par Dark vador40 » Mer 15 Aoû 2018 - 17:37 Sujet: Re: À La Poursuite Du Passé
Le chapitre 2 est arrivé. En vous souhaitant bonne lecture.
Chapitre 2: La Chasse
La mer des dunes et son immensité s’offrait à eux, un paysage simple mais magnifique vu d’en haut. C’est du moins ce que pensait Arty. Le Chagrien n’était jamais venu sur Tatooine. Il en avait seulement entendu parler, notamment à Coruscant dans les bars qu’il aimait bien fréquenter. Les quelques personnes qui lui avaient parlé de cette planète, la vendait comme un vieux cailloux où seuls quelques fermiers avaient leur mot à dire.
Pourtant une personne lui avait parlé de Mos Eisley en d’autres termes, et c’était donc cette ville qui intéressait Arty. Elle était d’après le vieux tenancier du bar « Le repère des malandrins les plus infâmes de toute la Galaxie ».
Si ce que disait le vieillard était vrai, Cardan et lui ne devraient avoir aucun mal à trouver du travail.
-Nous allons d’abord commencer à effectuer une recherche sur le sol de la planète afin de trouver une ou deux personnes qui pourraient rejoindre notre équipage. Dit Arty pour briser le silence.
-Je suis d’accord avec toi pour le coup Arty. Plus on sera nombreux, et plus vite nous aurons de meilleurs opportunités de travail.
Alors qu’ils continuaient à discuter, Cardan s’exclama :
-J’ai ressentis une perturbation dans la Force Arty ! Il y a un truc qui ne va pas. Quelque chose de proche. L’humain ressentait une profonde secousse.
-Euh... je ne vois rien sur les scanners pourtant. Tu es sûr de toi ?
L’humain répondit d’un hochement de tête.
Il prit une profonde inspiration et se plongea dans la force.
Cardan était puissant, mais n’avait pas eu la chance de recevoir les conseils d’un précepteur. Il n’avait donc jamais eu confiance en lui et en ses pouvoirs. Pourtant, ce manque de confiance s’était dissipé il y a une semaine. Son duel victorieux contre le Sith Washas Kodank avait tout changé.
Ce jour là, il avait laissé libre court à sa haine. La mort du Sith lui avait procuré une sensation de puissance, comme jamais il n’en avait ressenti auparavant.
Il pouvait se plonger dans la force et ressentir chaque être vivant présent dans la zone où il se trouvait. Arty, les Rats Womps, les Banthas….
-Il y a un vaisseau qui nous suit ! Cria l’humain en sortant de sa stase.
-Il a sûrement brouiller nos capteurs ! Répondit Arty qui tentait de les réparer en pianotant sur l’ordinateur de bord.
-Prend les commandes Sando. Je vais tenter quelque chose. Lorsque je crierai, tu appuis sur le petit bouton rouge juste ici.
Arty partit en courant à travers le vaisseau. Vaisseau qui était depuis toujours très mal entretenu. Passer entre les différents sacs et paquets de nourritures disséminés par terre était une véritable épreuve.
-Va vraiment falloir que je pense à ranger ! Pensa Arty.
Le Chagrien sortit de ses pensées lorsqu’il arriva enfin à destination.
-Tu peux y aller Sando !
L’humain qui était resté dans le cockpit, pressa avec délicatesse le fameux bouton rouge. Une alarme se mît alors à résonner dans la salle de pilotage. Les diodes s’allumèrent toutes en même temps et diffusèrent une lumière rouge qui clignotait dans l’ensemble du vaisseau. Le tableau de bord indiquait dans un message bien explicite :
« Rampe d’accès ouverte, veuillez refermer la rampe pour une navigation sécurisé »
-Arty est vraiment cinglé ! Pensa le jeune forceux.
C’est dans un atroce grincement et une épaisse fumée que la rampe s’abaissa. Le vent faillit faire basculer Arty, qui s’accrocha tant bien que mal à la barrière de sécurité.
Arty sortit ses macros jumelles pour mieux y voir. Il repéra alors un chasseur stellaire à 500 mètres de leur vaisseau. Le pilote ne devait visiblement pas s’attendre à une telle scène, puisqu’il freina très fort pour changer de direction. Arty rigola, visiblement la discrétion n’était pas la plus grande qualité de ce pilote. C’était était un Aqualish, la forme de son crâne et ses défenses ne trompés pas.
-Tu peux fermer Cardan ! J’ai vu ce que j’avais à voir .
L’humain s’exécuta et appuya de nouveau sur le bouton rouge.
Le Chagrien venait à peine de retrouver son siège, lorsque l’humain lui lâcha un regard noir.
-Tu aurais dû me prévenir que ce bouton servait à ça ! Je ne savais pas de quoi il s’agissait ! Au début, j’ai même crû que j’avais fait une mauvaise manip’.
-Si je t’avais dis ce que je comptais faire, tu n’aurais pas été d’accord et on aurais perdu du temps à débattre.
L’humain croisa les bras. L’explication d’Arty ne l’avait pas convaincu, mais il n’avait de toute façon pas envi de se disputer.
-Alors, qu’est ce que tu as vu ? Finit par articuler le jeune homme.
-Un chasseur stellaire de type Camélon. Le pilote est un Aqualish pas très discret. Nous allons nous garer à Mos Eisley finalement. Il aura plus de difficulté à nous retrouver dans le Spatioport qu’à Anachore.
L’humain acquiesça et s’enfonça dans son siège. Il allait pouvoir faire une petite sieste.
Arty finit par trouver un hangar où amarrer son vaisseau. La ville était pleine et le Chagrien eu du mal à trouver une place parmi les 362 hangars qui entouraient l’astroport. Mos Eisley se fondait à merveille avec la planète. La nuit commençait à tomber et le reflet des deux soleils donnaient au ciel une couleur rouge-orangé de toute beauté.
-Enfile ça. Il ne doit pas y avoir beaucoup de Chagrien ici, ce serait bête que l’on se fasse repérer par ta faute. Dit Cardan à Arty en lui tendant sa bure à capuche.
Arty enfila le vêtement. Cette bure, conçue pour un humain, ne lui allait pas du tout. Ses deux grandes cornes donnaient à la capuche une forme bizarre.
Les deux compagnons quittèrent le hangar à la hâte. Arty avait pensé qu’ils seraient plus en sécurité dans une cantina.
-On va pas attendre de se faire coincer, on doit retrouver l’Aqualish avant que lui nous retrouve. S’énerva Cardan.
-Oui, c’est sûr que se jeter dans la gueule du Gundark est une meilleur idée... Écoutes Sando, je sais que tu es du genre à foncer droit dans l’action sans réfléchir, cependant, pour devenir un bon contrebandier, il faut savoir patienter. Imagines qu’on le retrouve et qu’il sorte quatre ou cinq personnes de nul part. On aura tout perdu. Par contre, s’il ne nous retrouve pas et que l’on puisse partir sans se battre et en ayant éviter toute altercation, c’est nous qui auront gagné .
-Comment tu peux en être sûr ? Tu as juste peur !. Cardan avait visiblement mal pris le discours d’Arty.
-Tu veux que je dise comment je sais tout ça ? Très bien. Il y a onze ans de cela, j’ai foncé dans le tas avec mon compagnon. Et tu sais ce qui est arrivé ? J’ai passé 10 ans en taule sur Coruscant et mon compagnon est mort... Alors oui, effectivement j’ai peur… peur qu’il arrive la même chose.
Cardan ne savait plus quoi dire. Il regrettait ses paroles et préférait ne pas prendre le risque de vexer Arty. Ils se mirent à arpenter les rue de la ville.
Les cris de Dewbacks et d’Eopies se mêlaient parfaitement au brouhaha ambiant. La ville ne dormait jamais. Les marchands quittaient leurs échoppes pour rentrer chez eux ou passer du bon temps dans les cantinas. Un fermier local Swokes Swokes était en train de rassembler des Gorgs séchés de son étal.
-S’il vous plaît monsieur, mettez en moi deux.
Le fermier s’exécuta dans un grognement et tendit le sachet au Chagrien qui lui tendit quelques crédits en retour.
-Goûte moi ça Sando, à ce qu’il paraît, c’est super bon .
L’Humain eu un mouvement de recul, la créature séché que Arty lui tendait était peu ragoutante. Après avoir hésité pendant quelques secondes, Cardan saisit finalement le Gorg en remerciant le Chagrien de mouvement de tête. Ce n’était pas aussi mauvais que cela en avait l’air et cela eu le mérite de remplir son estomac.
Peu à peu, les rues se désertifiaient et la majorité des habitants de Mos Eisley avaient rejoint leur domicile ou la Cantina la plus proche. Arty se sentait bien ici. Les rues calmes et l’air frais qui venait des Montagnes lui procuraient une sensation de bien-être.
Cardan avait, quant à lui, plus de mal à rester en place. Le jeune forceux n’avait pas oublié qu’ils étaient recherchés par un Aqualish. Rester seuls dans les rues désertes attirerait forcément l’attention.
-Nous devrions nous installer dans cette cantina Arty. Elle a l’air pleine. Nous aurons donc peu de mal à nous cacher et à trouver un emploi.
-Tu as raison. Nous ne devons pas oublier la raison pour laquelle nous sommes ici.
Les deux compagnons entrèrent donc ensemble dans la cantina. Arty ne fût pas surpris, c’était exactement le type de cantina qu’il aimait fréquenter, pleine de pilotes et de chasseurs de primes. Si la lumière était faible au niveau des tables, elle était dirigée pour sa plus grande partie au niveau du bar et de la grande estrade. Le comptoir était tenu par un Saurin âgé qui semblait avoir tout connu. Si il y avait déjà pas mal de monde devant le bar, il y en avait encore plus devant l’estrade. Estrade où l’on pouvait en effet, voir de magnifiques danseuses exotiques Twi’lek, bougeant au rythme de l’orchestre Wookie se trouvant derrière elles. Le groupe se nommait le Boogie Wookie et proposait de la musique sur laquelle on pouvait danser en toutes circonstances.
-Je vais aller chercher des verres ! Trouve nous une table. Une fois que nous serons installés, les offres de travail vont très vite arrivé. Dit le Chagrien qui partit d’un pas décidé vers le comptoir où se trouvait le barman Saurin.
Cardan eut du mal à trouver une table. La foule était dense et la plupart des tables étaient prises. L’humain allait monter les escaliers menant au premier étage lorsqu’un Rodien au visage balafré l’attrapa par l’épaule.
-Et toi l’humain ! C’est toi qui m’a fait ça ! s’écria le Rodien en montrant les blessures sur son visage.
-Non ,je ne t’ai rien fait. Par contre t’as intérêt à me lâcher si tu ne veux pas en avoir d’autres !
Le Rodien avait beau avoir bu comme un trou toute la soirée, il avait encore le sens des priorités. Il lâcha la manche de Cardan et partit se rasseoir quelques mètres plus bas.
Cardan pût enfin s’asseoir et attendit Arty. L’humain avait une vue imprenable sur l’ensemble de la cantina et plus particulièrement sur l’entrée. Il restait sur ses gardes et scrutait chaque arrivant pour vérifier si c’était un Aqualish.
Au comptoir, la foule était dense aussi et le Chagrien du jouer des coudes pour s’adresser au Saurin.
-Deux whisky Corelliens s’il vous plaît mon brave .
-C’est noté, je vous apporte ça, juste une minute .
Arty, pour patienter, tenta de repérer Cardan dans la Cantina. Il finit par trouver l’Humain qui était visiblement très concentré à observer les entrées et sorties de la cantina. Arty se dit que s’il avait été à la place de Cardan, il aurait sûrement été plus concentré sur les danseuses que sur le fameux Aqualish !
Alors que l’Humain était encore en train de surveiller l’entrée, un groupe d’individus vint se positionner au bord de la rambarde pour discuter. Ce groupe lui obstruait désormais la vue sur l’entrée et Cardan avait peut-être déjà loupé leur poursuivant.
Le jeune homme décida alors de se plonger dans la force pour repérer l’Aqualish si jamais il était déjà dans les lieux. Ce fut une bonne intuition car il finit par un repérer un membre de cette espèce. Il s’approchait du bar et avançait discrètement vers Arty. Ce dernier ne pouvait pas le voir car l’Aqualish se trouvait dans son dos. Il sortit son blaster ! Il n’y avait plus aucun doute, c’était bel et bien l’Aqualish qui les recherchait. Cardan bondit de sa chaise et se précipita vers le balcon qu’il franchit d’un bond ! Il atterrit derrière l’Aqualish.
Arty, qui n’avait rien remarqué, allait enfin récupérer les deux boissons, lorsqu’un bruit de blaster dans son dos le fît sursauter. Le corps d’un Aqualish venait de s’écrouler à ses pieds. La musique fût remplacée par les cris des danseuses et autres consommateurs. Arty se retourna et vit Cardan blaster à la main. Il comprit immédiatement la situation.
-Bien joué petit gars. Tu m’a sauvé la vie !
-Ehh, c’est rien, c’est finit. Reprenez vos occupations ! S’écria le barman.
C’est après un court moment de silence que la musique et le brouhaha ambiant purent reprendre de plus belle.
-Tenez monsieur, pour la femme de ménage et pour le dérangement occasionné. Dit Arty en tendant une poignée de crédits à l’attention du Saurin.
Les deux amis après avoir retrouvé la table, s’installèrent à la fameuse table du premier étage réservé par Cardan.
-Ce type est un chasseur de prime. Il a du nous suivre depuis Cato Nemoidia. Le contrôle impériale a dû le ralentir.
Tout était plus clair maintenant : les avis de recherches de l’équipe de Mastaria devaient supporter la tête d’Arty et de Cardan. L’Aqualish avait dû les repérer lorsqu’ils avaient décidé de déserter de leur dernière mission.
Arty commanda un Narguilé et se laissa tomber dans le fauteuil. Il était épuisé.
-Bonjour, jolie fusillade tout à l’heure, vous m’avez l’air d’être de véritables as de la gachette. Dit un Humain qui venait de s’installer à leur table.
Il n’avait rien d’un contrebandier ni d’un chasseur de primes. Il ressemblait plutôt à un simple fermier et devait avoir une quarantaine d’année.
-Bonjour, ce n’étais rien comparait à ce que nous sommes capable de faire. Nous proposons nos services contre un peu d’argent. Articula le Chagrien après avoir expirer la dense fumée de son narguilé.
-Écoutez messieurs, j’ai besoin de vous pour un travail dangereux, mais qui sera bien payé !
-Peut on savoir de quoi il s’agit ? L’interrogea Cardan.
-Oui, mais pas ici. Lui répondit l’humain, tout en regardant de droite à gauche, l’air inquiet.
-Voici l’adresse. Si vous êtes partant, rendez vous demain dès l’aube chez moi. Les rumeurs se propagent vite et je préférerais rester discret.
-Et bien, rendez vous demain matin alors ! Nous sommes partant. Répondit Arty, qui peinait à voir correctement le fermier au travers de l’épaisse fumée.
-Très bien, je vous remercie pour votre aide.
Le fermier repartit alors d’où il venait.
Arty était heureux, le métier lui manquait et replonger dedans petit à petit était un véritable plaisir pour le Chagrien. C’était le genre de vie qu’il voulait mener tant que son corps le lui permettrait. Son rêve était de prendre sa retraite avec femme et enfants sur la lointaine planète Glee Anselm.
Cardan, quant à lui découvrait le métier. Les bons et les mauvais moments. Arty espérait pouvoir faire de lui un bon contrebandier. Cependant il savait que le forceux aspirait sûrement à autre chose.
-Bah c’est génial, on a déjà trouvé du travail. Dit Cardan en brisant le silence. L’humain avait le sourire aux lèvres.
-Bon, on va aller se coucher. Je nous ai pris une chambre, voilà la clef. Va t’installer, je vais aller chercher une bouteille d’eau pour demain.
L’humain s’exécuta et partit en direction des chambres.
Finalement, il commençait à s’attacher à Arty et le métier à lui plaire. C’était surtout le fait que chaque journée soit différente qui plaisait à Cardan. Se réveiller chaque matin et savoir que la journée allait être pleine d’actions était le genre de vie à laquelle le forceux pourrait s’habituer.
La chambre était petite et sommairement meublée mais cela serait suffisant pour passer une nuit. Deux matelas étaient posés au sol contre le mur, et une petite lampe trônait au milieu de la pièce. Son éclat jaune vif contrastait avec le reste de la pièce qui était bien plus sombre.
Cardan s’installa sur un des deux matelas et ferma les yeux. Il voulait s’endormir au plus vite. Il avait déjà hâte de commencer le boulot.
Alors que l’humain commençait à s’endormir, le bruit de la porte le fit sursauter. C’était Arty et sa délicatesse légendaire qui venait d’entrer.
-Hop là, j’ai fais des réserves pour demain. Le patron est vraiment sympa, regarde, il nous a filé des petits pains. Cardan… tu m’écoute ?
Le Chagrien se rendit compte qu’il parlait dans le vide et que le jeune homme s’était endormi. Arty pensa que faire de même était la meilleur des choses. Il posa son manteau sur lui comme pour faire une couverture, et s’endormit dans le brouhaha de la cantina toujours pleine.
La première chose que Cardan vit en se réveillant fût la tête d’Arty. Le Chagrien était en train de le secouer pour le réveiller.
Il était tôt, très tôt puisque les deux soleils n’étaient pas levés.
Arty était déjà habillé et prêt à partir. Cardan ne mit pas longtemps à se préparer, et fît signe au Chagrien qu’ils pouvaient y aller.
-Où habite notre employeur alors ?
-Une ferme d’humidité dans le désert Jundland, d’après les informations du tavernier. Répondit le Chagrien qui semblait en pleine forme.
A l’extérieur, les marchands commençaient déjà à replacer leurs denrées sur les étals. Mos Eisley ressemblait à une sorte de grand marché extérieur.
-Il va falloir que l’on trouve un chauffeur qui puisse nous emmener jusqu’au lieu de rendez-vous. Dit l’Humain en montrant les landspeeder garés devant eux.
-Il vaut peut être mieux en louer un non ? C’est peut être plus prudent. Nous ne savons pas sur qui nous pouvons tomber ici.
On est pas à 100 crédits près.
La prudence d’Arty avait pour habitude d’agacer Cardan, mais il savait reconnaître quand le Chagrien avait raison.
-Tu as raison, j’ai pas envie de me retrouver à nouveau aux prises avec des chasseurs de primes.
Un droïde taxi finit par accepter leur requête. Il prirent donc la route de la ferme d’humidité.
On pouvait commencer à apercevoir le premier soleil à travers les pics des montagnes. Le sable avec cette couleur orangée était magnifique.
La ferme hydroponique apparut au loin devant eux. Le dôme blanc qui servait d’entrée brillait sous les quelques reflets de soleil qui passait entre les montagnes.
Le fermier avait dût entendre le bruit du landspeeder puisqu’il les attendait debout devant l’entrée.
-Merci d’être venu messieurs. Entrez, je vous expliquerai tout à l’intérieur autour d’une tasse de caf’.
Les deux compagnons pénétrèrent à l’intérieur, et s’installèrent dans le salon du fermier. Un Dug ne tarda pas à les rejoindre. Il semblait surpris d’avoir trouver d’autres personnes que le fermier dans cette pièce.
-Vous aussi, vous avez été engagés ? Finit par dire le Dug pour briser le silence.
-Oui, nous avons nous aussi été engagés. Je me présente, je m’appelle Sando, et voici mon compagnon...
-Lumeto. Le coupa le Chagrien.
Cardan se retint de rire lorsqu’il entendit le faux nom d’Arty.
-Enchanté messieurs. Mon nom est Reek. Je suis en tout cas heureux que l’ont soient plusieurs pour cette mission. Aller chasser le Tusken à deux, ce n’était pas une très bonne idée.
-Aller chasser le Tusken ? L’interrogea Arty.
-Et bien, c’est pour ça que nous sommes là. Dit le Dug en rigolant.
-C’est à dire que notre cher employeur ne nous avait pas encore donnés toutes les informations sur ce fameux travail. Répondit Arty.
Les quelques minutes durant lesquelles le groupe attendit le fermier paraissaient durer des heures. Le ciel était d’ailleurs devenu totalement bleu, ce qui laissait deviner à Arty que les deux soleils étaient passés au dessus des montagnes.
L’employeur fît finalement son entrée dans la pièce.
-J’imagine que Reek vous a déjà tout expliqué.
-Oui effectivement. Répondit l’humain.
-Bien. Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je m’appelle Zare Trayvis et j’ai un problème... un gros problème. Il y a un campement Tusken dans les montagnes. Ces Hommes des sables sont de dangereuses créatures. Je n’aurais jamais eu le courage de les affronter seul et c’est pour ça que j’ai fait appel à vous. Ils ont attaqué ma ferme au moins trois fois le mois dernier. Mes enfants et ma femme sont terrorisés et j’ai dû les envoyer un mois en ville chez ma sœur. Vous serez bien sûr grassement payés si nous parvenons à tous les éliminer.
-Nous partons à quelle heure ? Interrogea le Dug.
-Dans une quinzaine de minutes, juste le temps que je distribue les fusils de chasse à nos deux nouveaux compagnons. Notre objectif serait d’arriver au campement vers la tombée de la nuit. C’est à ce moment là qu’ils rejoignent leur camp. Nous les prendrons par surprise depuis un point plus en hauteur à deux. Tandis que deux autres les attaqueront par derrière lorsqu’ils viendront voir ce qu’il se passe. Est ce que tout est clair ?
-Oui ! Répondirent les trois chasseurs de primes d’une même voix.
C’est donc après avoir fini leur tasse de caf’ que Cardan et Arty partirent récupérer leurs fusils. Zare avait préparé deux Moto-Jet.
-Nous serons deux par Moto, Reek sera avec moi. Vous nous suivrez.
Le Chagrien et l’Humain hochèrent la tête et partirent en direction de leur véhicule. Le fermier était riche. C’est ce qu’en avait déduit Arty. La récompense pourrait donc être énorme, mais en plus de la prime, le Dug pourrait être un allié de choix pour leurs futurs missions.
-Bon ben, c’est parti! Cria l’humain pour couvrir le bruit que faisait le moteur.
Arty leva son pousse en signe d’acquiescement. L’humain et le dug partirent dans un nuage de fumée. Arty fit de même et se plaça à cent mètres derrière eux.
Il faisait chaud, très chaud et la peau d’Arty n’était pas habituée à une telle chaleur. Il avait du se couvrir la tête pour éviter de faire un malaise. Cardan quant à lui, semblait être plus résistant, il n’avait même pas mis de chapeau.
-Tu transpires trop le cornu ! Lui cria Cardan.
-Et tu fais comment toi, tu utilises un refroidisseur de force ?Ironisa Arty.
Les deux rigolèrent à l’unisson.
Les montagnes qui paraissaient si petite depuis la ferme, semblaient désormais énormes et grandissaient à vue d’oeil au fur et à mesure qu’ils s’en approchaient.
-Tout semble immense sur cette planète. Pensa Arty.
C’était l’immensité de ces paysages qui plaisait à Arty. Quand on vit engoncé dans une ville comme Coruscant pendant des années, les paysages libres et sauvages sont très impressionnants.
Après une demi-heures de route, le groupe s’arrêta au pied d’une montagne.
-Nous y sommes ! Laissons les Motos ici, nous ne pouvons plus continuer avec de toute façon. Nous rentrons en territoire ennemi, il va falloir être prudent et scruter chaque recoins. Nous devons être discrets, ce serait bête de se faire repérer si près du but.
Le fermier semblait s’y connaître, et Cardan ne voyait pas d’objection à se mettre sous ses ordres le temps d’une mission.
Le groupe avançait à petits pas dans les sinueux sentiers menant au campement. Il était cependant trop tôt pour s’y rendre maintenant. Il fallait attendre la tombée de la nuit désormais.
-Nous allons nous cacher ici ! Dit Reek en désignant une grotte.
-Bonne idée, nous ne serons pas repérable et de plus, on pourra se protéger du soleil. Répondit Arty, qui était en total accord avec le Dug.
-Je ne suis pas d’accord ! Dit Cardan sur un ton sec.
-Et pourquoi donc ?
Reek semblait impatient d’écouter le jeune Humain.
-Si des Tuskens décident de se reposer dans la grotte, ils vont tomber sur nous, et imaginons… même si le Tusken qui rentre est seul et qu’on lui fait sa fête, les autres finiront par se rendre compte qu’il a disparu et ne rentreront pas au camp. Ils essayeront de le retrouver.
Cardan semblait dire juste.
-Tu as raison sur le fond Sando. Mais je ne vois pour l’instant aucune autre solution.
Résigné, l’Humain entra à contre cœur dans la grotte.
Pour patienter, le Dug et le Chagrien jouaient au sabaac où faisaient des bras de fer.
Le fermier avait quant à lui décidé de faire la sieste.
Cardan décida alors de méditer et de laisser la force l’envahir.
Sando ? Sando ? Dit Arty en le secouant.
-Oui, je suis là. Répondit l’Humain.
Cardan avait l’impression de n’être resté que cinq minutes en méditation. Pourtant la nuit était déjà tombée et il était temps de partir à la chasse.
-Je vais partir avec Lumeto en direction du sommet de la montagne, nous agiront en sniper, déclara Reek.
-Très bien Sando et moi, nous les prendront par surprise par l’arrière.
Arty se mit en position allongé à coté du Dug et sortit ses macro-jumelles pour observer le camp.
Les Tuskens étaient tous ensembles autour du feu, ils semblaient écouter le sorcier du village.
Arty fit signe au Dug de lancer les fusées de détresses.
Le Dug s’exécuta et la mèche de la fusée prit feu dans un petit crépitement.
Une énorme boule rose vint alors exploser dans le ciel du village et tous les Tusken sursautèrent.
-Ils doivent penser que leur dieu leur envoi un signe ! Ironisa Arty.
-Que la fête commence, ajouta le Dug.
De leur côté, Zare et Cardan n’eurent aucun mal à rentrer dans le village. Tout les Tusken ayant été attirés par l’explosion et étaient partis de l’autre côté du village.
Ils avaient dans leurs viseur l’ensemble du groupe de Tusken. Cardan n’attendait plus que le signal d’Arty. Dans son viseur se trouvait la tête du chef du village. Il n’avait plus qu’à presser la détente.
Arty avait quant à lui dans son viseur la tête du Chaman.
-Allez 1,2,3. Feuuuuuuuuuuu ! Cria le Dug.
Les deux détonnations résonnèrent dans toute la Montagne. Et l’écho fût bientôt remplacé par les cris des différents Tuskens qui périssaient dans l’attaque surprise.
Zare balança quelques détonateurs thermiques dans la foule qui se dispersait.
L’explosion fût telle que des morceaux de Tuskens volèrent jusqu’à cent mètres à la ronde. Les Hommes des Sables étaient pris au piège.
Lorsque Lumeto et Reek rejoignirent enfin Zare et Sando. Tous les Tusken étaient morts.
-Nous avons laissé les femmes partirent avec les enfants et n’avons tiré que sur les guerriers. Cependant certaines ont du mourir dans l’explosion des détonateurs. Expliqua Cardan.
Zare était en train de mettre feu au dernières habitations.
-C’était une bonne chasse, dans les règles de l’art.
- Eheh, ça c’est sûr et en plus personne chez nous n’a été blessé. Rajouta Reek.
-Zare ? Tu penses que tu pourrais nous transférer les crédits maintenant ?
-Oui, je vais faire ça. Il faut juste que vous tendiez vos holocom’ vers moi.
Les 3 mercenaires s’exécutèrent. Et Arty eu le sourire lorsqu’il vu que 1500 crédits s’étaient rajoutés à son compte.
Cardan semblait heureux.
-Je vous remercie encore une fois messieurs. Je vais pouvoir reprendre ma vie de famille tranquillement. Et c’est grâce à vous.
-Mais de rien mon brave monsieur. Répondit Arty en saluant Zare.
Alors que tout le monde avait rejoint la ferme de Zare. Arty s’approcha du Dug.
-Hey, sache que ça a été un plaisir de bosser avec toi Reek.
-Moi de même Lumeto. On a bien rigolé dans la grotte. Et si un jour on se revoit, ben je te promets de te mettre la pattée au Dejarik.
-Justement écoute... Je suis en train de former un équipage. Et il me faut des personnes de confiance qui n’ont pas peur des fusillades avec les forces de l’ordre…. Mais avant, je dois encore gagner quelques crédits. Donc, on reste en contact, tu pourras faire les prochaines missions avec nous. Ce sera une sorte de mise à l’essai.
-Et comment ! On se voit bientôt Lumeto.
Le Dug semblait heureux et c’était le principal pour Arty.
Alors à bientôt, notre vaisseau se situe à Mos Eisley. Et il y a une table de Dejaric à bord. Dit Arty avec un clin d’œil.
Le Chagrien plaça son bras sur l’épaule de Cardan.
Le duo avançait vers l’inconnu mais ils étaient heureux comme ça. Et c’était le principal.
Modifié en dernier par
Dark vador40 le Ven 17 Aoû 2018 - 15:04, modifié 5 fois.
Staffeur Jeux Vidéo