
- Titre original Qui-Gon and Obi-Wan : The Aurorient Express # 1 & 2
- Genre Comic-Book
- Univers Legends
- Année et période -40 (Emergence de l'Empire)
- Scénariste(s) Mike Kennedy
- Dessins Lucas Marangon
- Encrage Howard Shum
- Couleurs Dan Jackson
- Couverture Lucas Marangon
- Traducteur(s) Arthur Clare
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Un luxueux croiseur des nuages ne répond plus aux commandes et s’enfonce à une vitesse vertigineuse dans l’épaisse atmosphère toute délabrée de la planète Yorn Skot. Fort heureusement, deux des plus célèbres Jedi sont dans le secteur. Obi-Wan Kenobi et Qui-Gon Jinn n’ont que 84 minutes pour embarquer dans le navire, réparer les commandes, et éviter aux riches et avides passagers une mort certaine. Mais cela ne sera pas chose facile car le vaisseau ne veut tout simplement pas être réparé, et les systèmes d’urgence eux-même semblent être indifférents à la situation.
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Editions
- Encyclopédie
- Galerie
-
Scénario
Comme l’indique le titre, le récit prend la forme d’une enquête, menée par le duo Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi. Mais il ne faut pas vous attendre à une chasse à l'homme comme celle d’Obi-Wan dans l’Épisode II qui lui fait parcourir la galaxie d'un bout à l'autre. Ici, l'investigation se déroule au sein d'un luxueux navire de croisière, dont les passagers et l'équipage semblent tous avoir un rapport avec la descente inéxorable du navire dans l'atmosphère. Les événements s'emballent lorsqu'est détectée une bombe à bord, que les deux Jedi vont devoir localiser en même temps que de démêler les fils de leurs recherches.
Tout comme dans le célèbre « Crime de l’Orient Express » d’Agatha Christie, tout se passe à huis-clos. Pari risqué de se cantonner à un seul lieu dans un univers aussi vaste, d’autant plus que l’auteur ne joue pas à fond avec les références de son intertexte policier. Ce qui donne une aventure hybride entre deux genres, qui s’annulent plus qu’ils ne se servent l’un l’autre. À cette première autarcie s'y ajoute une seconde : en effet, l'histoire semble totalement déconnectée de l'UE, aucune référence Star Wars n'apparaît. La quasi-totalité des aliens et humains que croisent les deux Jedi sont de pures créations, défaut pour certains que d'autres verront comme une marque d’originalité de la part de l’auteur et du dessinateur.
Dessins
Ce dernier adopte un style à la fois incisif et enfantin, presque caricatural, qui colle parfaitement avec l’encrage aux tons pastels. Ce choix stylistique offre une lisibilité de l'action parfaite, et conviendrait à merveille à une tonalité comique, qui n'est cependant pas celle de l'ouvrage. Pour ce qui est du look des personnages, mis à part pour Obi-Wan et Qui-Gon dans leurs éternelles robes Jedi, on se croit davantage dans le 5e élément de Luc Besson que dans l’univers de George Lucas, un détail qui nuit fortement à l’immersion du lecteur, et c’est dommage.
Conclusion
Aurorient Express est une aventure qui se lit au premier degrés et qui n'offre pas de grandes introspections, pas plus qu'elle ne s'attarde sur la relation entre maître et apprenti. Pourtant, ce dernier aspect aurait certainement permis de rendre ce comic bien meilleur. Là, on a l'impression que Qui-Gon Jinn et Obi-Wan sont deux personnages interchangeables avec n'importe quel duo maître/élève. La qualité de l'histoire plutôt moyenne et l'absence d'autres éléments iconiques de Star Wars renforcent ce sentiment d'anonymat qui se dégage du tout. Toutefois, l’histoire n’est pas totalement dépourvue d’intérêt, quelques références et des pointes d’humour jalonnent le récit (notamment un sympathique hommage à l’orchestre du Titanic). On prend toujours un minimum de plaisir à suivre les aventures de ces deux Jedi cultes, même si en l’occurrence on est en droit d’attendre des péripéties plus épiques et palpitantes les concernant.
Bien que le mélange des genres soit une idée intéressante, le traitement qui en est fait laisse un sentiment de frustration et d’inachevé. Ce récit se révèle au final assez moyen, plus encore au regard des nombreuses autres productions beaucoup plus travaillées et d’avantage en phase avec le reste de l’UE. -
-
Au-delà de ça, malheureusement, force est de constater que le scénario de Mike Kennedy demeure désespérément plat. Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi ne sont qu'un Maître et un Padawan « quelconques », l'auteur ne les caractérise pas, et les deux Jedi se contentent de « résoudre » une enquête peu palpitante. Heureusement que les personnages secondaires donnent un peu de pep's à cette histoire !
Note : 60 % (pour Lucas Marangon) -
Le scénario est ... mauvais. Ça se présente comme une sorte d'enquête policière avec Obi-Wan et Qui-Gon en enquêteurs dans laquelle "personne n'est coupable mais en fait tout le monde l'est". Cette dernière phrase un peu tirée par les cheveux résume à merveille le comic.
Les dessins maintenant. Eh bien ils sont ... mauvais également. Certains diront que c'est un style particulier propre à l'auteur, mais j'ai pour ma part l'impression d'avoir à faire à un livre pour enfants, aussi bien au niveau de l'apparence des personnages, des représentations de véhicules ou du choix des couleurs.
Au final, pas grand chose à dire sur cette histoire, si ce n'est que vous pouvez passer votre chemin. Préférez plutôt Dernier Combat sur Ord Mantell, bien meilleur et centré aussi sur Kenobi et son mentor (inclus dans le même album chez Delcourt). -
Bref sans être à éviter absolument, c'est très très moyen.