
Comme beaucoup d’autres vaisseaux de la classe Interdictor, le
Leviathan fut à l’origine un bâtiment appartenant à l’Ancienne République, construit pour mener une guerre impitoyable contre les Mandaloriens qui sévissaient dans la galaxie, avant de devenir l’emblème de l’Empire Sith.
Le
Leviathan et un navire du même modèle furent placés sous le commandement de deux Jedi décidés à mener l’armée contre leurs ennemis :
Revan et son apprenti Malak. La guerre porta les affrontements jusque sur
Malachor V, théâtre d’un véritable carnage qui changea profondément les âmes présentes en ce lieu.
C’est ainsi que Revan et Malak revinrent des Guerres Mandaloriennes en temps que Seigneurs Sith avant de débuter une nouvelle campagne de terreur dans la galaxie. Au cours d’un affrontement avec l’Ordre Jedi,
Dark Malak trahit son Maître et déchaîna le feu du
Leviathan contre son vaisseau, s’emparant du titre de Seigneur Noir des Sith et disparaissant avec le navire.
Les rangs de la flotte Sith placée sous l’étendard du
Leviathan continuèrent de grossir de manière exponentielle jusqu’à atteindre son apogée en 3956 BBY. C’est à ce moment que le
Leviathan et sa flotte, placés sous l’amirauté de
Saul Karath, apparurent en orbite de la planète
Taris à la recherche de la Jedi
Bastila Shan. Faute de résultats concluants, Malak ordonna une pacification totale de la planète au moyen des puissantes batteries turbolasers et des canons lasers du vaisseau.
Le Seigneur Sith mit tout en œuvre pour empêcher l’Ordre Jedi de contrer ses plans vis-à-vis de la
Forge Stellaire, capable de créer à l’infini des vaisseaux de classe
Interdictor et des Chasseurs Sith.
Suite à une tentative ratée de piéger l’appareil ennemi
Ebon Hawk dans les griffes du
Leviathan, l’affrontement final eut lieu sur la Forge Stellaire elle-même lors de la Bataille de
Rakata Prime. Tandis que Malak était vaincu par son ancien Maître Revan, le
Leviathan essuya un tir nourri des croiseurs de la République, aidés par la Méditation de Combat de Bastila, avant d’être définitivement anéanti.