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Critique du roman Tears of the Nameless
 
[Critique] La Haute République se poursuit
15/11/2024

Il est temps de reparler de la Phase III de la Haute République, par ordre de parution, avec aujourd'hui le second roman jeune adulte, Tears of the Nameless.

Commençons par un rappel :

Tears of the Nameless

Un an s'est écoulé depuis la chute du Flambeau Stellaire, et héros et vilains doivent faire face aux conséquences de leurs choix.
Lorsque le Chevalier Jedi Reath Silas et le Padawan Amadeo Azzazzo sont envoyés en mission afin de tester leurs théories sur les Sans-Noms, ils vont se retrouver face à ces terrifiantes créatures autrefois considérées comme des mythes, et apprendront ce qu'est vraiment la peur... une peur que le Chevalier Jedi Azlin Rell va leur conseiller d'embrasser s'ils veulent avoir le moindre espoir de vaincre ces monstres !

 

La critique sans spoilers de Lain-Anksoo

L’Ordre Jedi a besoin de réponses, il temps que les enquêtes convergent jusqu’à la révélation finale : que sont les Sans-nom, sont-ils liés au Fléau qui ravage la galaxie et si oui comment ? Ainsi débute la quête haletante de Reath Silas, où exploration rime avec réconciliation.

 

Le roman qu’on attendait tous

On l’a déjà dit la construction de la Phase III de la Haute République n’a plus grand-chose à voir avec celles des deux précédentes. La Phase I nous offrait des médias presque tous indépendants qui se faisaient rarement écho. On pouvait souvent lire qu’un seul média sans être perdu. La phase II, bancale, fut faite trop vite comme pour laisser du temps aux auteurs de peaufiner la Phase III. Aujourd’hui nous avons une dernière phase solide, où chaque livre se répondent donnant un sentiment fort d’intégration globale (sauf en ce qui concerne la série Marvel). La conséquence d’avoir des livres qui se répondent autant les uns les autres c’est qu’on pourrait croire qu’ils sont tous indispensable. C’est un faux sentiment, ils peuvent plus ou moins se lire seuls (les adultes d’un côté, jeune adulte de l’autre, de même pour les jeunesses). Cependant ce dernier titre a déjà acquis le statut d’indispensable puisqu’il lève le voile sur un grand nombre de mystères entourant les différentes menaces de la Haute République.

Oui Tears of the Nameless reprend là où certaines intrigues s’étaient arrêtées. On a Vernestra qui continue de tourner en rond alors que c’est elle qui a la clé de la Planète X depuis le milieu de la Phase I. On a Reath qui continue ses enquêtes tout en faisant le deuil de son maître qui a quitté l’Ordre. Et enfin on a un certain Azlin qui sert enfin à quelque chose dans la Phase III et qui n’est plus qu’un nom balancé au détour d’une page de chaque roman. Surtout le livre va nous donner ce qu’on attend depuis le début : l’origine des sans noms.

Je mentionne rapidement un nouveau méchant introduit dans ce livre qui ouvre encore un peu plus le domaine des possibles sur la « bio-technologie » Nihil. On découvre donc un être déséquilibré mais crédible. Une bonne trouvaille, bien construite, ça fait plaisir de voir qu’il est encore possible de se renouveler dans la Haute République même côté méchant.

 

Un roman maladroit

Ça n’enlève pas au livre des défauts. Le premier étant de ne pas avoir fait de cette enquête quelque chose à suivre avec un unique protagoniste le long de plusieurs livres. Le fait d’avoir des acteurs différents fait qu’ici on apprend que plein de personnes sont entrain/ont d’enquêté dans leur coin (Azlin, Reath, Cohmac, Caphtor, Barnabas) donc le premier objectif du livre est de redécouvrir ce que d’autres ont découvert précédemment. Résultat ça nous parait trop facile et en quelques centaines de pages on sait le fin mot de l’histoire. On en vient à se demander comment ils n’ont pas pu découvrir tout ça plus tôt. Passons.

Un autre défaut est la redondance d’une mission. J’avais déjà mentionné dans ma critique de Beware the Nameless qu’aller capturer un des Sans-noms, destructeurs de Jedi, était une mission trop horrible pour la mettre dans un livre sur des novices (pas des padawans, des novices !). A croire que les auteurs en avaient conscience car dans ce livre on retrouve exactement la même mission. Qu’on soit d’accord, je sais que face à la gravité de la situation il est de stratégiquement logique d’envoyer deux équipes accomplir un même objectif pour espérer en voir une réussir. Ici on est en littérature, ce procédé rend le livre jeunesse presque inutile et surtout nous ampute d’une centaine de page qui auraient pu donner à l’enquête un côté « moins facile ». C’est dommage.

Dernier point, il y a une autre enquête à côté de l’enquête principale de ce livre. Une investigation pour trouver un traitre. Je me suis même pris au jeu pendant ma lecture d’être, par moment, plus intéressé par celle-ci que par celle « archéologique » (pourtant vous connaissez mon amour pour l’archéologie dans Star Wars). Tel un apprenti détective j’élaborais des théories pour essayer de déduire qui pouvait être le traitre. J’avais même réussi à mettre au point un scénario convaincant qu’il me tardait de confronter à la réalité ! Et bien je vais encore devoir prendre mon mal en patiente il n’y a aucune conclusion à cette intrigue. Quelle tristesse.

 

Vous l’aurez compris Tears of the Nameless reste le roman tant attendu qui entend lever le voile de peur qui recouvrait les Jedi, leur donnant enfin des réponses à leurs questions et un objectif pour enfin débarrasser la galaxie de la haine des Nihils.

 

Les plus :

  • Révélations
  • Réconciliation
  • L’intrigue dans l’intrigue

Les moins :

  • Mission redondante
  • Enquête trop facile
  • Mais qui est le traitre ?

Note : 79%

Pour en parler c'est par ici !

Parution : 15/11/2024
Source : le staff
Validé par : Lain-Anksoo
Section : Littérature > Romans
Type : Critique
On en parle sur nos forums
 
Les 10 derniers messages (voir toutes les réponses) :
  • 11/04/2024 - 18:48
    Stylé. 8-)
  • 18/09/2024 - 18:32
    Un extrait du roman, dont la sortie est toujours prévue pour le 24/09/2024 !

    Spoiler: Afficher
    Cohmac Vitus was no longer a Jedi Knight.

    He thought about that fact every single day.

    It was a realization that still shook him to his core, a statement he had never imagined he would ever make. The very idea of it had been utterly inconceivable until just over a year ago, when the galaxy had seemingly turned on its head and his inevitable departure from the Order had begun.

    Some days it felt almost normal, this lonely nomadic life he had adopted since he’d walked away in the aftermath of Starlight Beacon’s fall. Other days—most days, if he was honest with himself—it still felt raw and painful, like an open wound that refused to heal. A wound he couldn’t stop prodding and one he had inflicted on himself, even if it was for the best of reasons.

    Leaving the Order had been the single hardest decision of his life. He’d abandoned everything he knew—his friends, his family. He’d left behind everything he had ever believed in.

    And he’d done it because he no longer felt that capable of being a Jedi. He’d lost faith—not in the Jedi but in himself, in his beliefs.

    In the past, he’d always been sustained by his faith in something greater, a galaxy filled with vibrant life and compassion, by the good that the Jedi could do out there among the stars. But that outlook had been challenged too many times, by the emergence of fairy-tale monsters made real, by the deep loss of so many friends, by the Nihil and the Great Disaster and the Republic Fair and Starlight Beacon.

    It was all so much.

    Too much.

    He could hardly bear it.

    What could he—Cohmac—do to make a difference in a galaxy so riven by chaos and uncertainty?

    How could he be a figurehead, a teacher, a leader when he couldn’t even see the path ahead for himself?

    The answer was—he could not.

    And now even the Jedi were floundering. Perhaps worse, they were hiding, just when the galaxy needed them most.

    The Nameless were an existential threat to the very nature of the Jedi, a terrible danger weaponized by those who would see the Order brought to its knees. But retreating to Coruscant, relying on the Chancellor and the Republic to shield them, bringing a fallen Jedi into their midst—all of it seemed like the first stages of accepting defeat.

    And so Cohmac had left, walked away. After all this time, after knowing nothing else, he was no longer a Jedi—even if the thought of it pained him every single day.

    The problem was, he might have been clear about what he wasn’t, but he was very unclear about what he was.

    What happened to a Jedi once they’d left the Order? What did they become?

    Who was he without the tenets that had shaped his entire life?

    He had no answers to these questions. It was such a rare occurrence that he wondered if anyone did.

    He felt unanchored. Adrift. Alone.

    And worse than all that, Orla Jareni was gone. The one person who might have helped him understand the choices he had made. His oldest friend.

    He’d felt her passing through the Force, felt the shockwave of it like a physical blow. And though he knew that she was now one with the Force, it still hurt.

    He’d searched for her since—at length. Meditating, reaching out, even returning to some of the places they’d been together. Just to be sure, in case what he’d sensed had been wrong and she was still alive. But there was nothing—a void where she had once been, both in the Force and in his heart. Consequently, things just felt . . . unfinished. He felt incapable of moving on, as if there was still something that needed to be done, a line that needed to be drawn under Orla’s death.

    Unable to settle on a new purpose, Cohmac had defaulted to what he knew. He had continued to investigate the origins of the Nameless, to try to understand them and so find a way to counter their terrifying abilities.

    Perhaps he was doing it to bring closure to Orla’s story—to find a way to honor and respect her now that she was gone. Or perhaps he was trying to find a different way to approach the problem, to show the Jedi Council that there were other options.

    The Nameless weren’t the real threat. At least, not on their own. He was certain of that. They were merely creatures that were somehow being used and manipulated by the Nihil, weaponized in a way that nature could never have intended.

    Many of the Jedi seemed to think they were some kind of monster, emerging from the old myths and cautionary tales to terrorize them, just as their masters had warned them about when they were frightened younglings.

    But Cohmac was convinced that wasn’t the full story.
  • 26/09/2024 - 21:47
    J'aime beaucoup George Mann depuis son Myths & Fables, mais ce genre de monologue intérieur vu et revu qui tourne en rond pour gagner des lignes je n'en puis plus. :transpire:
  • 17/10/2024 - 15:31
  • 15/11/2024 - 15:01
  • 16/11/2024 - 7:40
    Ça a l'air mieux que le premier YA :)
  • 17/11/2024 - 6:12
    D'apres l'analyse que vous en avez fait ça a l'air bien, reste plus qu'a attendre la vf. (vous vous lisez en vo anglais dés que ça sort c'est baleze, au moins on a des infos avec vos critiques rapidement comme ça)
  • 28/11/2024 - 11:53
    Tout d'abord, parce que c'est le plus important, on apprend dans la note de fin que George Mann a écrit ce roman (été 2023) alors qu'on venait de lui diagnostiquer une "lésion" dans le cerveau. S'il est dit que depuis les nouvelles sont bonnes, je ne peux être qu'admiratif de son courage et de celui de sa famille, et être touché par la réaction de Lucasfilm et de ses collègues auteurs. :jap:

    Sur ce,



    Oh là là là là. Ce roman, mesdames et messieurs, qu'est-ce qu'on l'attendait. :love:

    Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les sans-noms.
    On oublie les chevaliers, les sabre-lasers et les héros de guerre, place aux archivistes, aux scientifiques et aux archéologues. On tire délicatement sur le fil et l'Histoire (-h majuscule) nous est contées: bienvenue aux civilisations très anciennes et aux planètes inconnues. Et puis ce Nihil qui nous permet de mieux comprendre la "psychologie" des sans-noms!
    Alors ce n'est pas tant que les pièces du puzzle s'imbriquent dans ce roman, ou qu'il y est une grande révélation qui bouscule nos hypothèses, mais la façon dont George Mann donne enfin de la profondeur à ces créatures, explique ces étrangetés, est très satisfaisante. La présence des sans-noms est toujours aussi terrifiante (vous inquiétez pas il y a beaucoup d'action dans le roman) mais comme maintenant on les comprend on peut avoir... de l'empathie?
    Pour faire simple, je place ce roman parmi les meilleurs de la HR. Certes il y a bien sûr la place du roman dans la chronologie qui fait qu'on est très satisfait d'avoir des réponses à des questions qui datent de plusieurs années mais, premièrement ce sont de bonnes réponses, deuxièmement c'est très bien écrit. On a un très bon mélange entre la problématique galactique et l'évolution des personnages ainsi que les relations entre eux (Maitre-Padawan, amitié, jeu de pouvoir, etc.). A la fin de chaque chapitre, qui sont centrés sur un personnage, on est frustré de ne pas avoir immédiatement la suite mais on est très content de retrouver une intrigue qu'on avait laissée quelques chapitres auparavant. Tout s'enchaîne dans un très bon rythme (même les chapitres flashback de Cohmac qui m'ont le moins intéressés), il y a un bon équilibre entre le temple de Coruscant et des missions lointaines, il y a une panoplie de personnages mais chacun y trouve sa place.
    Le seul grand défaut du roman, on apprend rien sur le fléau: on voit nos héros faire la connexion avec les sans-noms - ce que j'avais fait depuis la première apparition du phénomène (je pensais par contre que c'était une expérience de Boolan) - mais à la fin du roman on n'est pas plus avancé sur ce que s'est et comment le combattre. Où j'ai raté un truc?

    Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce roman. :D
  • 28/11/2024 - 12:02
    Je pense que tu as raté un truc oui, on nous le présente un peu comme une conséquence des nameless une reaction immunitaire. Si on ramène les nameless chez eux, qu'ils seront de nouveau en harmonie ça soigne le fléau.
    C'est presque comme la force qui a créé à Anakin à cause du déséquilibre obscur, sauf qu'ici c'est plus comme une maladie.
  • 01/12/2024 - 14:18
    Alors oui j'ai zappé ça. :paf: J'en étais resté à la thèse de Reath sur l'apport par les Tolemites des sans-noms et du fléau depuis Planète X. Il me semblait que le fléau apparaissait de façon random sur des planètes pas nécessairement visitées par les sans-noms. Bon il va falloir que je relise des extraits du roman.
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