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Critique du roman Inquisitorius – L’éveil de la lame rouge  !
 
[Critique] Un roman dérivé d'un comic-book ?
23/01/2025

Bonjour à tous,

Il y a parfois des éléments qui échappent à notre bonne volonté, comme en témoigne cette critique pour le moins tardive : le roman Inquisitorius – L’éveil de la lame rouge, de Delilah S. Dawson, a beau être disponible en France chez Pocket depuis le 07 novembre dernier, je ne l’ai que très tardivement terminé… Un roman centré sur une Inquisitrice en devenir, c’est déjà un potentiel intéressant, mais le nom de Delilah S. Dawson a pu en refroidir certains tant l’autrice a pu se montrer clivante avec son roman Phasma en 2018.

Je vous propose donc ma critique du roman, basé sur l’exemplaire offert par l’éditeur Pocket (que j’en profite pour remercier chaleureusement au passage), juste après le rappel de la couverture, du synopsis et des informations utiles :

 

INQUISITORIUS – L’ÉVEIL DE LA LAME ROUGE

Alors que l'Ordre Jedi s'éteint, une Inquisitrice s'éveille.

La Padawan Iskat Akaris sillonne la galaxie et apprend les voies de la Force afin de devenir une bonne Jedi. En dépit de sa détermination, elle ne parvient pas à atteindre la sérénité et la maîtrise requises et, à chaque revers, elle sent ses camarades devenir plus méfiants à son égard. Déjà incertaine quant à son avenir au sein de l'Ordre, Iskat doit affronter une tragédie lorsque son maître est tué et que la Guerre des Clones plonge la galaxie dans le chaos.

Promue générale sur la ligne de front, on lui rappelle sans cesse d'avoir confiance en sa formation, en la sagesse du Conseil, en la Force. Mais alors que la guerre s'éternise ; la foi d'Iskat vis-à-vis de l'Ordre vacille. Si on lui accordait plus de liberté, elle pourrait mieux protéger la galaxie et serait en mesure de chasser les ombres qui ont commencé à la consumer.

Lorsque l'Ordre Jedi finit par s'écrouler, Iskat saisit cette opportunité pour tracer sa propre voie.
Devenue Inquisitrice, elle trouve la liberté qu'elle a toujours désirée : celle de tout remettre en question et de satisfaire ses pulsions profondes. Et chaque coup porté par sa lame rouge la rapproche de sa nouvelle destinée dans la Force. Quoi qu'il lui en coûte.

Pocket, 528 pages, 10,80 €, disponible depuis le 07/11/2024

 

 

La critique de L2-D2

 

D’où vient ce roman ?

Inquisitorius – L’Eveil de la lame rouge a une origine pour le moins curieuse.

Le roman est sorti aux USA en juillet 2023, donnant ainsi l’impression d’avoir été « commandé » suite à la réception de la mini-série Obi-Wan Kenobi, dans laquelle on voyait le héros-titre faire face à l’Inquisitorius et notamment à Reva, la Troisième Sœur. Mais, surprise, ce n’est pas Reva qui est ici développée mais une certaine Iskat Akaris, personnage dont le nom est inconnu mais dont le sort, lui, est déjà familier des lecteurs de comic-books. En effet, Iskat Akaris, la Treizième Sœur, apparaît dans deux épisodes de la série Dark Vador – Le Seigneur Noir des Sith, pleinement opérationnelle avant d’être prise pour cible par le Sith et de périr sous sa main en compagnie de son amant, un autre Inquisiteur. Le souci, c’est que les deux épisodes dans lesquels elle apparaît ont été publiés en août et septembre 2018… et si une publication concomitante du roman aurait été pertinente, cinq ans plus tard elle semble anecdotique. Mais après tout… Delilah S Dawson a déjà été capable du meilleur, donc laissons-lui le bénéfice du doute !

 

Un roman qui fait plaisir

Lorsque le roman débute, Iskat n’est pas encore Inquisitrice, loin de là : elle est une simple Padawan qui ne s’épanouit guère sous la tutelle de son mentor, Sember Vey. Mais le lecteur n’aura guère le temps de découvrir ce statu-quo que le duo est rappelé d’urgence sur Coruscant afin de faire partie du vaste contingent envoyé sur Géonosis afin de libérer Obi-Wan Kenobi, et ce qui démarrait comme un roman anonyme prend très vite une ampleur insoupçonnée. En quelque pages, Delilah S. Dawson nous présente un personnage, ses doutes, ses liens à venir avec les autres Jedi qui croiseront sa route tout au long du roman, avant de tout changer pour ce personnage à la fin du quatrième Chapitre. Le début est très ainsi d’une rare efficacité, et on se dit qu’on va prendre plaisir à suivre Iskat, d’autant plus qu’assez rapidement, un certain Chancelier Suprême va se balader dans les couloirs du Temple…

Le roman est également l’occasion de nous montrer une nouvelle fois un Ordre Jedi qui ne sait pas quoi faire de ses éléments qui ne se conforment pas au moule du Jedi modèle. Et comme toujours, bien que cela soit sans grande surprise, cela fonctionne, et on suit ainsi Iskat lors de la Guerre des Clones avec ses doutes, ses peurs, ses failles, ses discussions, ses sentiments qui se développent pour son camarade Tualon jusqu’à l’Ordre 66 et son intégration à l’Inquisitorius. Et c’est dans cette dernière partie que l’intérêt du lecteur se réveille puisque nous avons enfin droit à quelque chose de nouveau, d’inédit, avec les coulisses du fonctionnement de l’organisation, l’apparition de plusieurs membres, et un raccord très réussi avec le comic-book de Charles Soule, justifiant ainsi le destin du personnage.

Le tout avec un style fluide de la part de l’autrice, avec un personnage principal plutôt bien caractérisé.

(Vous sentez venir le « Mais... »?)

 

Un roman qui ne fait pas plaisir

Mais…

Le roman présente un certain problème de rythme. En effet, alors que le lecteur s’attend à ce que l’Inquisitorius soit au centre du roman, l’Ordre 66 n’intervient que dans le dernier tiers du roman, diminuant ainsi considérablement le « temps d’écran » de l’organisation. Qui plus est, passé les premiers Chapitres passionnants, Iskat se retrouve le plus souvent coincé au Temple, le Conseil ne sachant pas quoi faire de cette Jedi qui prend des initiatives… Et si on comprend bien que l’idée est de montrer un Conseil dogmatique et dépassé, on pourra également trouver le temps bien long, tant pour le lecteur que pour le personnage qui, à chaque fois, se retrouve « comme par hasard » à prendre de mauvaises décisions, avec des personnages qui la jugent au moindre accroc tout en se montrant souvent condescendant avec elle. Ambiance…

Qui plus est, le roman souffre d’un problème récurrent dans les oeuvres de fiction : il faut noircir le moins possible le propos, ne pas choquer, ne pas troubler. Ainsi, une fois la trahison de l’Ordre 66 établie et un choix radical d’Iskat, l’autrice semble nous montrer un personnage qui… n’est finalement pas si mauvaise que cela. Elle n’a pas besoin d’être torturée ou reconditionnée et, alors que suffisamment de temps à passer pour que de nouveaux Inquisiteurs soient « reprogrammés » et opérationnels sur le terrain, Iskat traîne, gagne du temps, semble vouloir en imposer alors qu’elle n’est paradoxalement rien à ce stade. Au point de donner parfois l’impression d’être devenue une méchante, mais à l’insu de son plein gré.

Enfin, si le raccord avec le comic-book Dark Vador – Le Seigneur Noir des Sith fonctionne très bien sur le lien entre Iskat et Tualon, il pose davantage question sur les agissements de la jeune femme envers la compagne d’Eeth Koth : avait-elle vraiment l’intention de récupérer le bébé… ou bien n’a-t-elle pas eu le choix lorsqu’elle s’est faite surprendre ? A la lecture du comic, on penchait pour la première réponse. A l’issue du parcours du personnage dans le roman, j’ai envie de pencher pour la deuxième… mais cela appuie mon propos sur le mauvais côté d’Iskat, qui n’aura jamais été à sa place nulle part.

 

Conclusion

Un roman frustrant, tant par son rythme que par le refus d’assumer ouvertement de nous montrer son protagoniste devenir ouvertement mauvais. Si plusieurs scènes sont fortes et que la puissance de sa conclusion est décuplée depuis le comic-book, Inquisitorius – L’éveil de la lame rouge n’en demeure pas moins un roman aux conditions de création étonnantes et dont la lecture pourra tout autant convaincre que surprendre !

 

Note : 70 %

 

Un petit mot pour finir sur l’édition VF (qui porte d'ailleurs le numéro 206), absolument magnifique avec son verso de couverture dévoilant une illustration miroir très réussie avec simplement une phrase d’accroche, et c’est tout ! :-)

 

Encore merci aux éditions Pocket pour l’exemplaire offert pour cette critique !

N’hésitez pas à venir nous dire ce que vous avez pensé du roman, en vous rendant sur sa fiche, sur le sujet du forum qui lui est dédié ou bien encore sur notre serveur Discord.

Et à bientôt pour une prochaine ActuaLitté ! ;-)

Parution : 23/01/2025
Source : Le staff et les éditions Pocket
Validé par : L2-D2
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 derniers messages (voir toutes les réponses) :
  • 07/11/2024 - 20:53
    Récupéré aujourd'hui, hâte de le lire. :jap:

    EDIT(H PIAF) : 150 pages de lues et c'est vachement bien ! :)

    Y a sans doute un peu trop d'atermoiements internes de la part de la protagoniste (pour forcément nous montrer son début de conflit intérieur qui la mènera à ce qu'on voit sur la couv") mais hormis ça, le placement dans la chrono fait que ça accroche direct le cœur du fan, avec par exemple la bataille de Géonosis d'un autre point de vue que celui des films qui est un régal.

    On passe aussi beaucoup de temps dans le temple Jedi pour voir comment s'y répercute le début de la guerre avec les nominations express des nouveaux chevaliers Jedi, super chouette. Et en prime on a un petit mystère fil rouge pour emmener le personnage vers sa destinée, c'est simple mais efficace. :jap:
  • 18/11/2024 - 17:40
    J'ai à peine commencé le roman, juste la "Note de l'auteure" et quelques pages après mais... waouh, la "Note de l'auteure", elle met dans l'ambiance en fait. :(
  • 25/11/2024 - 8:42
    Je rejoins un peu les avis précédents, donc je vais faire bref. J'ai bien aimé. Les deux premiers tiers sentent bon le Legends des années 2000, c'est sympa mais globalement déjà vu, heureusement qu'Iskat est là pour être une future Inquisitrice. Le dernier tiers est plus intéressant puisqu'on en apprend beaucoup plus sur l'Inquisitorius. J'ai bien apprécié ce point de vue méchant qui se fait trop rare, et l'intégration du comic Vador dans l'épilogue. Malheureusement, tout ça arrive un peu trop tard, et c'est trop peu par rapport à l'ensemble du roman.
    En conclusion, un bon roman, mais déséquilibré.

    Une petite question à ceux qui l'ont lu, concernant le nom des Inquisiteurs. Est-ce que leur numéro est attribué en fonction de l'ordre dans lequel ils sont intégrés officiellement à l'Inquisitorius, ou l'ordre dans lequel ils ont tué leur premier Jedi ?
  • 25/11/2024 - 10:18
    Les numéros n’ont pas beaucoup de sens.

    Tu prends Trilla, capturée des semaines/mois après l’Ordre 66, torturée longtemps et c’est la 2e
    Reva, c’était une novice enfant au moment de l’Ordre 66 et c’est la 3e
    Alors que le 5e, 7e, 9e étaient là dès le début et tuaient des Jedi d’après le comics Vador et ce sont des numéros élevés.
    Pendant un temps on pensait que le numéro était transmissible si un inqui mourrait (comme le grand Inqui dans la série Obi-Wan) mais non puisqu’Iskat a le 13 alors que le 6 était déjà mort, tué par Ahsoka.
  • 25/11/2024 - 10:55
    Ah dommage, je pensais que j'étais passé à côté de l'explication...
  • 02/12/2024 - 14:17
    Je viens de le terminer, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit au-dessus, j'aurais aimé que la partie dans l'Inquisitorius soit plus longue, quitte à raccourcir toute la partie dans l'Ordre Jedi. Alors j'ai beaucoup aimé le roman hein, mais c'est vrai qu'il y a certaines longueurs dans les 2 premières parties, ça aurait pu être plus court pour mieux développer le fonctionnement de l'Inquisitorius.

    Sinon à part ça c'est très bien je trouve, Iskat qui ne trouve pas sa place et des Jedi, qui se ressemblent absolument tous, incapables d'avoir de la compassion pour elle. L'autrice montre bien la déchéance des Jedi à cette époque (encore plus quand on compare avec ceux de la Haute République), même si c'est parfois un peu exagéré. Ajoutons à ça la guerre, et Iskat ne pouvait que succomber. C'est très bien maitrisé, on a de la compassion pour elle.

    Un bon roman donc, mais dont les 3 parties auraient pu être mieux réparties.
  • 30/12/2024 - 10:01
    Lu récemment.
    Après l'anecdotique Phasma et Black Spire qu'on attend toujours en français, Delilah S. Dawson revient donc dans la galaxie SW. Parviendra-t-elle enfin à se hisser parmi les auteurs les appréciés ? Franchement pas sûr...
    On a donc un roman centré sur une Inquisitrice jusque là sans nom qui apparaissait dans les comics Vador. On va suivre le parcours d'Iskat Akaris parmi les Jedi puis l'Inquisitorius. C'est un postulat intéressant pour les fans mais en même temps franchement casse-gueule : il faut rendre attachante une personne dont on sait qu'elle deviendra une tueuse psychopathe.

    On découvre donc, durant les trois ans de la Guerre des Clones, pourquoi Iskat ne s'est jamais sentie à sa place parmi les Jedi. Elle incomprise, ses talents sont étouffés, n'obtient jamais les réponses qu'elle désire... Et on arrive au (gros) problème de ce roman. L'idée n'est pas inintéressante, sur dix mille Jedi, il y en a forcément pour qui ça se déroule moins bien et on s'est encore jamais focalisé vraiment sur eux. Le problème, c'est que l'autrice force le trait.
    On colle à Iskat une maître qui ne lui convient pas, on la reprend pour le moindre élément de travers, les autres Padawans l'évitent, on ne lui donne que des platitudes comme réponses à tous les mystères qu'elle sent graviter autour d'elle, les autres Jedi autour d'elle sont tous fermés et hautains, on s'approprie ses succès, elle subit DEUX ANS !!!! de mise à pied pour dix morts collatéraux à la guerre... Bref, je vais pas tout vous lister, mais ça finit par devenir long, plat et surtout prévisible. A chaque fois qu'elle prend une décision, qu'un événement ne se passe pas comme prévu, on sait déjà que cette pauvre Iskat va subir les foudres de ses amis, des Jedi et même du Conseil (oui, apparemment, le Conseil en personne se préoccupe des agissements de cette Jedi nouvelle et sans histoire jusque là....) :pfff:.
    Individuellement, chaque élément aurait été intéressant ; mis bout-à-bout, toute cette partie tombe à plat car devenant de plus en plus artificielle à chaque page. Et si les révélations autour de ses origines expliquent cela en partie, elles en remettent une couche également : pourquoi ne pas... le lui avoir dit tout simplement ?? Pourquoi cacher à Iskat des informations qui auraient pu beaucoup l'aider à devenir la Jedi qu'elle cherchait à être ? Lui permettre des revoir Tika serait une bonne manière de l'inciter à plus d'auto-contrôle, non ? L'Ordre Jedi n'est plus étroit d'esprit, il devient carrément détestable, manipulateur et menteur... :pfff:

    Vient donc le dernier tiers du roman, au sein de l'Inquisitorius. Et oui, cette partie est plus intéressante car on n'avait encore jamais découvert cette Institution du point de vue de l'une de ses membres. Mais là aussi j'ai quand même été un peu surpris. On savait les Inquisiteurs bouffis d'orgueil certes, mais ça m'avait toujours semblé être un effet secondaire de leur mindset forgé par Vador : il veut que jamais ils ne renoncent à un combat, qu'ils recherchent la victoire avant leur survie, etc afin de garantir l'élimination des Jedi. Sauf que dans ce roman, ça va bien plus loin : dans l'Inquisitorius on... s'entretue, maintenant :paf:. Certes l'infirmerie est heureusement tout proche :transpire:, mais... c'est pas un peu contre-productif, dans une armée, de s'attaquer à ses alliés ?! D'autant que les Inquis sont quand même souvent amenés à opérer à plusieurs... Là aussi, je trouve que le trait est un peu forcé (parce que oui, Iskat ne va pas trouver sa place dans l'Inquisitorius non plus :pfff:).

    Allez, un peu de positif : le mystère qui marche le mieux est celui autour des origines d'Iskat et de sa mère. Le suspense dure sur tout le roman et les réponses sont distillées au bon moment. Autre bon point, la très bonne intégration avec les comics Vador. L'autrice va jusqu'à réécrire la partie avec Iskat, qui fait office d'épilogue.

    Donc pour résumer, un roman pétri de bonnes intentions mais dont l'exécution est malheureusement maladroite.

    Note : 50 %
  • 06/01/2025 - 12:44
    Je rejoint l'avis de GTZL1, je trouve la partie jedi trop longue et redondante, il aurait fallu la racourcir pour combler le vide dans la partie inquisiteur.
  • 23/01/2025 - 10:08
    Un peu tardive, certes, mais voilà la critique du roman suite à sa publication VF chez Pocket début novembre ! :)

    https://www.starwars-universe.com/actu-21041-critique-du-roman-inquisitorius-l-eveil-de-la-lame-rouge-.html
  • 23/01/2025 - 10:35
    Terminé il y a peu.

    J'ai aimé ce roman tout en lui reconnaissant de réels défauts.
    Commençons par ces dernier dont tout le monde parle : le découpage et le rythme. On met trop de temps à rentrer dans l'Inquisitorius alors que c'est ce que nous vend la couverture. Les deux ans de mis an ban d'Iskat prennent trop de place et ensuite l'Ordre 66 arrive de manière bien trop précipitée à la limite de se demander si on a pas zappé un chapitre. Pareil que certains, je trouve que l'Ordre Jedi en prend plein la tronche de manière un peu illogique parfois tout en choisissant les pires misions à chaque fois. Je suis le Conseil Jedi, je l'envoie à Christophsis Iskat, pas faire des sortes de missions d'agente secrète... Mais comme le dit bien L2 dans sa critique, c'est dans l'air du temps de passer la pommade aux méchants parce que au fond, c'est pas vraiment de leur faute^^
    Enfin, l'Inquisitorius est une excellente idée et y a de bons passage. En revanche, ils sont obligés de passer leur temps à essayer de se tuer ? C'est très bien dans l'idée et l'ambiance Côté Obscur. Mais si pour affronter les Jedi restants tu n'as qu'une bande d'éclopés traumatisés.... Bof.
    Malgré tout cela, le roman est très sympa à lire la plupart du temps notamment grâce à son personnage principal Iskat Akaris dont les talents et le positionnement rappellent certes Anakin mais se montre différent dans sa destinée et son manque de contrôle. Ses envies ("pro", sentimentales, de reconnaissance...) sans cesse bafouées la rendent attachante car on peut s'identifier à cette jeune adulte plonger dans un monde ayant du mal à la comprendre ou à lui renvoyer ce qu'elle attend.
    J'ai aussi beaucoup aimé la possibilité de revivre des passages de AOTC comme de ROTS avec un nouveau point de vue. Quand c'est aussi bien fait qu'ici, c'est un régal à lire. Et quand un personnage iconique des films arrive, c'est toujours bien traité et assez conforme aux personnages des films.
    Il y a aussi des scènes d'action vraiment plaisantes à lire avec des combats bien décrits qui sont aussi forts psychologiquement pour leurs participants. Et puis la dernière ligne droite du roman est un régal avec une accélération de l'action, des retours de bâton assez puissants (avec certes la facilité de toujours croiser les mêmes peu importe où l'on se situe...) et la fin liée au comics de Charles Soule. Par ailleurs pendant tout le roman je me suis demandée si Iskat apparaissait dans cette série donc la réponse a été très satisfaisante^^

    Sinon j'ai une question pour les spécialistes : Est-ce que la lune paumée où Iskat et Tualon récupère le hacker c'est la même que celle où Leia, Luke et Han passent des vacances forcées dans la série Star Wars de 2015 ?
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