion, un bon roman, mais déséquilibré.

    Une petite question à ceux qui l'ont lu, concernant le nom des Inquisiteurs. Est-ce que leur numéro est attribué en fonction de l'ordre dans lequel ils sont intégrés officiellement à l'Inquisitorius, ou l'ordre dans lequel ils ont tué leur premier Jedi ?
  • 25/11/2024 - 10:18
    Les numéros n’ont pas beaucoup de sens.

    Tu prends Trilla, capturée des semaines/mois après l’Ordre 66, torturée longtemps et c’est la 2e
    Reva, c’était une novice enfant au moment de l’Ordre 66 et c’est la 3e
    Alors que le 5e, 7e, 9e étaient là dès le début et tuaient des Jedi d’après le comics Vador et ce sont des numéros élevés.
    Pendant un temps on pensait que le numéro était transmissible si un inqui mourrait (comme le grand Inqui dans la série Obi-Wan) mais non puisqu’Iskat a le 13 alors que le 6 était déjà mort, tué par Ahsoka.
  • 25/11/2024 - 10:55
    Ah dommage, je pensais que j'étais passé à côté de l'explication...
  • 02/12/2024 - 14:17
    Je viens de le terminer, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit au-dessus, j'aurais aimé que la partie dans l'Inquisitorius soit plus longue, quitte à raccourcir toute la partie dans l'Ordre Jedi. Alors j'ai beaucoup aimé le roman hein, mais c'est vrai qu'il y a certaines longueurs dans les 2 premières parties, ça aurait pu être plus court pour mieux développer le fonctionnement de l'Inquisitorius.

    Sinon à part ça c'est très bien je trouve, Iskat qui ne trouve pas sa place et des Jedi, qui se ressemblent absolument tous, incapables d'avoir de la compassion pour elle. L'autrice montre bien la déchéance des Jedi à cette époque (encore plus quand on compare avec ceux de la Haute République), même si c'est parfois un peu exagéré. Ajoutons à ça la guerre, et Iskat ne pouvait que succomber. C'est très bien maitrisé, on a de la compassion pour elle.

    Un bon roman donc, mais dont les 3 parties auraient pu être mieux réparties.
Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour pouvoir poster un commentaire.
Merci de votre compréhension.