- Titre original Shadows of Starlight #1-4
- Genre Comic-Book
- Univers Officiel
- Année et période -230 à -229 (Haute République)
- Scénariste(s) Charles Soule
- Dessins Ibraim Roberson
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Qui a survécu ? Qui a péri ? Les réponses à la plus grande catastrophe de l'âge des Jedi !
- Peu de choses ont été révélées sur l'année qui a suivi la chute du Flambeau Stellaire et l'ultime triomphe des Nihil... Jusqu'à présent !
- Le Conseil Jedi, sous le choc de ses pertes, a rappelé les Chevaliers Jedi éparpillés à travers la Galaxie et a mis en place des mesures d'urgence.
- Maître Yoda a un plan pour sauver l'Ordre et la Galaxie, mais il doit s'approcher du Côté Obscur pour le mettre en oeuvre... et les conséquences seront des plus funestes.
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Editions
- Encyclopédie
- Galerie
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Petite anthologie de quatre histoires qui nous relate l’année écoulée entre la chute du Flambeau Stellaire et le début de la Phase III de la Haute République. On va essayer de traiter rapidement chaque histoire dans l’ordre.
Premier segment : Yoda et [SPOIL]
Charles Soule s’est dit que commencer avec de la dynamite était le meilleur moyen d’accrocher le lecteur et force est de constater que ça claque. Bien qu’ayant lu le manga Edge of Precedent le retour au premier plan d’un personnage connu m’a soufflé. En l’espace de quelques pages on nous présente la situation et ce que Yoda via son nouvel ami peuvent apporter. C’est d’ailleurs là qu’on comprend le fonctionnement de cette minisérie, chaque histoire est une carotte pour nous donner envie de lire un titre à venir.
Pour ce segment violent et macabre je ne sais pas encore à quel roman il sera relié mais je peux déjà vous dire que c’est celui que j’attends le plus.
Deuxième et troisième segment : Bell et Elzar
Ici on tient quelque chose de plus classique (je recommande d’ailleurs le recueil Tales of Light and Life avant de lire le segment sur Bell). On voit comment la tragédie de la Chute de l’Etoile a touché nos deux personnages. Attendez-vous à des jedi torturés qui doivent réapprendre à avoir confiance en eux … si ils le peuvent.
Rien de bien révolutionnaire si ce n’est que le roman Eye of Darkness propose une suite directe à ces histoires, à croire que le tout fut écrit par la même personne.
Dernier segment : les Nihils
Fini les Tempest Runners, Marchion Ro sous l’impulsion de l’ex-sénatrice Starros construit son nouvel Empire. On peut presque voir ici une présentation de son modèle gouvernemental mais attention ne lui parlez surtout pas de politique.
On a deux visions qui s’entrechoquent, celle d’un guerrier anarchique et d’une politicienne retorse qui devront composer l’un avec l’autre.
Ce segment est un complément indispensable à Eye of Darkness qui nous présente tout ce qu’on a besoin de savoir sur les ennemis de l’Ordre Jedi et de la République.
Côté dessins
Je ne vais pas m’étendre car pas grand-chose à en dire, ça ne restera pas forcément dans les mémoires. Plusieurs dessinateurs s’enchainent pour les différents segments, ce qui n’est pas choquant puisqu’il s’agit d’histoires différentes. Je retiendrai seulement la palette de couleur un peu terne, comme un lendemain de bataille une fois la poussière retombée, ce qui correspond à la tragédie que vienne de vivre nos héros.
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« Le triomphe du fond sur la forme », voilà comment je pourrais résumer ma lecture.
Dans le fond, c’est assez passionnant à suivre… tout en n’étant absolument pas accessible. Clairement, il vaut mieux être à jour des événements survenus dans les Phases 1 et 2 pour bien profiter de l’ensemble des informations glissées dans ces pages. On sent Charles Soule qui se fait plaisir, qui présente des choses, ramène des personnages, se focalise sur plusieurs d’entre eux afin de ne négliger personne, avec en toile de fond le Grand Maître Pra-Tre Veter, ce qui est logique au vu de son rôle dans le roman de George Mann ! Il se passe quelque chose dans chaque page, ou presque.
Mais à côté de ça, qu’est-ce que c’est laborieux !
Déjà, il ne s’agit pas d’une réelle mini-série, mais bien d’une succession de one-shots, chacun focalisé sur un ou plusieurs personnage(s) différent(s), au point qu’il est presque étonnant que Marvel n’en ait pas profité pour nous pondre 4 one-shots avec un beau #1 sur les couvertures plutôt que cette mini, impression renforcée par la présence de 4 dessinateurs différents. Du coup, si chaque épisode raconte une histoire dans l’histoire, ils sont relativement indépendants.
Et puis, comme je le disais, il y a la forme. Et alors là… Tout est survolé, en fait. Le premier épisode donne pourtant l’impression que non, prenant son temps dans les premières pages, mais très vite, on comprend que rien ne sera développé, que tout sera montré en une poignée de cases tant la place est réduite. Tout est expédié. La capture de Pra-Tre Veter, le retour d’Azlin Rell, la décision d’Avar, cette information, glissée l’air de rien, que les Nihil disposent d’une technologie permettant de désactiver les sabre-lasers des Jedi, tout cela est mentionné, à peine développé, n’aboutissant qu’à peu de choses au final...
Pire encore, la lecture de cette mini-série conjuguée à celle du roman L’Oeil des Ténèbres laisse la curieuse impression que l’un des médias résume l’autre et vice-versa, avec des scènes parfois même redondantes ! Il en est ainsi du retour d’Azlin Rell dans le premier numéro, fantastique surprise mais dont George Mann nous propose une scène quasiment similaire, et au vu des actes d’Azlin ici, difficile d’imaginer Yoda continuer de travailler avec lui ! De la même manière, les évolutions d’Avar et Bell dans cette mini-série donnent l’impression que les personnages ont régressé dans le roman, puisque finalement leur arc narratif semble les ramener à ce point déjà vu dans le roman…
Et surtout, comme le roman, la mini-série loupe le coche sur la révélation de l’existence des Sans-Noms au Conseil, à Elzar évitant ainsi de façon bien pratique les inévitables questions que les lecteurs se posent à l’issue de la Phase 2. On se demandait comment Yoda allait s’en sortir, lui qui connaissait manifestement l’existence de ces créatures, et bien on se le demander encore. Là, tout le monde connaît les Sans-Noms, leurs différents noms, mais tout ça a eu lieu hors écran. Sans compter une amorce de réflexion sur la peur qui pousse les Jedi à rester sur Coruscant, avec cette idée que la peur mène au côté obscur mais que là, en l’occurrence, ce n’est pas de la peur, c’est de la prudence. Mouais. Paye ta subtilité !
Et cette impression de forme négligé est renforcé par la présence de 4 dessinateurs, des habitués de la licence certes et avec lesquels Charles Soule a déjà collaboré pour certains, mais là encore, c’est dommage de ne pas avoir proposé un unique dessinateur. Du coup, la partie graphique est assez quelconque, à l’exception là encore du premier épisode illustré par Ibraim Roberson, davantage soigné que les autres.
Curieuse proposition donc que cette mini-série, qui semble presque être une introduction, mais en fait oui, mais en fait non, enfin peut-être, on ne sait pas trop. On dirait presque qu’elle est conçue pour lue en parallèle du roman de George Mann, ou à la place, ou en complément ? En l’état, difficile de ne pas se dire que ça aurait pu être tellement mieux !
Note : 65 %