Les news annonçant la sortie d’un roman, elles se font plutôt rares depuis que la rubrique Parutions est en place. Faut vraiment que ce soit un petit bijou ou qu’on ait une explication technique à apporter (veuillez comprendre : « cracher sur le maquettiste du Fleuve ») pour qu’on se donne la peine de blablater dessus.

C’est la première éventualité qui m’a poussé à prendre rapidement la plume. Car pour ceux qui l’ignoraient encore, Medstar I : Chirurgiens de l’Espace est sorti aujourd’hui dans toutes les bonnes crémeries, voir dès hier dans quelques Fnac rebelles…


La Guerre des Clones, synonyme d'années sombres pour la République, n’épargne personnes, que se soient des Jedi, des clonetroopers ou bien des droïdes. Entre deux sanglantes batailles pour le contrôle des usines de Drongar, la planète jungle, une petite unité médicale essaye tant bien que mal de soigner les blessés. Parmi eux, un chirurgiens cherchant à masquer son désespoir à grand renfort d’humour sardonique, un autre qui essaye d’oublier la misère et la mort grâce à la musique, une admirable infirmière mettant du coeur à l’ouvrage mais gardant un œil sur son séduisant supérieur. Et une jeune apprentie Jedi, se retrouvant pour la première fois seule sans son mentor. Tous doivent affronter quotidiennement le désespoir.



Je ne vais pas vous vendre le produit, puisqu’il le fait très bien sans nous. Je vais juste vous rappeler que cette duologie très originale est signée par Michael Reaves (L’Ombre du Chasseur) et Steve Perry (Les Ombres de l’Empire) et qu’il s’agit du troisième tome de La Guerre des Clones, chronologiquement parlant (après Point de Rupture et Tempête sur Cestus).

En recevant le bouquin par la poste ce matin, je me suis rappelée à quel point ma lecture VO avait été agréable. Une petite merveille qu’est cette duologie, et ce pour trois raisons principales :

• Les deux auteurs talentueux coopèrent avec brio et entremêlent leurs créations respectives avec autant de facilité que de minutie.
• Le tout ne se passe pas au cœur du conflit opposant Républicains et Séparatistes, mais plutôt dans la banlieue, où ça pète quand même pas mal. Exit, donc, les Anakin, Obi-Wan et Dooku. Ici, il n’y a que des inconnus à bord (ou presque ;)) et c’est super rafraîchissant.
• Ces persos justement, presque tous issus du milieu hospitalier nous permettent d’apercevoir la facette humaine de la guerre. C’est pas quelque chose auquel on à été habitué, et ça aussi ça le fait, d’autant plus qu’on s’attache à eux non pas pour leurs exploits de guerriers ou autres choses extraordinaires, mais pour leur façon d’être, leurs sentiments… leur « normalité », en somme.
  
  Pour définir la chose en quelques mots, c’est du M.A.S.H. dans du Star Wars, comme aimaient le dire les deux auteurs. Beaucoup d’humour, beaucoup d’émotion, et si peu de sabre laser…
  
  Bonne lecture, et rendez-vous le 2 décembre pour la sortie de la suite : Guérisseuse Jedi. N’hésitez pas à donner votre avis sur l’ouvrage dans la fiche qui lui est consacrée dans la rubrique Littérature. Vous y trouverez également la critique du Ketch, d’ailleurs…