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Déjà deux ans ! Deux longues années que je suis bloquée sur cette planète minable, dans ces conditions déplorables à travailler pour quelqu’un de déplorable… Si seulement, je n’avais pas croisé la route de Gardulla Besadii et son dragon Krayt des canyons quand j’ai atterri ici après la disparition de Keiran… Depuis, cette satanée Hutt m’a enfermée et échangée contre des podracers… Deux ans qu’il m’utilise pour servir les clients de son night-club. Heureusement, j’ai un plan pour m’échapper d’ici, mais j’aurais besoin d’aide…
Le sifflement était long, furieux, angoissant ; se répercutant sur les dunes il venait de partout, et nulle part.
Du sable jusqu'aux genoux, le Kaleesh courait, rampait, progressait aussi vite que le sol glissant le lui permettait. Il avait perdu son compagnon de vue. Avait-il été englouti avec "l’œuf" ? IEL n'en savait rien.
Chaque seconde la pente devenait plus raide. Chaque enjambée plus dure. Il sentit les mâchoires se refermer inexorablement sur lui et le soulever comme on cueille une fleur dans son jardin.
Il y eut un dernier remous puis le calme revint dans le désert.
Ils marchèrent un long moment dans les dunes de sable, aperçurent des troupeaux de Banthas sauvages dans le lointain, croisèrent un véhicule jawa qui avançait sur ses chenilles à moitié rouillées et dépassèrent les ossements blanchis d’un dragon krayt.
—Sacrée taille, cette bestiole, commenta Lierin.
—J’aurais bien aimé en affronter un.
—Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Mais je crois qu’ils sont éteints, maintenant.
—Quel dommage…
Lierin eut un regard moqueur.
—Il n’y a bien que toi pour regretter leur existence. Ces créatures étaient des tueurs. Je suis bien contente que nous n’ayons pas à en affronter un !
Dragon Krayt pour aujourd'hui ! (100 mots)
Le Jedi referma soigneusement cette découverte inattendue et l’emporta dans son sac. Lui et Merrin rebroussèrent chemin par l’extérieur du Venator. La longue glissade sur la superstructure portant les passerelles rappela à Cal ses anciennes explorations.
Arrivés sur la coque, ils descendirent dans le hangar principal par la grande ouverture dorsale, restée ouverte. Il ne leur restait qu’à sortir par un côté pour regagner le sol quand tout le duracier trembla puis un vieil ARC-170 fut violemment déplacé. Interdits, Cal et Merrin virent un dragon Krayt sortir de l’ombre et s’avancer devant eux en rugissant.
Le transporteur avait quitté Mos Eisley et sillonnait à présent l’étendue desséchée de Tatooine. Ce détour permettrait aux rebelles de s’assurer que personne ne les avait pris en filature.
La voix de Chrissy grésilla dans le système comm’.
« On a heurté quelque chose. Jenkin, mon vieux, fais-moi une fleur, va voir de quoi il retourne. »
Quelque chose les avait heurtés eut été plus correct. Ni une, ni deux, Jenkin prit place dans les tourelles. Faisant le vide en lui, le Jedi pressa les commandes de tirs et décocha une salve de laser dans la gueule béante du Dragon Krayt.
Jour 6 - Dragon Krayt
Zeb et Kallus partirent à la recherche d’une fleur spéciale, productrice d’une épice qui permettait de voyager dans l’espace de façon confortable. Ils se rendus sur une planète désertique, y rencontrèrent des nomades qui en consommaient. Ce fut sans compter l’intervention des troupes impériales, qui les obligèrent à fuir dans un appareil ressemblant à un insecte, qui fut détruit et firent la connaissance d’un Dragon Krayt franchement furax. Ils eurent le secours d’un homme répondant à Muad Arteid, aux pouvoirs mystérieux, et purent rejoindre la rébellion tranquillement. Ou presque ! Plus jamais une mission pareille !
6 - DRAGON KRAYT
Les légendes Tusken racontaient qu'en tuant un dragon krayt et en consommant sa chair, on acquérait son pouvoir. C'est pourquoi, depuis la nuit des temps, chaque nouveau guerrier Tusken devait s'introduire dans la tanière d'un de ces dragons pour y dérober un œuf afin de l'offrir à sa jeune épouse.
Mais avec le temps, les femmes du clan avaient développé des goûts de luxe : il fallait, par exemple, épicer les préparations pour impressionner les autres femmes du clan coûte que coûte. Et leur époux devait subir tout ce cérémonial.
Survivre à une telle épreuve, voilà qui prouvait qu'un Tusken était devenu un véritable guerrier !
Ils avaient préservé ses organes vitaux, baignant dans un visqueux liquide, sous une synthéchair très résistante.
Mais le vent sur sa peau, il ne le sentait plus !
Ils avaient caché son crâne sous un masque de la divine Mummuu.
Mais que restait-il des croyances de son peuple ?
Ils avaient fait de lui une machine de guerre d’une rarissime violence, sans aucune pitié, un tueur de Jedi.
Mais que restait-il de l’honneur du guerrier, leader et fierté de son peuple ?
Dans la mémoire mutilée de Qymaen jai Sheelal, seule subsistait la colère.
Et la haine des Jedi.
C’est en souffrant mille morts dans l’Étreinte de la Douleur que l’ancien Jedi avait eu sa Vision. Il avait alors patienté jusqu’au moment propice, éliminé ses geôliers, détruit leur vaisseau.
Mais que faire ? Où aller ?
Vers le Noyau, pour alerter de l’imminence du danger une Nouvelle République déjà minée par la corruption et les dissensions ?
Non : il savait comment ramener l’ordre dans la galaxie !
Ce serait Korriban : il devait parfaire sa formation et devenir un vrai Sith.
Il se souvint du redoutable dragon vénéré par son peuple:
- la galaxie apprendra à redouter Darth Krayt.
D’ailleurs, petite parenthèse, je vous parlais du sable grossier et agressif que je détestais sur Tatooine et qui se retrouve aussi sur votre, bien que charmant, monde. Je dois, néanmoins, vous accorder un bon point qui est l’absence de Dragons Krayts. C’est une vrai plus-value, vraiment. Vous ignorez ce que c’est ? Imaginez un ver des sables de la taille d’un transport civil avec plein de dents, des pattes pour faire bonne mesure et un hurlement glaçant. Ah et visualisez aussi les vibrations qu’il provoque sur son passage avant de vous engloutir d'une traite. C’est ce que je disais : une plus-value.
"Donc tu veux être ma copilote…
Mais me seras tu utile ? Je parie que tu n’as jamais quitté cette planète boueuse ", se moqua l’étrangère.
" Mon père m’a enseigné tout ce qu’il savait ", se vanta Mia.
" Ah bon ? " dit l’étrangère, en haussant les épaules. Elle ne semblait pas impressionnée.
"Mais entre la théorie et la pratique, il y a tout un monde". Elle appuya sur un bouton à son poignet, et un hurlement retentit.
Mia se mit à trembler. "Qu’est ce que c’est ?"
« Alors on a peur du cri des dragons Krayt, ma copilote ? »
Jour 7 - Tobias Beckett
Han Solo avait évoqué des anciennes connaissances à Tobias Beckett, son vieux mentor, mort depuis longtemps. Cependant, Zeb et Kallus s’étaient regardés, les deux amants étaient d’accord sur ce point : ils ne feraient jamais appel à des contrebandiers pour leur permettre d’atteindre leur objectif. Ce n’était pas exactement honorable, ni judicieux de leur part. Et surtout, on ne se présentait pas devant ce genre de personnages, des fleurs à la main, et du chocolat dans l’autre. Non, il fallait beaucoup de liquide, et la Rébellion n’avait pas exactement un budget illimité en la matière.
Du sable, toujours du sable, et Chloan commença à se demander s’ils ne s’étaient pas perdus. Ils auraient déjà dû tomber sur le repaire des mercenaires, s’il en croyait son datapad.
—Ici, appela Lierin.
Il releva les yeux de son écran, la rejoignit alors qu’elle dégageait une carcasse de moto-jet des grains de sable.
—Comment ce tas de ferraille a-t-il pu échapper aux Jawas ? s’étonna Chloan.
Elle haussa les épaules, fouilla dans les sacoches qui partaient en lambeaux.
—Si une tempête de sable l’a immédiatement recouvert… Tobias Beckett ?
Chloan passa les doigts sur la gravure.
—Certainement l’ancien propriétaire.
Le vaisseau plana sur les dunes dans un vrombissement assourdissant.
Une corde pendait à son écoutille pendant qu'une femme pâle, que moulait avantageusement une combinaison orange vif, y grimpait. Dans son dos était sanglé un objet en forme... d’œuf.
Arrivée en haut, la femme arrangea son étrange coiffure rappelant une fleur et remit son chargement à un humain grisonnant à l'air contrarié.
Il y eut des gestes et des paroles violentes puis, alors que la situation semblait se calmer, l'homme poussa la femme par-delà la rampe du vaisseau.
Ce fut la chute qui la tua.
7/11/2021 – Chapitre 7 : Qui est Keiran Sorn ? (103 mots)
Comme Tobias Beckett, je ne fais confiance à personne, et c’est la seule raison pour laquelle je suis encore en vie après ce qu’il s’est passé il y a deux ans. Les troopers nous pourchassaient, ils savaient que notre vaisseau transportait un chevalier Jedi à son bord. Comment ils l’ont su ? Je l’ignore encore, mais je suis certaine que nous avons été trahis. Par chance, j’ai réussi à m’échapper, mais ce n’est pas le cas de mes deux acolytes. Depuis ce jour, je me suis promis que je sauverai cet homme, ce Jedi : Keiran Sorn.
Un verre de brandy corellien dans une main, son blaster dans l’autre, Tobias Beckett regardait d’un air impassible son interlocuteur. Il s’agissait d’une… Sorte de grenouille verte. Tobias aurait été incapable d’en faire une description plus fidèle. Quoiqu’il en soit, il n’aurait absolument pas fait tache au milieu d’une fleur de nénuphar poussant sur Glee Anselm.
« Pour ce travail, je prends le double du tarif habituel, Gro’Ghu.
- Marché conclu, Beckett. J’ai une cargaison à livrer sur Zaant. Tu es le seul pilote qualifié et avec un vaisseau qu’il me reste sous le coude. »
Tobias Beckett (108 mots)
— Faut sortir par le haut !!
Les deux jeunes gens esquivèrent de justesse la première attaque du prédateur. Ils escaladèrent tuyaux, caisses, coursives, poutres pour parvenir sur le dos de la coque. En vain. Griffant, sautant, déchirant des parois, le dragon finit par sortir du Venator lui aussi.
Cal alluma son sabre laser, Merrin des flammes vertes dans ses mains. L’animal frappa du pied, prit son élan… et fut pulvérisé par une salve de canon laser.
Un cargo modifié vint se poser devant Cal et Merrin stupéfaits. En sortit un homme grand, portant un manteau beige, le regard décontracté mais aussi avec une certaine étincelle de malice, de magouilles.
Donc, oui, c’est un monde plus ou moins plus sympathique que l’on pourrait éventuellement l’imaginer à première vue. Je dois tout de même vous avouer que, la première fois que j’y ai mis le pied, je n’étais pas particulièrement à mon aise. Il faut dire que passer un voyage complet dans une caisse trop petite dans une soute trop sombre sous la responsabilité d’un homme trop peu aimable, n’était pas idéal. De la contrebande, moi ! Du grand n’importe quoi ! Et l’arrogance de ce type. J’espère ne plus avoir à croiser la route de Tobias Beckett.
- Oui, j’ai connu ce type. Un malin qui retombait toujours sur ses pattes, qui ne faisait confiance à personne. On a fait un boulot ensemble, il y a quelques années; une affaire pour le Soleil Noir qui a mal tourné. On s’est fait doubler ! J’étais un débutant, à l’époque, mais j’ai beaucoup appris avec lui.
Première leçon: rester relax quand on me menace avec une arme. Range ta pétoire et discutons !
- Vous l’avez tué! Je vais vous desc…
Un tir de blaster met fin à la conversation.
- Deuxième leçon: quand on tire, on raconte pas sa vie.
Chewie, fais chauffer les moteurs, on se tire!
7 – TOBIAS BECKETT
Tobias devait le reconnaître : Han avait la contrebande dans le sang. Ce n'était pas pour rien qu'il l'avait accepté dans son équipe : il s'était reconnu en lui.
C'est pourquoi il ne parvenait pas à comprendre pourquoi le gamin avait eu l'air si surpris lorsqu'il avait révélé son jeu. Il l'avait prévenu pourtant : il ne fallait faire confiance à personne. A quoi s'attendait-il, franchement ? A ce qu'il la joue réglo ? A ce qu'ils partagent les bénéfices dans une grande farandole, amis pour toujours ?
Ils étaient des vauriens. Et Han venait d'apprendre à la dure ce que cela signifiait.
Après un vol hyperspatial sans histoire, la vielle navette lambda se posa dans le hangar 9 ¾ du spatio-port de Mos Eisley. Des droïdes mécano accoururent, et de la rampe l’étrangère fit un signe négatif.
« Tu vois Mia, on va toujours essayer de te vendre quelque chose ici… On m’a raconté qu’une fois, le célèbre Tobias Beckett a tellement perdu patience qu’il a utilisé ces pauvres droïdes mécanos comme cibles d’entrainement… Heureusement pour lui, sa réputation lui a permis de s’en tirer sans trop de problèmes…. Il aurait juré les avoir confondus avec des Mynocks… »
6 – Le Départ
[…] Quelles expériences macabres son défunt maître avait-il eu en tête ? Quel sort lui avait-elle réservé ?
Au doigté délicatement évocateur, sur sa cape, il suivit les lignes ornementées d’une broche en bronzium qui avait été forgée sur les terres de Mandalore. Elle dessinait une fleur de Côme, soudée au peigne qui dentelait les mailles de son tissu.
Après un bref silence, il enclencha une série d’interrupteurs projetant au cœur de ses réacteurs, un halo bleuté, dans le vacarme enfumé des cendres.
Enfin, d’une détente mécanique, il prit son envol à la fureur d’un dragon krayt. […] (100)
7 – Belsus
[…] Brusquement arrivé, son cockpit pris le nappage verdâtre dégagé par la planète Gentes. Son vaisseau, un ancien Chasseur Naboo N-1, avait été enduit d’une teinte ébène par son ancien propriétaire, Tobias Beckett. Cela était idéal pour effectuer des arrivées furtives. Il reprit les commandes de l’appareil et plongea sur les terres mystérieuses de Belsus.
La surface de la lune était couverte d’un voile opaque laissant entrevoir quelques reliefs. Des zones entières de hautes herbes, sans fleurs, étaient fracturées par des usines circulaires. Les reflets glissaient généreusement sur son fuselage tandis qu’il s’approchait de sa destination. […] (100)
8/11/2021 – Chapitre 8 : La vie trépidante des night-clubs Hutt (109 mots)
Je me souvenais d’une histoire que Keira m’avait raconté. Il avait entendu parler d’une jeune Jedi nommée Avar Kriss dont il m’avait vanté les mérites. Ces deux dernières années, je m’étais accroché à cette histoire. Je pensais à Avar quand je rencontrais des clients un peu insistants, certains d’entre eux auraient bien mérités un coup de sabre laser bien placé… Je pensais à elle quand je rentrais seule, dans la nuit, jusque chez moi. Son sabre aurait éclairé mon chemin. Et aussi quand Lumtronec a essayé de m’agresser. Avar aurait utilisé la Force pour le jeter dans le Sarlacc. Ah, quelle femme inspirante !
Ils avaient repris leur route, laissant les débris de la moto-jet derrière eux, guidés par les indications de leur datapad.
—Nous tournons en rond ! s’agaça bientôt Chloan.
Il s’arrêta, balaya les alentours du regard, revint sur son écran.
—Ce n’est pas normal. Il devrait y avoir quelque chose. Et il n’y a que du sable.
—Je m’en occupe.
Lierin s’immobilisa et ferma les yeux. Chloan perçut qu’elle utilisait la Force, s’en voulut de ne pas y avoir songé plus tôt.
—Tu te la joues Avar Kriss ? marmonna-t-il.
—Chut. Je cherche seulement à les percevoir, pas à méditer. Ils sont là.
Avar Kriss (100 mots)
— Euh… merci pour le sauvetage ? se risqua Merrin.
— Vous pouvez le dire, ça, les jeunes ! Mais pour la perle, faudra repasser.
— On n’était pas là pour ça. Par contre, je peux vous demander un renseignement ?
— Je viens de te sauver la mise, mon gars…
Cal comprit le sous-entendu et, après quelques instants de réflexion, montra à contrecœur le livre Jedi à Beckett, qui poussa un sifflement admiratif.
— Et il a été annoté par Avar Kriss elle-même, précisa-t-il.
— Je vois, oui... dit Beckett. Bien, qu’est-ce que tu veux savoir ?
— Vous connaissez un endroit appelé Black Spire ?
Paix. Sérénité.
Avant de passer à l’action, Jenkin avait toujours besoin d’apaiser son esprit. Il avait appris cette technique de relaxation en étudiant d’antiques enregistrements de la Jedi Avar Kriss.
L’Univers n’était qu’un tout connecté par la Force. Avar Kriss voyait cela comme un chant, une partition complexe et ordonnée. Jenkin, lui, percevait la Force comme un tableau coloré dans lequel le moindre coup de pinceau avait son importance.
Et hors de l’espace pressurisé du vaisseau, dans le vide sidéral, un élément attira son attention : quelque chose sonnait aussi faux qu’une fleur fanée au beau milieu du printemps.
- Oui, j’ai connu un Chris, autrefois, et il était effectivement assez près de ses sous. Christophsis Jones, qu’il s’appelait ! Mais de là à dire qu’il était avare…
- Mais nooon ! Avar Kriss, avec un K. C’était un maître Jedi de la Haute République, l’une des meilleures de son Ordre.
- La Haute République ? Alors là, je vous arrête : j’y connais rien en histoire ! Mon cursus scolaire a été, comment dire, abrégé ! Et puis, comme je dis toujours : toutes ces croyances à la noix et ces armes démodées, ça ne vaut pas un bon pistolaser au côté.
Extrait de journal ayant échappé à l'autodafé impériale :
« Amis de la République, la Force est un chant.
Pour l'écouter vous parler tendez bien l'oreille,
Entendez ces strophes à nul autre pareil,
Qui se dérouleront dans plus de 200 ans.
Sous le règne d'un mal permanent de la peur,
Un trésor est enfoui dans un très lointain monde,
Coincé sous les sables entre des mâchoires qui grondent,
La fleur au fusil viendra un explorateur.
Et lui seul trouvera l'objet de sa recherche,
Qu'un vaurien fera choir d'un bon coup dans le derche. »
Source : Cantiques Jedi.
8 – Le Bureau
[…] Dès son arrivée, les propulseurs arrachèrent au silence ses années d’existence. Miraculeusement, ce qui semblait être une aile privilégiée dans le complexe ravagé était en bon état. Il entra par une porte, formée d’une rosace comparable au dessin d’une fleur. La pièce était un directoire sobre. Quelques diodes survivaient aux maigres productions des générateurs, et les murs tendaient vers une large fenêtre offrant une vue sur un grand laboratoire.
Au creux de son oreille, comme un appel enfoui sous les couches de débris, il entendit une multitude de voix murmurer des noms dont se distingua : « Avar Kriss ». […](100)
8 - AVAR KRISS
Avar Kriss. Ce nom ne disait rien à Luke Skywalker. Il avait encore tant à apprendre ! Depuis la destruction de l'Empire, il se sentait investi d'une mission essentielle, une mission encore plus importante que former des apprentis : reconstituer l'Histoire de l'Ordre des Jedi.
Obi-Wan avait disparu si vite, et même Yoda n'avait eu guère l'occasion de lui narrer les exploits des Jedi du passé... comme cette Avar Kriss, une Jedi qui avait semble-t-il vécu plus de deux cent ans plus tôt, à l'époque de la Haute République.
Luke se fit la promesse de remettre ce nom dans la lumière.
Mia suivit l’étrangère dans les rues poussiéreuses de Mos Eisley. « Où allons-nous ? »
« Chercher des informations. Et un des endroits où l’on peut en trouver c’est… »
« Il y a une bibliothèque sur Tatooine ?» l’interrompit Mia.
L’étrangère rigola, « Es-tu sûre que ton père t’a tout enseigné ? ». Ils continuèrent leur marche, croisant un groupe de Jawas. Ils arrivèrent devant un bâtiment, semblable à tous les autres. Une enseigne disait : Bien venu à l’Avar Kriss. Créatures organiques uniquement. "Nous avons bien fait de laisser Grievous dans la navette, il aurait été vexé", constata la femme
Bref, les Jedi. Qui mieux qu’Avar Kriss pour vous en parler. Une lumière en des temps ou l’obscurité semblait n’être qu’un lointain souvenir. Elle était une garante de la paix à une époque où la guerre grondait aux portes de la République, une République bien différente de celle de la chancelière Connix. Lorsque les ténèbres sont arrivées, les Jedi se sont dressés comme un seul et unique rempart construit autour d’un flambeau qui n’était pas celui que tout le monde avait vu être inauguré. La grandeur de l’époque d’Avar Kriss, peut-être que Skywalker pourra la ramener.
9/11/2021 – Chapitre 9 : Des cailloux tombés du ciel – partie 1 (102 mots)
Ce matin en me levant, j’ai entendu de drôles de bruits sur le toit de la bâtisse qui me sert de maison. Je me suis précipitée dehors pour observer ce qu’il se passait. Sapristi, j’ai rapidement fait volte-face pour rentrer. Je n’avais encore jamais vu ça : de gros cailloux tombaient littéralement du ciel. Certains ont commencés à perforer le toit en terre du bâtiment. Je me suis précipitée sous la table. Les cailloux étaient assez pointus pour passer à travers le toit mais la terre freinaient la descente et la table me protégeait de ces petits objets imprévisibles…
Il était tout petit, minuscule. Pourtant il le tançait affreusement. Comment était-il arrivé là ; le mercenaire n'aurait trop su le dire ? Mais il était bien là et semblait ne vouloir lui laisser aucun répit.
Pourquoi ses commanditaires choisissaient-ils toujours les endroits les plus glauques ? Grognant de douleur sous son respirateur, le contrebandier marchait dans un paysage gris, dénué de vie. Pas un insecte, pas la moindre fleur à l'horizon.
Pourvu que l'échange ne s'éternise pas. Il n'avait qu'une envie, rentrer au vaisseau et déloger ce fils de Hutt coincé dans sa botte.
Caillou (100)
Black Spire était le nom du plus grand spatioport de Batuu, dans l’Espace Sauvage, apprirent Cal et Merrin. Il s’agissait maintenant de leur prochaine étape. Ils prirent congé de Beckett et repartirent vers leur vaisseau. Toutefois un détail tracassait Merrin :
— Cal, échanger ce livre… ça ne t’a rien fait ?
— Il avait été édité par les Jedi de la Haute République, mais ça reste un livre de cuisine. Et je connais pas l’écriture d’Avar Kriss !
La Dathomirienne marqua un instant de surprise avant d’éclater de rire avec son ami.
— Allez viens, quittons ce tas de cailloux !
L’espace, sombre et vide. Un astéroïde trace sa route sur une orbite solitaire, aucune planète n’est visible à proximité.
Bienvenue sur Caillou XIII*, un havre pour ceux qui vivent en marge.
Encore faut-il montrer patte blanche :
- ... Ouais c'est ça! Et moi je suis la princesse Leia !
- D’accord, vous ne me reconnaissez pas, mais mon Millenium Falcon ? Il est célèbre dans toute la galaxie !
- Votre YT? Il est beaucoup trop beau pour être le vrai !
- tu vois, Chewie, on n’aurait jamais dû le repeindre.
- Grouarrr !
- C’est vous le Grand Chewbacca ? Bienvenue! Vous connaissez cet énergumène?
- Groawnnn!
- Chewie, c'est pas le moment de plaisanter!
Comment vous expliquer la philosophie Jedi ? Prenons, un exemple simple. Vous connaissez tous l’expression « Ce n’est pas la taille qui compte », j’imagine ? Très bien. Prenez donc… Ce caillou et soulevez-le. Facile, non ? Maintenant, celui-ci. Parfait, mais plus difficile n’est-ce pas ? Et ce gros là-bas ? Forcez un peu ! Non ? Vous n’y arrivez pas ? C’est parce que vous utilisez votre matière brute pour soulever de la matière brute. Un Jedi, lui, se sert d’énergie pour influencer l’énergie et l’énergie ne pèse rien, d’où le fait que la taille importe peu.
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9 – Murmures
[…] Il se dirigea vers une console de style corellienne, d’où provenaient les sons, et projeta par la force le meuble sur le côté. Un éboulement l’avait transpercé jusqu’aux carreaux du sol, sous lesquels, quelque chose était caché. Il retira le morceau de plafond, balaya du pied certains cailloux, puis délogea un coffret d’une niche éclairée. Posé sur une longue table, il l’ouvrit et une collection de sabres laser alignés se révéla. Tandis qu’il découvrit cela avec stupeur, les voix qu’il avait entendues s’éteignirent et un hologramme apparut au milieu de la pièce. […] (100)
9 – CAILLOUX
Regarde-moi. Est-ce par la taille que tu peux me juger ?
Yoda venait de lui enseigner une dure leçon : alors qu'il tentait depuis des heures de soulever une poignée de cailloux, le Maître avait, d'un simple geste de la main, soulevé son chasseur stellaire, prouvant donc que c'était faisable.
Alors, au nom de la Force, pourquoi ne parvenait-il pas à faire décoller ces foutus cailloux ?
Il apprendra la patience.
Luke soupira. Obi-Wan avait eu raison, comme toujours.
Après tout, il avait détruit l’Étoile de la Mort... Ce n'étaient pas trois pauvres cailloux qui allaient lui résister !
Une secousse accompagna le retour en espace normal. Jenkin accourut dans le cockpit. Déjà, les trainées lumineuses disparaissaient pour accueillir la sphère tachetée qu’était Utapau.
« Ce vaisseau. C’est notre cible !
- Tu es certain ? Il a de l’avance. Au vu du vecteur qu’il emprunte, on n’arrivera pas à l’intercepter avant…
Jenkin n’écoutait plus. La Force lui avait soufflé la solution : un petit corps céleste, une poussière à cette échelle, à peine plus grosse qu’un bourgeon de fleur d’Arbre Uneti. D’une simple impulsion de son esprit, le caillou se mit à fendre le cosmos… Et perfora les réacteurs du fuyard.
Jour 8 - Avar Kriss
Zeb et Kallus n’en revenaient pas, l'holocron qu’ils avaient déniché pour Ezra et Kanan ne contenait aucune information croustillante au sujet des Sith. Cependant, il détenait des histoires intéressantes à propos d’une Maître Jedi, répondant au nom d’Avar Kriss. Cette dernière avait façonné le cube azur de telle sorte à ressembler à un journal intime. Elle évoquait Le Flambeau Stellaire, fine fleur des constructions de l’Ancienne République, une base qui devait abriter l’intégralité des bienfaits des peuples rassemblés à Coruscant. Elle racontait également des anecdotes de son évolution au sein de l’Ordre.
Jour 9 - Cailloux
Zeb et Kallus auraient adoré une semaine ou deux de vacances, à filler le parfait amour sur une plage romantique, sur une planète pacifique, sans aucun rapport avec l’Empire ou la Rébellion. Néanmoins, ils étaient bien conscients que ramasser des cailloux brillants, et cueillir des fleurs n’étaient pas dans l’ordre des priorités du moment. Bien au contraire. Ils avaient à déjouer les pièges insidieux d’un Moff, le faire tomber, et ensuite le coffrer bien gentiment dans une cellule capitonnée. Aussi, les rêves de dîners romantiques, sous un ciel doté de trois lunes, était hors de propos.
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