Lorsqu'une jolie seigneur du crime engage le vaurien le plus talentueux de la galaxie pour aider à libérer son peuple asservi par l'Empire, Lando Calrissian doit tout miser sur une mission impossible pleine de dangers. Juste avant les événements de Solo: A Star Wars Story, notre charmant contrebandier doit faire face aux forces Impériales avec l'aide de son vaisseau, le Faucon Millenium, dans une course mortelle contre le temps. Mais même avec les mauvaises cartes en main, Lando ne peut pas s'empêcher de jouer.
Deuxième BD sur Lando dans l’univers Star Wars, j’ai attendu la VF pour en faire la critique. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car je n’ai rien à en dire, comme en témoignera cette critique. Que ce soit pour l’histoire ou les dessins, tout est terriblement « standard ».
Scénario : oubliable
Je vais faire un parallèle dont vous vous fichez, sur le sujet d’une de mes thèses de mes études d’ingénieur (je cherche à meubler pour ne pas que la critique fasse que trois lignes).
Voilà le sujet de mon mémoire : En quoi l’évolution des procédés viticoles et vinicoles et l’apparition d’une science du vin ont-ils impacté la représentation sociale de cette boisson, et inversement ?
On va sauter directement à la conclusion qui disait que le gage de qualité a poussé la culture viticole à un haut niveau d’excellence en faisant du vin un produit d’érudits, ce qui a finalement inversé les tendances visant à créer un vin générique, abordable en termes de goûts et de prix pour le grand public « profane ».
Revenons-en à Star Wars et à cette BD. L’ancien Univers Légendes est un produit à ne pas mettre entre toutes les mains, il faut un « bagage ». Dans ce nouvel Univers, d’excellents romans ou comics nécessitent aussi un bagage, ils peuvent être appréciés seul (comme un bon vin par un non connaisseur), mais si on a un peu de connaissances Star Wars-ienne, le plaisir est décuplé !
Ce n’est pas le cas de cette BD Lando, cette BD a été écrite pour surfer sur un film, le scénario est standard au possible : « Lando rencontre une fille, elle le manipule avec ses beaux yeux pour aider sa planète, il se fait avoir, L3 sauve des droides, l’Empire se fait battre, FIN ». En soit, même scénario que pour les romans Ahsoka et Une Nouvelle Aube, ou que pour les comics Chewbacca, certains arcs de la série Star Wars et j’en passe. On assiste vraiment à un modèle type d’histoire : « prendre un héros, le faire aller sur une planète oppressée, il ne veut pas les aider puis finalement le fait, sauve pas mal de gens, fin ». J’en viens à me dire que les prochains comics Marvel Star Wars pourraient être écrits par une machine… c’est d’une tristesse.
26/50
Dessins : tout aussi standards
Je vous ai parlé de mon mémoire ? Ah oui je vois la phrase en gras au-dessus. Même problème avec cet artiste, il créé quelque chose de ni beau, ni moche, pour plaire au plus grand nombre, il n’y a aucun parti pris, aucune audace, aucune empreinte personnelle, on se rapproche incroyablement du dessin jeunesse fait à la chaîne. Encore que, Elsa Charretier, dessinatrice jeunesse, possède un véritable style personnel par exemple.
Encore une fois je n’ai rien à en dire, rien à critiquer, ça fait bien le travail sans en faire plus. J’ai failli écrire « c’est le minimum syndicale» mais le minimum syndical on connait déjà, et c’est moche. Je n’ai juste aucun point positif à relever ni aucun point négatif.
La couleur c’est la même chose, ils ont pris le type de couleur qui marche bien en ce moment dans les comics, très lumineux et coloré, à la David Curiel. Pas de prise de risque.
26/50
En conclusion : à mes yeux ce comics est propre au film Solo, il fait le travail, c’est juste que ce n’est pas le travail le plus intéressant au monde.
- aucun
- aucun