Et nous y voilà ! Après dix jours d'attente, trois textes vont désormais se battre en duel pour tenter de devenir LE chapitre 2 du Cadavre Exquis. Sans plus tarder, voici les concurrents
Les chapitres 2 potentiels :Rhum qui coule ramasse la mouise, de Dark GaGa
Je fais un avec le rhum et le rhum est avec moi… Je fais un avec le rhum…
La conscience de Bibine-Wan flotta quelques instants avant de se rappeler que rejoindre la Force la priverait définitivement de son palais merveilleusement éduqué à faire la différence entre un 12 ans d'âge en fût de coborozier et une macération de copeaux destinée à altérer brutalement le goût du divin breuvage.
Aussi, lorsque le vide-ordure s'activa pour expulser les corps et faire place nette pour la prochaine fournée, la conscience regagna le corps qui roulait hors de la boîte, offert aux charognards.
Bibine-Wan s'éveilla, le souffle court, cracha ses poumons avant de prendre une longue lampée de sa flasque qu'il gardait pour les cas d'urgence. Derrière lui, un bruit mécanique lui indiqua que la cage au leurre avait repris sa forme initiale.
Quelque chose d'inconfortable lui meurtrit le postérieur, ce qui lui rappela de mauvais souvenirs de cuite où il avait terminé dans des ronces, des tas d'ordures ou pire : vendu comme danseuse à un Hutt. Il déplaça son assise et se rendit compte qu'il chevauchait un squelette à moitié enfoncé dans la terre. Probablement les précédentes victimes de cet ignoble piège qui ne pouvait sortir que du cerveau malade d'un séparatiste. Ces ignobles buveurs de flotte avaient fait sécession lorsque le Sénat avait rejeté leur motion de prohibition de l'alcool à l'ensemble de la République. Les mondes dits "secs" menaient donc la vie dure à leurs anciens alliés alcoolisés.
— Tout va bien, m'sieur ?
Crevette visa le contenu de son casque.
— Teksffpamor ? articula l'autre.
— J'ai vomi dans mon casque à force de me faire gratouiller les côtes, répondit le soldat clone. Failli me noyer, ils ont dû croire que j'étais mort à cause de l'odeur.
— Sleté de pro-hips-bissionistes ! J'aurais dû me douter k'sété un piejje parce qu'il y avait pas de verre de bière dedans…
Les séparatistes poussaient leur fanatisme à refuser le moindre contact avec la boisson honnie. L'absence de tout verre d'alcool dans la moindre construction était la marque de leur présence.
— Ça pue la flotte, ici, fit le clone. On devrait bouger avant lui, surtout qu'on a plus rien à boire.
— Sasséklar !
— Mon général, je sens que vous en avez en réserve. Je vous rappelle que c'est un devoir d'arroser les troupes.
— Dekoy ? Kedalle ! éructa l'autre. Xama dotachion pzerso !
— Spèce d'égoïste, rumina le clone, regrettant aussi sec de l'avoir embarqué.
D'après la carte, il y avait un village indigène à deux heures en zig-zag qui devait certainement avoir sa cantina. Maintenant qu'ils avaient évité l'un des pièges les plus sournois, le plus difficile serait de l'atteindre sans crever de soif.
Synopsis : Un biture-movie à travers un monde hostile, jusqu'à l'ordre 66 et l'instauration d'un Empire promouvant le pinard industriel.
Les Calinours, de ZigZag
Comment ça, que les héros meurent ? Revenons en arrière des précédents évènements pour mieux comprendre ce qui s’est réellement passé. Les unités B-max, au nombre de deux, s’approchèrent seulement de Bibine-Wan. Crevette manquait d’importance au point que les unités ne sans soucièrent même pas. Les B-max attrapèrent Bibine-Wan pour lui faire un câlin même s’il tenta de protester.
— Aide-moi ? demanda le Jedi à Crevette.
Crevette tira des coups de feu sur les droïdes, mais ils résistèrent aux tirs. Un des B-max se retourna et se dirigea vers le clone. Crevette courut pour ne pas se faire prendre et vit le sabre laser du Jedi par terre qui l’avait laissé tomber lorsqu’il s’était fait attraper. Il décida de prendre le sabre laser avant que le droïde l’attrape. En l’allumant, une lame de couleur changeante apparut. Et la mort des deux droïdes, qui ne pourraient plus faire de câlins, s’ensuivit.
— Merci, ilsnousontpresqueeu, dit Bibine-Wan.
— L’important est que nous sommes encore en vie. Ces unités B-max m’ont fait penser au peuple de la planète Bespin. Comment les appelle-t-on déjà ? s’interrogea Crevette.
— LesCalinours, répondit Bibine-Wan.
Pendant que Bibine-Wan finissait sa phrase, le clone lui rendit le sabre laser. Tous à coup, un BIP se fit entendre. Un décompte de 15 minutes apparut sur les murs et sur les droïdes. Ils comprirent que c’était une bombe qui allait exploser.
– il faut sortir d’ici. Dis Crevette.
Les deux personnes cherchèrent une sortie, mais il semblait n’y en avoir aucune. Quand il ne resta plus qu’une minute, les deux héros se firent un câlin. Bibine-Wan ferma ces yeux. Une explosion se fit sentir.
— Jesuismort, marmonna le Jedi.
— Non, ouvre tes yeux, répondit le clone.
Bibine-Wan obéit et vit des confettis partout dans la pièce. Quelques secondes plus tard, une porte s’ouvrit. Le passage était noir. Ils virent juste un escalier descendant. Le duo décida de franchir la porte. Dès qu’ils l’eurent passée, elle se referma aussitôt. Le clone et le Jedi n’eurent plus le choix, ils durent aller vers l’inconnu.
Les deux partenaires descendirent les marches. Arrivés en bas, ils virent un vaisseau, un cargo XS. Ils rentrèrent dans le vaisseau et deux chasseurs de primes apparurent.
— Vous devez contacter un maître Jedi, affirma le premier.
— Il a quelque chose d’important à vous dire, poursuivit le deuxième.
Bibine-Wen et Crevette contactèrent l’inconnu et une silhouette apparut. C’était Mace Windu.
— Je veux m’excuser de l’épreuve que vous avez subie, mais c’était nécessaire. J’ai fait mettre deux faux corps dans le piège pour que les personnes qui vous retrouvent sur cette planète vous croient morts, annonça Mace Windu.
— J’allaismefairetuer, répliqua Bibine-Wen.
— C’était le choix des deux chasseurs de primes de mettre deux unités B-max. Vous devez accomplir une mission très importante pour le conseil Jedi, annonça Mace Windu.
— Mais notre mission est sur cette planète. Il ne faut pas abandonner le reste des troupes, protesta Crevette.
— Ils vous ont oublié ce matin. Toutes les informations sur la mission ont été données aux chasseurs de prime. Ils vous accompagneront. Revenez au Temple à la fin de la mission, conclut Mace Windu.
— Avons-nouslechoix ? demanda Bibine-Wan.
— Non. Que la force soit avec vous, répliqua le grand Jedi.
La transmission stoppa et ce fut à ce moment que le quatuor décolla pour leur mission.
Synopsis : Les deux héros doivent faire équipe avec un duo de chasseurs de prime pour accomplir une dangereuse mission au péril de leurs vies.
Vous avez dit désemparée ? de Mandoad
Le piège s’était refermé. Le Jedi, ainsi que le truc qui l’accompagnait, était maintenant officiellement et définitivement hors d’état de nuire et tout cela grâce à lui. Humble ingénieur de la Confédération des systèmes indépendants, il avait créé l’unité de combat ultime capable de venir à bout des puissants prétendus gardiens de la paix sans difficulté. Personne ne pourrait s’y opposer désormais.
— L’administration du câlin ? T’es sérieux là, Ben ?
Il leva les yeux à l’entente de la voix de son frère et collaborateur. Il s’était toujours cru aussi bon que lui mais, aujourd’hui, c’était lui qui obtiendrait les lauriers. Il était jaloux, c’était tout.
— C’est ce que le Comte voulait, Nut, répliqua-t-il d’une voix indifférente.
— Il voulait que tu t’inspires d’un ancien artefact appelé l’Étreinte de la Douleur ! protesta son frère.
Pour toute réponse, Ben haussa les épaules.
— Étreinte, câlin, c’est du pareil au même pour moi.
— Tu réalises que tu considères sérieusement de lui présenter des droïdes câlineurs. Je ne suis pas sûr qu’il le prenne bien.
Ben sourit en pointant la cage au leurre, un nom de son invention, de son doigt.
— Ils sont morts, non ? Alors le Comte sera content, se borna-t-il à répondre.
Son frère ne répondit pas. Oui, Dooku serait content de sa nouvelle invention. Il ne lui restait maintenant plus qu’à tester les autres sur ce qu’il restait de l’armée républicaine. Sans son chef, elle serait maintenant complètement désemparée.
À quelques kilomètres de là, ce que Ben et Nut ignoraient était que les troupes en armure blanche marchaient d’un pas presque détendu pour la première fois depuis le début du conflit. Après tout, laisser l’alcoolique qui leur servait de général était une chose qu’ils attendaient depuis bien longtemps. D’autant que cette stratégie avait permis à son ancien apprenti de prendre immédiatement le commandement. Courageux, bon meneur d’homme et puissant dans la Force, il avait le respect absolu de ses hommes. Menant l’armée, il s’arrêta et tourna sa tête, faisant flotter ses longs cheveux bruns dans la brise matinale. Il fallait avouer que pour ne rien cacher, il était plutôt beau gosse et en était conscient. Aussi, Shozen-Wan Cloudrunner garda-t-il un instant la pose pendant que ses troupes se mettaient à l’arrêt.
— Nous sommes proches de la ville principale que les autochtones nous ont indiquée, maître, déclara une petite voix à ses côtés.
Il baissa la tête et ses iris brillante comme des saphirs se posèrent sur une petite Twi’lek à peau rouge tatouée de blanc. Elle lui arrivait à peine au torse, mais le compensait aisément par un entrain hors-norme. Il n’avait jamais voulu prendre de Padawan, mais le Conseil avait cru bon de lui attribuer Ashla Snips. Sans doute pensait-il que cela calmerait ce caractère trop intrépide que lui avait souvent reproché Maître Windu. Le Jedi à la peau sombre n’avait pas confiance en lui, mais il n’en avait que faire. Il était là pour gagner une guerre et il y parviendrait coûte que coûte.
— Tu as des nouvelles du capitaine Medor ? demanda-t-il en fixant la ville lointaine au travers d’une paire de macro-jumelles.
Medor était le capitaine clone en charge de la 105e, la légion qu’il commandait maintenant que son ancien mentor dormait paisiblement seul au campement. Il l’avait envoyé avec deux de ses meilleurs hommes Fours et Reflet, les deux derniers membres de la célèbre Escouade Mikado. Néanmoins, ils avaient une quinzaine de minutes de retard sur leur rapport et cela n’était pas dans leurs habitudes.
— Non, Maître. Pensez-vous qu’il leur soit arrivé quelque chose ? l’interrogea-t-elle d’une voix qui témoignait de son envie de partir les rejoindre.
— Medor est le meilleur soldat de ce bataillon. Si ces mystérieux ennemis ont réussi à le capturer, c’est qu’ils sont bien plus malins que les Séparatistes, sourit-il en regardant sa Padawan. Tu me répondras que ce n'est pas difficile, je le conçois.
Ashla éclata de rire suite à ces paroles, mais fut interrompue par un son provenant d’un petit holoprojecteur sur son côté. Elle le décrocha de sa ceinture et l’image d’un officier clone vêtu d’une armure blanche et orange, ainsi que d’un kama noir apparut.
— Quand on parle du Loth-wolf, s’amusa Shozen-Wan. Comment se passe la reconnaissance, capitaine ?
— Général, je vous conseille de stopper l’armée et d’annuler l’attaque à grande échelle immédiatement. On a découvert quelque chose de pas joli.
Le casque que portait le clone l’empêchait de voir son expression. Pourtant, le ton qu’il venait d’employer suffit à mettre le Jedi mal à l’aise.
— J’ai un mauvais pressentiment, marmonna-t-il.
Synopsis : Le Comte Dooku envoie en secret deux de ses meilleurs ingénieurs, les frères Ben et Nut, sur la planète Chris’n thaime tester un nouveau type d'arme lors d'un conflit opposant la République et un ennemi mystérieux.
On notera qu'un petit nouveau nous a rejoint pour cette aventure : bienvenue ZigZag !
Bien ! Vous avez une semaine (jusqu'au dimanche 2 février, 23:59) pour indiquer votre texte favori à l'aide du sondage se trouvant en haut de la page. Le texte désigné par le vote sera ainsi intégré au Cadavre et décidera de l'orientation générale tandis que vous pourrez retrouver les autres propositions dans les bonus.
De plus,
les inscriptions sont ouvertes ! Vous pouvez dès à présent réserver votre tour si vous souhaitez écrire l'un des prochains chapitres. En espérant vous voir nombreux
Quand un ouvrier a travaillé dix-huit heures, quand un peuple a travaillé dix-huit siècles et qu'ils ont, l'un et l'autre, reçu leur paiement, allez donc essayer d'arracher à cet ouvrier son salaire et à ce peuple sa République !
Victor Hugo