A propos de Vector (ndT : voir la news SWU)
Dave Marshall, Assistant Editeur
Où étiez-vous lorsque Vector a commencé ? Etiez-vous là lorsque l’intrigue en 12 parties a débuté dans Kotor #25 ? Avez-vous été surpris de voir Zayne Carrick côte à côté avec Darth Vader, Luke Skywalker, et Cade Skywalker ? Etiez-vous préparé pour le plus gros évènement de Star Wars de 2008 ?
Vector a débuté, et c’est maintenant le bon moment pour prendre ce train en marche qui va vous conduire tout au long de l’année ! Comprenant quatre segments distincts, n’importe quel fan de Knights of the Old Republic, Dark Times, Rebellion, et Legacy disposera d’une histoire complète dans chaque titre. Mais lorsque les quatre titres seront mis tous ensemble, ils offriront un portrait d’évènements qui changeront la série pour toujours !
La menace commence avec les Mandaloriens et les Rakghouls dans Knights of the Old Republic #25-28 et malgré les efforts de Zayne et Gryph, les deux compères ne l’empêcheront pas de se répandre jusqu’à la période contemporaine. D’abord avec Dark Times #11-12 où Darth Vader fera face à l’horreur, ensuite dans Rebellion #15-16 où son fils l’affrontera à son tour. Enfin, les ramifications de tous ces évènements ne se feront connaître que 125 ans plus tard dans Legacy #27-31.
Véritablement, une des plus importantes aventures Star Wars a débuté, et elle n’est pas prête d’être finie ! Allez y maintenant avant que tous ses secrets soient dévoilés !
La version originale de cet éditorial est disponible sur
le site de Dark Horse.
Bien bien. Il est optimiste Dave Marshall. Dark Horse aurait pu nous épargner la méthode Coué. A force de dire que chaque partie peut être lue indépendamment et aura des conséquences importantes sur chaque série, on va finir par le croire. En même temps, on nous dit que ce crossover (qui n’en porte pas le nom) doit être l’occasion pour les nouveaux lecteurs de commencer n’importe laquelle des quatre séries.
Les deux objectifs sont-ils incompatibles ? De toute façon, faut-il y voir autre chose que des effets d’annonce ? Sans dresser de bilan totalement prématuré, essayons d’en savoir plus à travers les mots de
John Jackson Miller (traduction partielle d'un interview du site officiel, juste après les sketchs de Brian Ching).

Sketchs de Brian Ching
C’est la première fois que les comics Star Wars tentent quelque chose qui ressemble à un crossover. Les expériences récentes de Marvel avec Civil War et DC avec 52 ont-elles servis d’exemple ?
Les crossovers en comics remontent très loin. A la première fois où Marvel a organisé une guerre entre les
Vengeurs et les Défenseurs. C’était une grosse affaire. Avant ça, le concept d’un titre-équipe comme la JLA était un crossover en soit. Puis il y a eu les très gros évènements des 80’s : Secret Wars chez Marvel et Crisis on Infinite Earths, où il fallait garder la trace de chacun des personnages, savoir où ils sont, ce qu’ils font, où ils vont etc.
Et les titres mensuels continuaient.
Dans les séries mensuelles, on voyait ce qui arrivait aux personnages après le crossover alors que ce dernier n’était pas fini. C’était un peu étrange.
Si on regarde les 90’s, les éditeurs ont trouvé un moyen de faire évoluer les deux parallèlement. Ce qui arrivait dans le crossover interagissait avec le numéro du même mois de la série du personnage concerné. Cela devient alors une dans très compliquée car il ne faut pas que ces séries soient en retard.
Je pense que c’est ce que Randy (Stradley – Star Wars Editeur chez Dark Horse) a essayé d’éviter. Il a donc apporté la notion de « faisons quelque chose qui se passe dans les quatre séries mais pas simultanément ».
C’est plus une course de relais.
C’est exactement ça. J’essaie de trouver une expérience comparable en comics. Le but des crossovers par le passé était de vous forcer à acheter les titres liés le même mois. On ne voulait pas de ça. On voulait une histoire qui, si vous la suiviez dans les différents titres, vous donnerait un avant goût de ce que sont ces titres, réalisé par leurs équipes créatives respectives.
Etant donné que ce sont quatre périodes chronologiques distinctes, on a du le faire sans briser les règles établies dans l’univers. On voulait aussi qu’il y ait une dimension émotionnelle forte. Cela nous a pris une bonne année à préparer.
La manière dont je le vois, j’étais celui qui démarrait et
John Ostrander et
Jan Duursema concluait.
Rob Williams et
Mick Harrison ont participé aux discussions mais el plus important été de déterminer où l’on débutait et où l’on finissait. L’un des points qui a retenu notre attention, c’est que vous (le lecteur) n’avez pas besoin de savoir ce qui se passe dans les autres titres pour comprendre ce que vous êtes en train de lire.
Si vous êtes un lecteur régulier de Knights of the Old Republic, vous allez commencer Vector en connaissant les personnages, mais nous voulions aussi pouvoir introduire de nouveaux lecteurs. Si vous regardez mes premiers jets, il y avait beaucoup plus d’éléments qui s’inscrivaient dans la continuité des histoires précédentes.
Cela signifie-t-il que vous avez du faire un break dans votre histoire ?
Il se passe un mois entre le #24 et le #25 de KOTOR. Au début, j’étais très excité de poursuivre sur les éléments du climax du #24. Puis j’ai réalisé que ce serait trop pour les nouveaux lecteurs. On a donc introduit le trou d’un mois qui, pour les lecteurs réguliers, devrait recéler quelques mystères.
Si certains évènements passés sont évoqués dans les numéros de Vector, ils ne seront pas expliqués et annotés. Par contre, on comprendra quels sont les sentiments des personnages par rapport à cet évènement. On veut que les lecteurs s’intéressent aux personnages afin qu’ils continuent à les suivre, mais on veut aussi qu’ils s’intéressent à leurs backgrounds et qu’éventuellement ils reviennent en arrière via les TPB (ndT : les albums compilant plusieurs numéros comme en France).
Comment cela affecte les personnages ?
A la fin de la seconde année de KOTOR, on a beaucoup de personnages, c’est quasiment un titre sur uen équipe. L’une des choses que l’on a faite, c’est de se concentrer sur Zayne et Gryph afin de ne pas affliger les nouveaux lecteurs avec tous ces personnages.
Parlons un peu des nouveaux personnages, comme Celeste Morne
Celeste est un agent du Covenant. Le Covenant est un ensemble de Jedi qui pensent que le
Conseil Jedi est incompétent lorsqu’il s’agît de chasser les Sith. Les gens qui connaissent le jeu vidéo savent qu’il y a des tensions entre le groupe de
Revan et le Conseil Jedi, mais il y a en plus un groupe secret parmi les Jedi dirigé par des gens très puissants. On apprend aussi dans Vector que le Covenant a une autre mission. Ils chassent les artefacts hérités de la période de l’Age d’Or des Sith. Ils ne veulent plus que des gens comme
Exar Kun découvrent de sombres secrets issus du passé.
Bien que les Jedi le font aussi, le Covenant estiment qu’ils ne sont pas assez efficaces. Ils ont donc des agents, qui leur sont fidèles, et qui agissent sans que l’Ordre ne le sache. Ce sont des personnes présumées mortes par exemple ou qui ont disparu du système. Le Covenant les appellent ses « Ombres ». Voila ce qu’est
Celeste Morne.
Cela fait un peu écho à l’Episode II avec Dooku opérant en secret car il estime avoir raison.
Tout le monde ne cesse de nous demander quand les gars du Covenant vont tomber du Côté Obscur ? Cela pose la question : peut-on passer du Côté Obscur lorsque l’on pense avoir raison ? Evidemment, les gens ont des réponses différentes à ça.
Celeste, lorsqu’on la rencontre, recherche l’artefact qui a conduit Lucien et le Covenant sur
Taris à l’origine. C’est lié à des parties de l’histoire de Taris que l’on n’avait pas vu avant. En mêem temps, il y a les Mandaloriens qui envahissent la planète. Contrairement aux invasions classiques, où l’on va d’Est en Ouest par exemple. Ici ils vont de haut en bas.
Lorsque l’on regarde les previews des futurs numéros, on découvre un monde de glace avec des monstres.
Nous ne voulions par rester sur Taris car c’est complètement sombre. Si vous avez lu la série régulièrement, on a passé les trios derniers numéros dans les souterrains de Taris, dans le noir. On voulait changer les choses avec Vector. Là où nous allons, ça va être un virage à 180°.
Ceci n’était que des extraits de l’interview donné par John Jackson Miller au site officiel. Vous pouvez en retrouver l’intégralité en anglais sur
cette page.
Et puisque Vector marque aussi l’arrivée d’un nouveau dessinateur (Scott Hepburn, voir ci-dessous), voici quelques extraits de ce qu’il sait faire (en dehors de SW) :

Sketchs de Scott Hepburn
Enfin, quelques infos et anecdotes sympathiques révélées par John Jackson Miller lui-même sur
son site :
- Vector amène un nouvel artiste, Scott Hepburn, dont l’on peut apprécier le travail sur le jeu de rôle Exalted entre autres. Scott s’est vite approprié la nature chaotique et désespérée de la ville souterraine, et il nous montre à quoi ressemble Gryph et Zayne après avoir été en fuite plusieurs semaines. Joe Pimentel encre ce numéro, et Travis Charest revient pour sa première couverture depuis le #6. Randy Stradley succède à Jeremy Barlow comme éditeur.
- Chaque artiste a sa propre vision de Gryph. Travel Foreman le fait ressembler à un hérisson, alors que Dustin Wever le représente plus comme un primate. Scott Hepburn le fait plus hirsute, avec un air de scotch terrier. Bien que sur ce point, il y ait une bonne explication : en étant dans la ville souterraine depuis si longtemps, Gryph n’a pas eu le temps de se raser !
- Les habitués se souviendront que le Talisman Muur est mentionné dans le Handbook KOTOR.
- Le bandeau à la Rambo de Gryph est une coïncidence. Je ne savais pas que le film sortirait la même semaine que le numéro !
Pour conclure, un petit bonus. Comme Hepburn ne remporte pas tous les suffrages et qu’on ne veut pas laisser nos visiteurs désoeuvrés, voici quelques sketchs du dessinateurs favori des lecteurs de KOTOR :
Dustin Weaver.

Sketchs de Dustin Weaver