- Titre original Inquisitor: Rise of the Red Blade
- Genre Roman
- Univers Officiel
- Année et période -22 à -14 (Guerre des Clones)
- Auteur(s) Delilah S. Dawson
- Note du staff SWU
- Note des internautes
La Padawan Iskat Akaris a consacré sa vie à parcourir la galaxie aux côtés de son maître, apprenant les voies de la Force pour devenir un bon Jedi. Malgré le dévouement d’Iskat, la paix et le contrôle sont restés insaisissables, et à chaque revers, elle sent que ses compagnons Jedi deviennent de plus en plus méfiants à son égard. Déjà incertaine quant à son avenir au sein de l’Ordre Jedi, Iskat fait face à une tragédie lorsque son maître est tué et que la Guerre des Clones engloutit la galaxie dans le chaos.
Aujourd’hui générale en première ligne pour contribuer à ce chaos, on lui rappelle souvent : Ayez confiance en votre formation. Faites confiance à la sagesse du Conseil. Confiance dans la Force. Pourtant, alors que les ombres du doute s’installent, Iskat commence à poser des questions qu’aucun Jedi n’est censé poser. Des questions sur son propre passé inconnu. Des questions que les Maîtres Jedi considéreraient comme dangereuses.
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Plongé au cœur des dernières années de l’Ordre Jedi nous suivons le parcours atypique d’une padawan, devenue chevalier avant son ascension en tant qu’Inquisitrice. De quoi explorer les coulisses de ce groupuscule, chasseur de jedi.
Iskat
Originalité du livre, on s’intéresse à deux personnages tertiaires, presque des figurants de la série Darth Vader de Charles Soule. En effet l’inquisitrice mystérieuse à la peau rouge et son compagnon Twi’lek à la peau noire sont les héros de cette histoire. Ça a plusieurs avantages, au-delà de découvrir leur passé, on en sait plus sur leur relation (amicale puis amoureuse), comment ils sont passés de Jedi à Inquisiteur mais aussi leur numéro. On avait jusque là aucune connaissance d’Inquisiteur après le numéro dix, on pouvait même prétendre qu’un numéro pouvait être réutilisé, vu le nombre d’inquisiteurs au numéro inconnu. Ce roman vient lever un voile d’ombre sur le fonctionnement de cette organisation impérial.
Mais revenons à Iskat, son parcours au sein des jedi est plus qu’atypique et vient renforcer tout ce que Lucas essaya de montrer dans la trilogie, un ordre gangréné au service de la République refreinant toute individualité et originalité. Sans les secrets, les interdits et les missions politiques notre héroïne aurait sans doute eu un destin bien différent. Delilah Dawson met le doigt sur les problèmes de cette période galactique et s’en sert admirablement dans son histoire de déchéance tragique.
On en revient toujours à ce que la Haute République illustre admirablement, les jedi vont plutôt détruire des cibles militaires au lieu d’aller sauver des populations de civils empoisonnées.
En plus d’une quête sur son passé Iskat va devoir gérer un tas de sentiments conflictuel exacerbé par une guerre des clones macabre pour tous les membres de l’Ordre. L’écriture et l’évolution de l’héroïne est très bien pensée malgré quelques ratés.
Manque à gagner
Je ne pensais pas faire une critique « point positifs » et « points négatifs » mais l’art de l’écriture est évolutif et je me suis retrouvé piégé.
Du côté des défauts, nous faire tout un livre sur une forceuse sanguine, à la peau rouge dont la race est inconnue et mystérieuse cherchant son monde d’origine, on pense tous à la même chose ? Et bien non ce n’est pas une Sith au sang pur. En effet avant de désigner les adeptes du côté obscur, Sith était une espèce pas forcément obscure.
On notera aussi quelques ficèles scénaristiques habituelles de l’autrice mais moins grosses que dans Black Spire, un des livres les moins bien écrits du canon. Ici ça touche surtout au passage du côté obscur d’un des inquisiteurs, ou de l’enchainement des évènements.
Non finalement le principal point négatif à mes yeux n’est pas vraiment un défaut, c’est juste que le livre est bien trop court et explore à peine les années de romance et d’inquisiteur des deux héros. On arrive bien trop rapidement à un copier coller de la scène de leur mort dans la série Vador. Dommage.
En conclusion je suis ravi que Delilah S. Dawson livre son meilleur roman Star Wars bien qu’il soit un peu court. Une véritable plongée dans les abysses de l’âme d’une jedi au dénouement tragique.
+ Les plus
Iskat, une jedi tragique comme on en veut plus
Inquisitorius
- Les moins
Trop court
occasion manquée sur la race d'Iskat