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Dark Droids
  • Titre original Dark Droids #1-5
  • Genre Comic-Book
  • Série Dark Droids (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Scénariste(s) Charles Soule
  • Dessins Luke Ross
  • Couverture Leinil Francis Yu
  • Synopsis :

    “Le Fléau des Droïdes !” Un récit épique comme vous n'en avez jamais lus !
    - Qui est le Fléau ? Qu'est-ce que le Fléau ? Pourquoi aucun droïde n'est-il en sécurité ?
    - Alors qu'une corruption s'étend d'un droïde à un autre, la Rébellion et l'Empire sont plongés dans le chaos !
    - Quel rôle Ajax Sigma joue-t-il dans tout ceci ? Dans quel camp est-il ?
    - Découvrez ce qui advient lorsque l'horreur atteint une galaxie lointaine, très lointaine !
    Charles Soule continue son run légendaire sur Star Wars avec l'évènement le plus ambitieux de l'histoire des comics Star Wars ! Avec l'aide de son collaborateur de War of the Bounty Hunters, Luke Ross, l'équipe superstar sculpte une nouvelle voie pour le futur !

  • Note du staff SWU
     (58 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (50 % - 1 commentaire)
 
     (30 %)

    Imaginez.

    L’Empire construit sa seconde Etoile de la Mort, les Rebelles viennent de l’apprendre. Les flottes se mettent en place, l’Executor et bien, exécute, Vador terrorise, bref la tension est à son comble. Le plan de Qi’ra est loin maintenant, l’excitation de l’Ep VI est toute proche. Les deux forces galactiques sont au sommet de leur puissance, rien ne peut arrêter la guerre totale qui annihilera l’un des deux camps. Rien ? Pas tout à fait, seule une menace considérable pourrait enrailler le cours du destin de la galaxie. Une menace si puissante, si maléfique, si abominable qu’en deux jours tout le monde s’en est relevé et l’a oubliée pour aller se taper dessus sur Endor à coup d’ewoks interposés.

    Cette menace c’est Dark Droid.

     

    Scénario : pffffffff

    J’ai adoré tous les postulats de ce nouveau crossover. Une épidémie zombifique de droides. Une intelligence artificielle qui prend le control de toutes les machines, puis des cyborgs puis de la Force ? La manière dont le méchant se fait submerger par la fusion de tant d’esprit. On peut même citer ses opposants droides, qui amène une mini réflexion sur la place des machines dans la galaxie, ou encore la manière dont il va gérer son esprit avec ce conseil qu’on ne verra finalement que dans trois, quatre pages.

    Vous le comprenez tant de bonnes idées, pour une menace qui ne dure que quelques jours, au pire placement chronologique possible. Il y a encore 10 ans une telle histoire aurait pu faire une longue saga littéraire, si on lui avait donné les moyens qu’elle mérite.

    Je ne comprends même pas comment Soule a pu livrer la conclusion de son histoire, là où le reste fourmillait de bonnes idées. Je vais me persuader qu’on l’a obligé à placer cette histoire à cette période et qu’ayant que 20 pages pour conclure il a fait au plus rapide même si ça n’a aucune logique et que c’est rempli de ficelles scénaristiques. Et petit aparté, quand un média point du doigt ses propres défauts ça ne le dédouane pas pour autant, au contraire ce que je comprends c’est « on sait qu’on a fait de la merde mais on assume ».

    J’ai lu l’histoire y a trois semaines environ et je n’en reviens toujours pas de la facilité avec laquelle le méchant disparait. La paresse à son paroxysme alors que depuis le début j’imaginais déjà des droides comme R2 s’allier avec Triple Zéro pour pirater l’esprit du méchant grâce aux tatouages cybernétiques d’Aphra et reprendre le contrôle de sa marrée de zombie, un après l’autre pour rajouter toujours plus d’esprit à leur attaque jusqu’à le submerger et le surcharger (voilà en 30s j’ai pondu une meilleure fin que Soule en autant de page, et je ne suis même pas scénariste).

    En parlant de ça d’ailleurs, la sous exploitation des personnages : il s’agit d’une menace archéologique et cybernétique -> OU EST APHRA ? C’est son domaine !!! Tous nos héros droides ont, eux, droit à une minisérie qu’il vaut mieux lire vu comment ils arrivent tous à la fin comme une fleur. Et je passe sur les cyborgs, ça partait d’une excellente idée mais c’est traité que dans les séries tie-in. Pour le coup on a un vrai crossover, c'est sûr qu'il vaut mieux tout lire. Pas pour comprendre la série, mais pour en voir toutes les conséquences. Et puis en le faisant vous aurez cette superbe conclusion avec nos héros de la trilogie « Je comprends pas on a gagné ? Quelque chose a mis fin à cette catastrophe ? Bon cool on peut rentrer maintenant ».

     

    Dessins : Luke Roxx

    Côté dessins rien à dire. C’est carré, sombre, la colorisation est aux petits oignons violets. Luke Ross nous livre un super travail qu’en temps normal j’aurai glorifié pendant deux paragraphes mais vu le gâchis monumental qu’a été cette histoire je n’en ai pas le cœur.

  • 07/07/2024
     (85 %)  •  Langue : VF

    Un positionnement chronologique qui interpelle… ou pas ?

    C’est l’un des écueils qui revient souvent lorsqu’on parle du travail de Charles Soule sur cette période chronologique de la licence : il se passe trop de choses pour un laps de temps si court. Et donc, après la trilogie Qi’ra, voilà donc qu’au lieu de se préparer à la bataille finale du  Retour du Jedi ou même, soyons fous, de songer à vraiment libérer Han Solo de la carbonite, toute la galaxie va se retrouver face à un virus transformant tous les droïdes infectés en redoutables tueurs, tandis qu’une entité unique va tenter de tous les assimiler afin qu’il ne subsiste plus qu’elle. C’est un événement d’ampleur galactique, mais qui n’est mentionné dans aucun film par la suite, encore moins par celui qui se déroule quelques semaines/mois plus tard, donc c’est incohérent !

    Sauf qu’à un moment, il faut savoir ce qu’on veut. On ne peut pas, d’un côté reprocher à la licence une succession de romans ou comics anecdotiques au possible au niveau de l’intrigue et centrés sur du développement de personnage, et de l’autre se plaindre que des événements galactiques, bon, c’est sympa mais ça ne peut pas se dérouler là parce que blablabla. A ce stade, arrêtons les comics, parce que concrètement, il n’est pas censé se passer grand-chose entre les deux derniers films de la trilogie, non ? ;-)

     

    On ne serait pas un peu à l’étroit, là ?

    Par contre, j’adhère sans problème à un autre reproche qui est fait à Dark Droids : la mini-série en elle-même est trop courte pour tout ce qu’elle veut raconter. 5 épisodes, c’est vraiment trop peu, et la mini-série va, régulièrement, nous le faire sentir. Que ce soit à travers des personnages qui disparaissent purement et simplement sans qu’on ne les mentionne plus par la suite (C-3PO?), d’autres qui se retrouvent impliqués et apparaissent dans des planches dans l’avant-dernier numéro (l’Escouade D qui se rassemble… hors-écran) ou même le dernier numéro sans que l’on ne sache comment ils sont arrivés ici (les héros de la Rébellion) ou le cliffhanger du troisième numéro, davantage destiné à ce qu’il se passe dans les séries régulières impactées par l’événement qu’à la suite de la mini-série elle-même.

    En fait, Dark Droids aurait largement pu occuper 8 épisodes voire, soyons fous, être une maxi-série de 12 épisodes.

    Point positif : la mini-série justifie parfaitement de s’étendre dans l’ensemble des 4 séries régulières se déroulant dans la même période chronologique. Et si toutes apportent des informations supplémentaires, la lecture de la série Star Wars est tout de même fortement recommandée, étant donné que Charles Soule y est également scénariste, ce qui permettra de combler certains éventuels manques dans la conclusion de la mini-série. Et ça tombe bien, Panini publie l’arc correspondant le même jour que la sortie de Dark Droids ! ;-)

     

    Bon mais sinon, c’est bien ou pas ?

    Et bien oui ! Et je dirais même que j’ai trouvé ça passionnant, en fait !

    Charles Soule maîtrise parfaitement son univers, établit des liens justifiant que cela se déroule après Hidden Empire et fait le choix pour le moins audacieux de ne pas tellement focaliser son récit sur les personnages phares des séries régulières, d’autant plus que celui-ci est très souvent narré du point de vue de son antagoniste : le Fléau. Fléau très bien caractérisé d’ailleurs, avec d’excellentes trouvailles, qu’elles soient visuelles (avec son aspect qui évolue régulièrement au cours de la mini-série) que narratives (l’idée qu’il se « sépare » en différentes entités distinctes jouant chacune un rôle rappelle en un sens le film Vice-Versa, version horrifique). Le premier numéro est à ce titre une véritable chef d’œuvre d’écriture.

    Sans oublier l’ambiance horrifique qui fonctionne à merveille, là encore grâce au formidable travail du dessinateur Luke Ross, au sommet de son art, le dessinateur livrant une copie encore plus maîtrisée que celle de War of the Bounty Hunters, renforcés par les très belles couleurs d’Alex Sinclair ! Le simple détail de la lueur violette dans les yeux des droïdes infectés par le Fléau est une trouvaille simple mais diablement efficace, avec des images de bataille d’une netteté hallucinante. Le premier numéro est à ce titre une véritable chef d’œuvre visuel (oui, la répétition était volontaire).

    Enfin, un mot sur la conclusion qui, certes, pourra faire grincer des dents mais qui est assez surprenante, tout en étant thématiquement cohérente.

     

    Conclusion

    Une mini-série qui fonctionne quasi-parfaitement et qui joue son rôle de titre central tout en poussant le lecteur à vouloir lire les récits dérivés pour mieux tout comprendre ! D’une rare maîtrise visuelle et d’une ambition scénaristique poussée, le titre pêche cependant par un aspect un peu trop rapide, il manque au moins un épisode supplémentaire permettant de développer certains passages un peu rapides...

     

    Note : 85 %