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Jango Fett - Sur la piste de l'espoir perdu
  • Titre original Trail of Lost Hope - Jango Fett #1-4
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période -32 (République Galactique)
  • Scénariste(s) Ethan Sacks
  • Dessins Luke Ross
  • Couverture Leinil Francis Yu
  • Synopsis :

    Jango Fett embarque dans une toute nouvelle mission !
    - Comme aperçu dans Star Wars Revelations, Ethan Sacks (Bounty Hunters) et Luke Ross aka Luke le Boss (Dark Maul, Thrawn) font équipe pour poursuivre l'héritage d'un des plus grands chasseurs de prime : Jango Fett !
    - Une prime à trouver ! Un mystère à résoudre ! Un pacte en jeu !
    - Tout ça avec en plus Aurra Sing !!!

  • Note du staff SWU
     (70 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (50 % - 1 commentaire)
 
  • 18/03/2025
     (70 %)  •  Langue : VF

    Scénario : Pas mal

    Ethan Sacks est un scénariste bien connu depuis quelques années, étant donné qu’il a signé l’un des meilleurs titres depuis que la licence est revenu dans le giron de Marvel en 2015, j’ai nommé Bounty Hunters… même si cette série a connu une fin de vie un peu moins heureuse que l’immense majorité de ses épisodes. Et étant donné que l’un des derniers arcs proposait une utilisation de Jango Fett via des flash-backs, c’est donc naturellement vers lui que l’éditeur s’est tourné en 2024 lorsqu’il s’est agi de proposer une mini-série dédiée à Jango Fett, personnage fidèlement assez vierge dans l’Univers Officiel, puisqu’il n’avait fait l’objet que d’un unique one-shot il y a des années.

    Malheureusement, le scénariste va tomber dans un travers assez répandu, celui de proposer une mini-série anecdotique. Vous n’apprendrez rien de rien sur le passé et les motivations de Jango Fett, tout en n’échappant pas aux inévitables clins d’œil plus ou moins appuyés, plus ou moins subtils, que se doit de proposer chaque auteur. Ainsi donc, la graine va germer sur l’idée de transmettre ses idéaux et son mode de vie parce que hey, Jango parle bien aux enfants en fait, et la dernière page se voulant surprenante se révèle finalement assez prévisible… Mais pour le reste, il est assez bien vu de ne pas tomber dans la facilité de proposer une association avec Zam Wesell, puisqu’ici c’est Aurra Sing qui tient lieu d’acolyte plus ou moins récalcitrante. Et quand on pense qu’au final, Sing se chargera d’une partie de la formation de Boba Fett dans The Clone Wars, ça fonctionne, d’autant plus que Sacks se fendra d’une apparition de Nakano Lash, qui s’avérera presque 35 ans plus tard à la base de l’intrigue de Bounty Hunters, donc c’est une bonne idée.

    L’intrigue voit donc Jango être embauché suite au vol d’une inestimable œuvre d’art censé sceller la réconciliation entre deux peuples ennemis. La justification de la non-implication de l’Ordre Jedi est pour le coup bien trouvé, participant à ce sentiment de méfiance générale caractéristique de la prélogie, et l’intrigue alourdit encore le bilan du Chancelier Suprême Valorum. Pour le reste, si Jango Fett est adepte du bon mot (un choix auquel le lecteur n’a pas forcément l’habitude même si effectivement, dans les films, il semble plus loquace que son rejeton), le déroulement est assez prévisible, avec un personnage qui ne sera jamais vraiment mis en difficultés et les retournements de situation que l’on attend ou devine, comme l’inévitable trahison !

    Un dernier mot sur l’un des antagonistes du titre, un certain Vigor Sitruk qui semble, par bien des aspects, évoquer un futur Beilert Valance. Mais le traitement du personnage déroute : on s’attend à un adversaire de taille, il a droit à ses quelques pages d’introduction efficaces… tout ça pour ça ? A croire que c’est un message du scénariste lui-même, semblant se moquer de son propre personnage.

     

    Dessins : Classique

    C’est parfois au choix du dessinateur que l’on voit les projets auxquels Marvel croit. Et en l’occurrence, avoir mis Luke Ross aux dessins, celui qui a été en charge de plusieurs événements récents, c’est un gage de qualité… et c’est effectivement le cas, même si ce n’est pas forcément le Luke Ross des grands jours, je l’ai trouvé plus à l’aise sur Dark Droids par exemple. C’est un peu le garant du côté « dark » du Star Wars de Marvel, lui qui était déjà dans la place pour la mini-série consacrée à Dark Maul (on attend à présent le Général Grievous?). Et si dans les plans larges il est très à l’aise, les combat au corps à corps semblent un peu plus difficiles, avec des proportions parfois curieuses ou des cadrages peu précis. Reste que c’est du Luke Ross et que donc, même quand ce n’est pas du grand Luke Ross, ça reste joli !

     

    Conclusion

    Une mini-série étonnante car, malgré son concept assez anecdotique et un manque global de surprises, propose une intrigue que l’on suit sans déplaisir avec des dessins plus que corrects. Ethan Sacks a cependant prouvé être meilleur que cela si on lui laisse le temps, et vous l’aurez compris, ce n’est pas une mini-série de 4 numéros qu’il peut donner le meilleur de lui-même…

     

    Note : 70 %