Hello ! Comme promis, deux semaines après le prologue, voilà la suite ! Cette fois-ci, on plonge directement dans l'intrigue : c'est l'occasion de faire connaissance avec notre héros
Chapitre 1
Le Club Obi-Wan
An 14 après la Guerre Verte...
Mandoad se racla la gorge, tout en veillant à rester parfaitement impassible malgré l’envie qu’il avait de se balancer d’une jambe sur l’autre. Tout autour de lui, des posters d’Anakin Skywalker le dévisageait avec un grand sourire. Sur certains, le jedi tenait son sabre laser dans divers positions. Sur d’autres, on le voyait un club de golf à la main ou avec un bâton de ski et portant un manteau à fourrure. Enfin, d’autres affiches le montrait ne portant rien... du tout. Ceux-là étant accrochés derrière le bureau métallique, il ne pouvait que les avoir sous les yeux.
Il se racla une nouvelle fois la gorge, plus fort cette fois-ci. Elivys daigna lever les yeux de ses fiches couvertes de symboles fort complexes.
– Hmmm ?
– C’est pour la prime.
La staffeuse le dévisagea distraitement derrière ses lunettes, passant d’un simple coup d’oeil sur l’armure rose bonbon cabossées à de nombreux endroits, le casque mandalorien à visière en T et à la musculature svelte mais développée du chasseur de primes.
– Vous ferez l’affaire.
– D’habitude, je traite avec Jagen...
– Il est en congé.
Mandoad ne dit rien. Il préférait Jagen : avec ce staffeur là, dans son grand uniforme d’amiral, les choses allaient toujours à l’essentiel.
– Alors, est...
– SKY, OÙ EST TA NEWS DE CE MOIS?! hurla une voix masculine.
Le mandalorien sursauta et porta la main à son blaster. La puissance sonore était si forte qu’il s’attendait presque à découvrir le propriétaire de la voix à côté de lui.
– C’est le patron, expliqua Elivys en ouvrant un tiroir, nullement troublée. Il est dans une mauvaise période : des problèmes avec Kidette d’après ce que j’ai compris.
Mandoad lâcha la crosse de son arme. Des fous... Encore pire que le reste du forum. Mais quoi d’étrange à cela : qui d’autres que des détraqués pour gérer des détraqués ? N’empêche, plus vite il serait parti, mieux ce serait pour lui.
– Quelle est la cible ? lâcha-t-il d’un ton impatient.
– Tenez.
La staffeuse lui remit deux feuilles, tenues entre elles par un trombone. Le regard de Mandoad se porta au sommet, où était inscrit l’identité de sa proie.
– Mat-vador... Qu’est-ce qu’il a fait ? demanda-t-il en tournant la première page.
– Exhibition publique, sabotage de vapo-douche publique et d’autres délits qui lui ont valu trois carrés rouges. Il se cache quelque part dans le forum à présent.
– Caractéristiques physiques : tenue de léopard ?! lâcha-t-il en relisant la description. C’est quoi ces c...
– Langage ! précisa la staffeuse d’un ton sévère en pointant du doigt l’exemplaire de la Sainte Charte, coincée entre deux posters de l’Elu. La vulgarité est prohibée.
– …carabistouilles ? termina-t-il.
– Je ne suis pas responsable de l’état de dépravations de vos cibles. Bien, si nous en avons fini, j’ai d’autres affaires à traiter.
– Et pour le salaire ?
Elivys lui jeta un regard ahuri.
– Parce que vous pensez être payé ? On travaille bénévolement vous savez, il n’y a pas d’argent à la clé.
– Jagen, lui, il pa...
– Plasma, peux-tu reconduire notre visiteur à la sortie ?
Elle dit cela en agitant distraitement la main, les yeux à nouveau baissés sur ses papiers, comme si Mandoad avait déjà disparu. Son sang ne fit qu’un tour.
– C’est un scandale ! s’exclama-t-il en tapant du poing sur la table, renversant du même coup deux figurines du paternel Skywalker. Comptez sur moi pour...
Quelque chose le percuta à l’épaule droite. Le chasseur de primes tourna la tête : une énorme main à doigts griffus était posée dessus. Il leva les yeux. Un seigneur sith au sang pur de plus de deux mètres, muni d’imposantes cornes, le regardait droit dans les yeux.
Son regard n’exprimait pas de l’amour.
Comment était-il entré là ? Mandoad n’en avait aucune idée.
– Oh... Alors c’est vous Plasma ?
***
Le bar affectait la forme d’une de ces habitations fermières de Tatooine, bâties en terre. C’était un choix particulièrement sage, qui permettait de conserver la fraîcheur à l’intérieur. Le désert n’égalait certes pas la célèbre planète en terme de température, mais il ne faisait pas frais pour autant.
Au-dessus de l’entrée, des lettres bleues annonçaient « Le Club Obi-Wan ». Ou du moins, c’est ce que déduisit Mandoad. L’époque où la crème des forumeurs se réunissaient dans le bar était écoulé depuis bien longtemps. Le temps ne l’avait pas épargné : des fissures régulières parcouraient la façade et la moitié des lettres avaient disparu. Mais d’après son contact, il y trouverait des informations sur sa proie.
Le mandalorien s’avança vers l’entrée, ses bottes s’enfonçant dans le sable à chaque pas. Intérieurement, il pesta. Il imaginait le calvaire qui allait advenir lorsqu’il lui faudrait nettoyer l’armure de tous les grains qui avait pu s’infiltrer à l’intérieur. Décidément, il détestait le sable.
A l’intérieur, quelques rares clients se prélassaient, des habitués apparemment. Le chasseur en connaissait la plupart de vue. A côté de l’entrée, Bunny jouait à Tape-Womp, écrasant de sa massue chacune des créatures qui osait sortir la tête de la borne d’arcade, sous les encouragements d’un droid. Ses deux longues oreilles étaient tendues de concentration.
Plus loin, sur une petite scène en demi-cercle, Aayla entonnait une chanson triste en twi’leki sous le regard admiratif de Mich qui l’accompagnait à la guitare. Un individu vêtu de sombre les écoutait avec attention, un verre de spotchka dans une main, une cane dans l'autre. Une vieille unité R4 veillait à lui remplir régulièrement son verre.
Mandoad s’installa en silence au comptoir et retira son casque. L’air frais lui remplit les poumons et il chassa d’un geste une mèche de cheveux que la sueur collait à son front. Un jour où l’autre, il lui faudrait installer un climatiseur dans cette armure. Il se massa la mâchoire et tourna la tête pour héler un serveur droide.
– Qu’est-ce que ce sera ? demanda une voix près de lui.
Le chasseur fit volte-face, une main sur la crosse de son blaster, mais sans apercevoir personne. La chaleur lui faisait-elle entendre des voix ou bien était-ce une mauvaise plaisanterie ?
– On a de la spotchka, de la bière de Ryloth et du jus de Ganno, continua la voix d’un ton las.
Mandoad tendit la tête au-dessus du comptoir : de l’autre côté, trop petit pour en atteindre la tablette en pierre, un curieux oiseau bipède à l’apparence squelettique était occupé à nettoyer des verres.
– Un just de ganno, lâcha le mandalorien.
Cette boisson ne lui disait rien, sûrement un produit local. L’être hocha la tête d’un air entendu et sortit une bouteille.
La créature lui sourit, dévoilant de petits crocs.
– Ça fait plaisir de te revoir par ici, Mandoad.
– On se connaît ? demanda le chasseur de primes.
Le barman eut un rire de gorge et leva vers lui ses yeux d’un rouge maladif.
– Ça remonte à des années, à l’époque du fanzine...
Le mandalorien réfléchit un instant. Il se souvenait encore bien de l’époque du fanzine, mais il ne se rappelait pas y avoir ce petit être... Soudain, il écarquilla les yeux, suffoqués.
– Dark Cédric ?!
– Ce qu’il en reste, répondit le barman en débouchant la bouteille d’un coup sec.
D’un geste précis, il remplit un verre qu’il fit glisser jusqu’au chasseur. Mandoad y fit à peine attention. Le Dark Cédric dont il se rappelait était un jawa vêtu de noir, un seigneur sith aux yeux rouges étincelant. Pas la descendance dégénéré d’un dodo et d’un toydarien ! A moins que les ferrailleurs du désert ne ressemblent à ça sous leur capuchon...
Le barman alla chercher un marche-pied pour se hisser à hauteur du comptoir.
– T’as pas une gueule de porte bonheur, lâcha-t-il en le dévisageant. Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
– Un sith au sang-pur, maugréa-t-il.
– Héhé, ravi de voir que nous n’avons pas tous remisés le tablier...
Mandoad poussa un grognement et frotta sa mâchoire qui avait doublé de volume depuis le début de la journée. Après tout, si quelqu’un pouvait trouver de la joie dans son infortune, pourquoi pas ? Cela lui apprendrai à se montrer aussi imprudent avec des staffeurs. Mais par Mandalore, que ce Plasma avait la main lourde !
– C’était pas Obi-Wan qui tenait cet endroit ? lança-t-il pour changer de sujet.
– Dans le coma éthylique depuis trois ans. J’ai repris l’affaire. Qu’est-ce qui t’a amené ici ?
– Mat-Vador.
Le sith eut un soupir.
– Voilà un moment que je ne l’ai pas vu... Qu’est-ce qu’il a fait cette fois ?
– Exhibition publique et sabotage de vapo-douche.
– Encore ? Ce pauvre garçon n’arrêtera jamais... Enfin, au moins, il ne deale plus de la lessive.
Il disparut à nouveau derrière le comptoir, émergea de nouveau avec un verre qu’il se fit un devoir de remplir.
– C’était un homme différent, plus respectable. Avant la Guerre du moins...
– La guerre ? répéta Mandoad. Tu veux parler de la Guerre Verte ?
– Oui, la dernière Grande Guerre des forums, celle où nous dûmes affronter les forces d’Amara...
– J’ai... entendu les histoires, déclara le chasseur, mal à l’aise.
– Nous avons perdu tant de camarades dans ce carnage : Niobi, Enginox, Quentin, Lynne, même Eluar... Encore que pour lui, c’est peut-être à cause de sa connexion !
Le sourire qu’arborait le barman s’évanouit bientôt. Il soupira à nouveau.
– Quant à ceux qui ont survécu... Sol ne dessine presque plus, LL-8 a eu des cheveux blancs avant l’heure, Elivys ne boit plus que de l’eau plate... Et moi ! Moi qui était la fierté des sith et des jawas, regarde ce à quoi je suis réduit.
– Tout n’est pas sombre : il y a toujours de l’acool, relativisa Mandoad en levant son verre.
– A l’alcool ! fit le jawa en faisant de même.
Ils trinquèrent et vidèrent leur verre. Mandoad faillit tout recracher alors que le liquide atroce lui coulait le long de la gorge. Presque immédiatement, la pièce se mit à tourner comme dans un manège. Un horrible son de trompette se mit à résonner dans son crâne, comme si un bantha lui soufflait dans les oreilles. Il lui fallut toute sa concentration pour ne pas finir par terre, le laissant hallettant, les deux mains fermement serrées sur le comptoir.
– Pas mal ce p’tit jus jawa, lâcha Dark Cedric en s’essuyant le bec d’un revers de main. Concernant Mat, je connais quelqu’un qui pourrait t’aider.
– Oh, elle arrive la commande ? s’exclama Bunny d’un ton sévère. J’ai pas toute la journée !
– Je dois y aller, ou je vais encore me prendre un coup de maillet, s’excusa le barman avant de se diriger vers la cliente.
Mandoad rapporta son attention sur son verre vide et la bouteille encore à moitié pleine, espérant se concentrer assez pour arrêter de faire bouger la pièce, lorsque des bruits de pas lui firent tourner la tête. Il reconnut aisément le droide qu’il avait aperçu en entrant. Un instant, il admira la technicité de la conception, le corps métallique et svelte. Il était dépourvu de visage et de bouche, ne possédant comme tête qu’une projection d’une étoile noire traversée par un cercle - le symbole du site.
– Excusez-moi de vous déranger. Je suis CRL, l’un des graphistes du staff. Mes capteurs sonores m’ont appris que vous étiez à la recherche du criminel Mat-Vador. Je peux vous mener à un contact connaissant sa position.
Le chasseur de primes jeta un rapide coup d’oeil au barman, en pleine discussion avec Bunny dont la massue se faisait de plus en plus menaçante.
– C’est d’accord, dit-il en remettant son casque.
Le droide s’inclina devant lui, avant de se retourner d’un mouvement parfaitement fluide et de s’élancer vers la sortie. Mandoad le suivit du mieux en titubant.
Plus jamais d’alcool jawa, se promit-il.
S’il espérait que l’air frais chasserait son sentiment nauséeux, il se trompait. Le vent s’était levé à l’est, faisant flotter des grains de sables. CRL ne semblait toutefois pas incommoder par les intempéries, avançant résolument. Ils contournèrent la cantina: un speeder à la couleur rouge passée était garé à proximité du mur ouest. Une unité D2 tourna son dôme dans leur direction.
– C’est lui votre contact ? demanda le chasseur d’un ton incrédule.
Le droide astromécano émit un bip indigné. Son compartiment principal s’ouvrit pour laisser sortir un maigre bras articulé. Un maigre bras articulé qui tenait un blaster.
Bien qu’imbibés d’alcool, les réflexes de Mandoad réagirent. Sa main vola jusqu’à son étui et dégaina son arme, le doigt sur la détente.
Une décharge lui parcourut le corps, l’envoyant à genoux au sol. Le blaster lui tomba de la main et demeura debout sur le canon, à demi enfoui dans le sable. Il poussa un grognement et se retourna à demi : CRL se tenait derrière lui, un blaster paralysant dans la main.
– Garde-le en joue L2, intima-t-il à son complice.
Il le contourna pour se rapprocher de son camarade, tout en tenant son arme dans sa direction.
– Qu’est...Vous voulez... ? articula difficilement le mandalorien.
Il tenta de se relever, seulement pour tomber de nouveau au sol.
– Votre armure. Les pièces pourront nous servir pour nos réparations.
– Pour ça... il faudrait me passer sur le corps, espèce de s...
Un brusque haut-le-cœur le fit taire alors qu’un sentiment de nausée remontait peu à peu le long de sa gorge. Par la Grand Mandalore, qu’il ne vomisse pas dans son casque, qu’il ne vomisse pas dans son casque...
CRL sembla le dévisager avec intérêt.
– C’est une proposition acceptable.
Le droide s’avança vers lui, ses pas ne faisant aucun bruit dans le sable. Mandoad tenta vaille que vaille de se redresse tout en gardant la bouche fermée, mais ses jambes semblaient faîtes de pierre. Ainsi, c’est comme ça qu’il allait fi...
Un sifflement subtil fut capté par les capteurs audios de son casque. Il y eut soudain un éclat rouge sang et tout le buste de CRL se détacha pour tomber face contre terre, juste devant lui. L2-D2 poussa un grincement strident et tenta de s’enfuir en actionnant les petits propulseurs présents dans ses pieds métalliques. Il avait à peine parcouru deux mètres que la foudre le frappa. Il poussa un cri que n’aurait pas renier un nexus et s’écrasa dans le sable, une épaisse fumée noire s’échappant de ses composants.
Mandoad n’eut pas le temps de ressentir de la joie devant ce sauvetage impromptu, ni de se demander comment la foudre pouvait tomber en plein milieu du désert, sans nuage à l’horizon. Il retira son casque et vomit bruyamment ses tripes. Lorsque son organisme eut expulser tout le jus de Ganno, il se remit debout tant bien que mal.
– Plus...Jamais...de boissons jawas ! lâcha-t-il en reprenant son souffle.
Son armure rose était désormais jaune de sable. Par les cheveux de Sabine Wren, il allait lui falloir des jours pour la décrasser ! Il jeta un rapide coup d’oeil aux carcasses des deux droides. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Il eut la réponse lorsqu’il se retourna.
Un individu vêtu de noir se tenait derrière lui en souriant, appuyé sur un bâton. Un sabre laser rouge flamboyait dans son poing, de la même couleur que sa peau. Une série de tentacules lui tombait de chaque côté du visage. Le vieillard eut un sourire. Il éteignit son arme et l’inséra dans le pommeau de sa canne.
Mandoad remit rapidement son casque pour cacher son teint verdâtre : il redressa le dos, bomba le torse et dit de sa voix la plus grave :
– Merci.
– Pas la peine de me remercier, répondit l’autre en s’avançant vers lui d’une démarche boitillante. Je suis Dark Erytram : Ced m’a dit que vous étiez à la recherche de de Mat-Vador, c’est exact ?
– Vous savez où il se trouve ?
– Non, mais je sais où se trouve quelqu’un qui sait où le trouver...
– Merci, c’est bien aimable de vot...
– Mais d’abord jeune homme, le coupa le nautolan, il va falloir me dire ce que vous pensez de The Clone wars.
Il y eut un silence, uniquement troublée par le bruit du vent.
– Pardon ?
– The Clone Wars, la série d’animation parue en 2008 supervisée par Dave Filloni et...
– Oui oui, je connais la série ! Hé bien... Elle est pas mal, voilà !
Le nautolan éclata de rire et lui donna une tape dans la dos.
– Je savais que vous aviez bon goût, mon ami. Je vais vous aider à trouver votre vapo-doucheur : mais d’abord, il nous faut aller chercher Graf...
Références :
1. Elyvis est connue pour adorer le vin, et ce sans modération
2. Le club Obi-Wan était précédemment apparue dans la BD "La guerre Verte" scénarisée par votre serviteur et dessinée par Graf.
3. Pour mieux comprendre l'histoire du changement d'apparence de Ced, voir ce gag
ci et celui
làde Sol
Merci à tous pour vos commentaires et vos encouragements ! Je suis bien content d'avoir pu éveiller votre intérêt
Notsil a écrit:Eh bien, c'était bien caché cette porte, mais étrangement, il n'était pas le premier :p
Est-ce si étrange que ça ?
Sol a écrit:Sol qui finit au sol après une clé
de sol de bras !
Mara Jade arrivera-t-elle à la rescousse ?!
Ça, je ne peux le dire, mais on la reverra pour sûr
Sol a écrit: La répétition du mot "sol" à différentes reprises, c'est voulu ?
Oui
Je me devais de faire honneur à ton personnage en sollicitant un solide sens du jeux de mot
Graf Organa a écrit:Bon ben
RIP Sol
Tant qu'on a pas vu le corps, il est en vie
Mandoad a écrit: Pauvre Sol, on peut dire qu'il ramasse dans les dernières lignes. Est-il en vie ? Quel dîner avait-il prévue avec Mara ? Qui l'a martyrisé ? C'est quoi la clé ?
Pour le repas, c'était une fricassée de crustacés de Scarif avec du brandy corellien. Pour le reste, ce sera révélé en temps voulu...
La suite dans deux semaines !